Des clics, le podcast qui donne la parole aux femmes photographes. Entretien avec Maud Bernos 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Interview Célia Bernasconi, NMNM, Villa Paloma : Francisco Tropa, l’illusionniste virtuose ! 4 jours ago
Villa Arson : rencontre avec Sylvie Christophe, Responsable des relations internationales et des résidences 5 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsModestie, humour, autodérision telles sont les constantes de l’approche du photographe qui traverse le siècle avec panache. Après la MEP en 2010, c’est le musée Maillol qui déroule le tapis rouge à Elliott Erwitt photographe américain né à Paris en 1928 qui émigre aux Etats-Unis avec sa famille, New York devenant sa ville de prédilection pour ses immeubles, la vie des rues et ses habitants puis Los Angeles où ses parents s’installent. En 1953 il devient membre de la célèbre agence Magnum sous le parrainage de Robert Capa. En parallèle à des travaux de commande, il mène un travail plus artistique alternant deux appareils photographiques, un Leica pour les mises en scène et un Rolleiflex pour le plaisir de l’instant. Il collabore avec les grands magazines américains « Life World » « Look » ou « Collier’s » et voyage dans toute l’Amérique et l’Europe. Vue de l’exposition Elliott Erwitt, musée Maillol © Tempora © trente sept Dans un parcours très dense (trop ?) l’exposition rassemblant 220 clichés (142 en noir et blanc et 73 en couleurs) est organisée autour de grands thèmes que Erwitt a choisi lui-même : Beaches, Kolor, Kids, Between the sexes, Abstractions, Dogs, Regarding women, Cites et Museum watching. Jackie Kennedy aux funérailles de son mari, Marylin Monroe égarée sur le tournage des Misfits, le baiser dans le rétroviseur, Nixon et Khrouchtchev, le Che, Andy Warhol, les Obama, un garçon noir se pointant un pistolet, l’impact d’une balle sur la vitre d’un car scolaire (Walden, Colorado).. autant de célébrités que d’anonymes qui disent le revers de l’American Dream. Vue de l’exposition Elliott Erwitt, musée Maillol © Tempora © trente sept Vue de l’exposition Elliott Erwitt, musée Maillol © Tempora © trente sept Ce sont aussi la chorégraphie pour les 100 ans de la Dame de Fer, la baguette de pain sur la bicyclette sur une route en Provence, et l’hommage aux savoir-faire français pour l’agence de promotion du tourisme de l’hexagone. Photo de l’affiche de l’exposition. USA, New York, 1974 © Elliott Erwitt / Magnum Photos Son amour des chiens bien sûr qui va ravir les amateurs et qu’il explique ainsi : « Les chiens sont des personnes incroyables. Ils sont charmants et surtout ils ne réclament pas de tirages « Vue de l’exposition Elliott Erwitt, musée Maillol © Tempora © trente sept Vue de l’exposition Elliott Erwitt, musée Maillol © Tempora © trente sept Vue de l’exposition Elliott Erwitt, musée Maillol © Tempora © trente sept Ce compagnon docile et fidèle, en éclipse presque l’homme. Qu’il participe à des concours de beauté ou qu’il soit un simple cabot, il traverse nombre de ses planches contact. Le photographe adopte même un cadrage particulier au niveau du sol. L’affiche de l’exposition reprend une commande pour une marque de chaussures à New York en 1974. Le chien qui tient le rôle principal aux côtés d’une paire de bottes féminines a été choisi par une agence de casting. Le photographe n’hésite pas alors à sortir son accessoire fétiche, le klaxon ! Quand il se tourne vers la mode, une fois encore Erwitt recherche l’inattendu. Ses autoportraits qui scandent le parcours montrent son côté très joueur interrogeant la notion de genre. Mention spéciale pour ce moment suspendu autour de sa femme, son bébé et le chat sur le lit qui fera partie de la fameuse exposition Family of Man. Intimité volée et clin d’œil à Robert Franck qui fit la même photographie. Une partie de son atelier est dévoilée même si les planches contact doivent rester confidentielles comme le souligne l’artiste. On ne boude pas son plaisir… A noter que la galerie Esther Woerdehoff inaugure en parallèle son nouvel espace d’exposition, la Mezzanine, avec des photographies de l’artiste. Automat. New York City, 1953 © Elliott Erwitt courtesy Galerie Esther Woerdehoff INFORMATIONS PRATIQUES Musée Maillol59-61 Rue de Grenelle 75007 Paris jeu23mar(mar 23)10 h 30 minmar15aou(aou 15)18 h 30 minElliott ErwittRétrospectiveMusée Maillol, 59-61 Rue de Grenelle 75007 Paris Détail de l'événementL’exposition Elliott Erwitt rend hommage à l’un des photographes les plus importants du 20e siècle, membre de Magnum Photos depuis 1953. Le parcours retrace les différentes thématiques de son œuvre à travers un Détail de l'événement L’exposition Elliott Erwitt rend hommage à l’un des photographes les plus importants du 20e siècle, membre de Magnum Photos depuis 1953. Le parcours retrace les différentes thématiques de son œuvre à travers un ensemble exceptionnel de photographies en noir et blanc et en couleur de 1949 aux années 2000. Photographe américain d’origine russe, ayant grandi en Italie et en France, Elliott Erwitt est notamment réputé pour ses scènes de rue mais aussi pour ses clichés de personnalités connues comme Marilyn Monroe ou encore Jackie Kennedy, Charles De Gaulle, Che Guevara, Alfred Hitchcock, Nikita Khrouchtchev,… Au-delà de certaines icônes, le visiteur découvrira une œuvre beaucoup plus large, profonde