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NewsPhoto Mort du photographe Ronan Guillou (1968 – 2022) Ericka Weidmann19 octobre 2022 Partager Partager Temps de lecture estimé : 3mins© Ronan Guillou. Carmen Street – Carte blanche C’est par la galeriste Miranda Salt que nous avons appris la triste nouvelle, le photographe Ronan Guillou est décédé, à la veille de ses 54 ans, d’un cancer foudroyant. Il définissait le sens de ses travaux par une « photographie d’expériences », on peut d’ailleurs découvrir sa série « Carmen Street » à l’occasion de la 7ème édition du Festival du Regard qui se déroule jusqu’au 27 novembre à Cergy. Ce travail est une carte blanche offerte par la communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise. Après le succès de West Side Story en 2019, Cergy-Pontoise accueille en 2022, l’opéra le plus populaire au monde, Carmen. Portée cette fois encore par le trio Jean-Philippe Delavault à la mise en scène, Laurence Pérez à la danse et Benoît Girault à la musique, l’œuvre de Bizet est ici traitée dans une version comédie musicale dotée d’une mise en scène originale et moderne, tout en résonance avec notre époque. Plus de 300 artistes sur scène à l’Aren’Ice. Chanteurs, danseurs, musiciens et choristes réunis dans une aventure artistique exceptionnelle, mêlant professionnels, apprentis et amateurs, majoritairement de Cergy-Pontoise. Un spectacle produit par la Communauté d’agglomération, porté par le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) et le réseau des écoles de musique, de danse et de théâtre de Cergy-Pontoise, en collaboration avec l’AID (Académie Internationalende Danse) de Paris et le CFD (Centre de Formation de Danse) de Cergy. A propos de Ronan Guillou : Assez rare pour être soulignée, Ronan Guillou revendique une photographie d’expériences : « Expériences avec les humains et les lieux, la nature, les formes et les couleurs. La formule légitime une démarche que je souhaite libre, sensorielle, croisant errance de la pensée et étude documentaire. Me refusant à un angle thématique trop fermé, je laisse la digression et la curiosité faire naturellement autorité dans mes itinéraires photographiques. Aimanté par les espaces et l’iconographie de l’Amérique, intrigué par la fascination et le ressentiment qu’elle suscite depuis l’ère post-coloniale, je tisse un lien avec son territoire et ses habitants depuis près de vingt années ». Le courant des New Topographics inspire mes projets quand ils questionnent les équilibres entre civilisation et nature. Plus largement, l’odyssée américaine s’intéresse à la fragilité des êtres, aux marges sociales et géographiques, à la déliquescence du monde matériel ainsi qu’aux passages du temps sur le jeune pays. Portée par la lenteur photographique du présent, mon récit se nourrit d’explorations et de temps partagé avec les personnages rencontrés. Enfin, j’aime déceler la discrète surréalité qui émane de l’ordinaire ». INFORMATIONS PRATIQUES ven14oct(oct 14)10 h 00 mindim27nov(nov 27)18 h 00 min7ème édition du Festival du RegardBonjour la Nuit ! OrganisateurFestival du Regard Détail de l'événementBonjour la Nuit ! Festive ou inquiète, solitaire ou fantastique, la nuit – thème aussi ancien que « la nuit des temps » ! – a toujours inspiré les artistes… « Détail de l'événement Bonjour la Nuit ! Festive ou inquiète, solitaire ou fantastique, la nuit – thème aussi ancien que « la nuit des temps » ! – a toujours inspiré les artistes… « Musique de Nuit » composée par Mozart, « Nuit étoilée » peinte par Van Gogh, « l’hymne de la nuit » écrite par Lamartine. Chez les photographes la nuit a d’abord été un défi. Un défi technique, l’étymologie du mot photographie « écrire avec la lumière » étant contraire à l’enregistrement de scènes obscures ou crépusculaires. Et pourtant… La nuit autorise toutes les libertés. Elle s’affranchit du réel pour faire entrer dans une dimension où les couleurs s’émancipent, la perspective s’aplanit et la ligne d’horizon disparaît, altérant notre perception. Les choses deviennent floues, les contours indistincts et dans les villes, les lumières artificielles viennent remplacer la lune et les étoiles, jusqu’à les faire disparaître… Dans l’imaginaire collectif, la nuit est perçue communément comme un autre monde. Le philosophe Michaël Foessel, auteur d’un ouvrage référence sur ce sujet, souligne : « consentir à la nuit c’est accepter de se soumettre aux expériences singulières qu’elle seule rend possibles. Bonne ou mauvaise, intime et sensible, elle ouvre un espace où l’on peut enfin, vivre sans témoin. » Au Festival du Regard, nous avons donc envie de faire de la nuit, non pas simplement l’expression de la fin du jour, mais le début d’une autre expérience. Une expérience à laquelle nous vous convions en vous faisant déambuler à l’intérieur d’une galerie de boutiques abandonnées de la plus ancienne aile du fameux Centre Commercial des 3 Fontaines de Cergy. Un lieu singulier décrit par l’écrivaine Annie Ernaux dans « Regarde les lumières, mon amour » et repris dans son célèbre « Journal du dehors ». Traiter de la nuit dans un lieu dévoué à la consommation où les magasins brillent de mille feux pour attirer les passants, est un défi que nous n’avons pas hésité à relever… Car c’est notre rôle de mettre en lumière les travaux des photographes qui se sont emparés de ce sujet fascinant. Des pionniers de la pose longue, Léon Gimpel ou Brassaï, aux incontournables oiseaux de nuit que sont Anders Petersen, Todd Hido ou Merry Alpern, en passant par des décrocheurs d’étoiles tels que Juliette Agnel et Thierry Cohen, ils ont tour à tour su utiliser le pouvoir de l’obscur, les lueurs de l’ombre, pour nous faire basculer dans une autre dimension qui se résume par notre titre en forme d’oxymore : Bonjour la Nuit ! Sylvie Hugues et Mathilde Terraube Directrices artistiques du Festival du Regard -> Centre Commercial des 3 Fontaines – aile Cergy 3 – niveau +1 • Juliette Agnel : Taharqa, de nuit • Merry Alpern : Dirty Windows • Evgenia Arbugaeva : Arctic Stories • Evgen Bavcar : L’Inaccessible étoile • René Burri : Blackout New York • Celine Croze : Siempre que… • Thierry Cohen: Villes éteintes • Françoise Evenou : Las Reinas del Bosque • Todd Hido : House hunting • Anders Petersen : Stockholm – Café Lehmitz • Ruben Salgado : Solar Portrait • Philong Sovan : City Night Light • Laure Vasconi : Merry Christmas • Kohei Yoshiyuki : The Park • La nuit vue par… : Brassaï, Léon Gimpel, Loewy & Puiseux et une sélection de photographies du XIXe siècle, début XXe. • Exposition des trois lauréats de l’appel à projets lancé avec l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de Paris-Cergy (ENSAPC) sur le thème de la nuit : Maria Abdullaeva, Nadezhda Ermakhova et Alexis Boucher. • Expositions des ateliers photo menés avec Malik Dieng pour ERIGERE, l’Ecole Talentiel de Vauréal et l’association Wake up Café. • Projections des films autour de la Nuit réalisés par Céline Croze, Véronique Bourlon et Rima Samman -> SUR LA PLACE DES ARTS • Exposition autour du spectacle Carmen Street – Carte Blanche au photographe Ronan Guillou. • Exposition Bambino (le Festival du Regard à destination du jeune public) Photo : © Rubén Salgado Escudero DatesOctobre 14 (Vendredi) 21 h 00 min - Novembre 27 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurFestival du RegardLearn More CalendrierGoogleCal Favori0
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