et légère à la fois. L’Europe et l’Amérique constituent son terrain de jeu presque naturel, mais son œuvre couvre le monde entier. Elliott Erwitt traverse un siècle en cumulant les approches et les rôles comme aucun autre. « En réalité, dire qu’il y a de l’humanité dans mes photos est le plus grand compliment qu’on m’ait jamais fait. Si mes photos aident les gens à voir le monde d’une certaine façon, c’est sans doute à voir les choses sérieuses d’une manière non sérieuse. » Elliott Erwitt Dans l’ensemble de son œuvre, Elliott Erwitt a une manière d’immortaliser des instants de la vie quotidienne ou des moments historiques avec un regard qui n’appartient qu’à lui, combinant l’émotion et l’humour. Depuis 1988, Elliott Erwitt a beaucoup réfléchi sur son œuvre, sur la manière de la préserver et de la présenter. Cette exposition explore une dizaine de thématiques définies par l’artiste lui-même à travers lesquelles les visiteurs pourront découvrir sa sensibilité unique : Between the sexes, Kids, Beaches, Abstractions, Dogs, Regarding Women, Cities, Museum Watchning, Kolor. L’accueil de l’exposition au musée Maillol est l’occasion d’engager un dialogue unique entre deux œuvres, celles du peintre/sculpteur Aristide Maillol et celle du photographe Elliott Erwitt. Leurs regards respectifs sur les femmes, sur les musées, sur le nu entrent subtilement en résonance. Une exposition présentée par Tempora en étroite collaboration avec Magnum Photos et le Musée Maillol. Photo : Tropicana Hotel, Las Vegas, USA, 1957 © Elliott Erwitt / Magnum Photos DatesMars 23 (Jeudi) 21 h 30 min - Août 15 (Mardi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuMusée Maillol59-61 Rue de Grenelle 75007 Paris Musée Maillol59-61 Rue de Grenelle 75007 ParisOuvert tous les jours de 10h30 à 18h30 Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 Paris jeu08jui(jui 8)12 h 00 minsam29jul(jul 29)19 h 00 minElliott ErwittPhotographiesGalerie Esther Woerdehoff, 36 rue Falguière, 75015 Paris Détail de l'événement« À 90 ans, mon travail me parait différent de ce que j’avais vu auparavant… Il y a un temps pour les photos qui disent bonjour, et il y a Détail de l'événement « À 90 ans, mon travail me parait différent de ce que j’avais vu auparavant… Il y a un temps pour les photos qui disent bonjour, et il y a un temps pour écouter.» – Elliott Erwitt en 2018 En parallèle de la rétrospective que le Musée Maillol consacre à Elliott Erwitt, la galerie inaugure son nouvel espace d’exposition, la Mezzanine, avec des photographies de l’artiste. Elliott Erwitt a été un reporter de génie de l’Agence Magnum, dont les photographies audacieuses soulignent avec humour l’absurdité de la condition humaine et sont des moments de respiration. Dans la dernière étape de sa vie, à partir de 2018, il a porté un nouveau regard sur les photographies prises au début de sa carrière, loin du tumulte des commandes. En se penchant à nouveau sur cet océan de planches-contacts, Elliott Erwitt a pu écouter la voix du jeune photographe qu’il était. Avec ce réexamen, c’est sa vision du monde qu’il interroge. Si la plupart des photographies de l’artiste ont aujourd’hui un statut d’icône, c’est parce qu’elles possèdent cette force liée au profond engagement humain qui s’en dégage. C’est un regard qui s’intéresse à la manière dont les vivants habitent le monde, avec ce que cela comporte d’incongruité et de gravité. Une attention qui donne à penser et à comprendre l’environnement qui nous entoure, avec l’humour comme point d’orgue. Les photographies inédites, longtemps restées dans l’attente, possèdent quant à elles une force toute singulière qui tient à la mélancolie qui s’en dégage. La langueur qui gagne ces scènes en noir et blanc diffère des images spectaculaires des vedettes de cinéma, de l’humour acerbe des séries canines ou encore des clichés aux accents hollywodiens, auxquels nous avons coutume d’associer l’artiste. DatesJuin 8 (Jeudi) 23 h 00 min - Juillet 29 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Esther Woerdehoff36 rue Falguière, 75015 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
Photo Masterclass Oeildeep : « Odyssées », les passagers de Julien Roux Pour cette première publication de portfolio de l’année 2025, nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est déroulée l’an passé ...
News Elles & Cité, les lauréates de l’année 2025 dévoilées Les photographes lauréates de la seconde édition du programme Elles & Cité, viennent d’être dévoilées. Pour la deuxième année consécutive, six femmes ...
L'Invité·e Carte blanche à Alexandre Arminjon : Programmation et expositions Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe et fondateur d’Ithaque, Alexandre Arminjon revient sur le rôle de l’espace ...
Evénements MAC VAL : Interview Nicolas Surlapierre, directeur « Le fait divers est un moment de bascule, d’insécurité mais d’une grande profondeur dans le mystère qui l’entoure »
Evénements Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan »
Des clics, le podcast qui donne la parole aux femmes photographes. Entretien avec Maud Bernos 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Interview Célia Bernasconi, NMNM, Villa Paloma : Francisco Tropa, l’illusionniste virtuose ! 4 jours ago
Villa Arson : rencontre avec Sylvie Christophe, Responsable des relations internationales et des résidences 5 jours ago