Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 2 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 2 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 2 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 2 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsDepuis le 19 mars, la BnF accueille le projet monumental d’exposer les lauréat·es de la grande commande photojournalisme lancée en 2021. Une commande historique de 200 photographes contemporains portant leur regard sur un pays traversé par la crise sanitaire. Sur le parvis de la BnF | Site François Mitterand une sélection des images est présentée en résonance à l’exposition. Une image a été la cible de vandalisme, celle d’un portrait d’une drag queen issu du reportage de Gaëlle Matata, « Discriminé·e·s : le besoin de faire communauté ». © Gaëlle Matata / Grande commande photojournalisme Se dire qu’en 2024, à Paris, au sein d’une institution culturelle, il est encore possible de vivre de tels actes de vandalisme autour de la communauté queer est vraiment ahurissant ! Sur le parvis, ce sont des dizaines d’images issues des différents sujets produits dans le cadre de la grande commande photojournalisme qui sont exposées en grand format sur les vitres de l’édifice. Les sujets explorés au sein de cette commande sont particulièrement riches et variés. La photographe française Gaëlle Matata a été sélectionnée pour son projet de reportage visant à démontrer l’impact de la pandémie sur les personnes minorisées et les militantes féministes. Elle se présente comme une gouine engagée et c’était naturel pour elle de proposer ce sujet intitulé·e « Discriminé·e·s : le besoin de faire communauté ». Comme elle le décrit dans son synopsis, elle contextualise son sujet post-covid « entre anxiété sociale et souvenirs traumatiques des années SIDA, quelles sont les réminiscences du Covid dans les activités des militant.e.s féministes, pour les droits des homosexuels et pour les activistes fêtards ? » La BnF a choisi ce portrait de la drag queen Clémence Trü, pour la présenter sur le parvis de la bibliothèque. Un portrait qui porte la citation de la personne photographiée : « Quand on est en drag, on attire forcément l’attention. Mon personnage de drag est devenu en quelque sorte un médium, comme un porte-voix, pour me faire entendre et faire résonner des discours. ». Ce portrait attire l’attention par sa composition, ses couleurs vives et sa beauté… mais il attire également les comportements abjects de ceux ou celles qui gardent une vision très étroite. C’est la seule image qui a été vandalisée, le visage a été arraché laissant paraître encore une partie de la chevelure et l’arrière plan. Gaëlle Matata avait visé juste en réalisant ce reportage. Il est encore aujourd’hui, en 2024, essentiel de visibiliser toutes les minorités, montrer qu’elles existent et qu’elles sont fières ! © Marie Docher / Grande commande photojournalisme Demain soir, au Quai de la Photo, la librairie Comète organise une rencontre avec la photographe Marie Docher et Anaïs Oudart aux côtés d’Emmanuelle Hascoët, chargée de mission pour la photographie contemporaine de la BnF autour de la grande commande et la représentation des minorités. Venez nombreux·ses ! En savoir en cliquant ici. Retrouvez la série « Discriminé·e·s : le besoin de faire communauté » de Gaëlle Matata : https://commande-photojournalisme.culture.gouv.fr/fr/gaelle-matata-discriminees-le-besoin-de-faire-communaute INFOS PRATIQUES : BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar19mar(mar 19)9 h 00 mindim23jui(jui 23)20 h 00 minLa France sous leurs yeux200 regards de photographes sur les années 2020BnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementLa Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition aux travaux des 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en Détail de l'événement La Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition aux travaux des 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. Pilotée par la Bibliothèque, la grande commande pour le photojournalisme – intitulée Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire – a permis aux photographes lauréats de bénéficier d’un financement de 22 000 euros chacun pour mener à bien leur reportage. Les 2 000 tirages inédits produits ont ensuite intégré les collections de la BnF. À travers une sélection de près de 500 clichés, cette exposition souligne la variété des approches choisies par les 200 lauréats, et raconte ainsi la France des années 2020. Son ampleur marquera l’histoire du photojournalisme. La grande commande pour le photojournalisme s’inscrit dans un contexte de bouleversement sociétal que la crise sanitaire a cristallisé. Condensée sur un an et demi de prises de vue seulement, cette commande draine pourtant des interrogations en germe depuis le milieu des années 2010 sur des changements ayant trait tour à tour au travail, à la spiritualité, à l’écologie, à la culture, à l’économie… Interrogations que la pandémie a contribué à réactiver non plus seulement sur le mode du constat mais aussi de façon critique afin de proposer de nouvelles manières d’habiter, de travailler, de vivre et d’être. Grâce à cette commande d’une ampleur historique – il s’agit de la plus grande commande publique photographique en Europe avec un budget de 5,46 millions d’euros – se dessinent les contours d’une France en clair-obscur, à la fois ouverte sur le monde et tentée par le repli, connectée et fragmentée, égalitaire et inégale, marquée par une nouvelle hiérarchie des territoires, une plus grande individualisation du travail, une économie et des paysages nouveaux, et des rapports au monde de plus en plus divergents. En miroir de cette mutation de la France contemporaine, se donne aussi à voir l’évolution de la photographie de presse. Certains photographes font le choix d’être dans la captation de l’instant, voire de l’événement, se rapportant par là-même à la grande tradition du photoreportage de presse. D’autres optent quant à eux pour une temporalité moins marquée, revendiquant en ce sens un registre plus métaphorique et de nouvelles stratégies visuelles à même de nous faire prendre conscience des situations en jeu dans notre monde actuel. L’atomisation des pratiques ne doit cependant pas faire oublier qu’elles peuvent renvoyer à un faisceau de préoccupations communes à de nombreux photographes et relayer une communauté d’esprit et un positionnement face au monde regardé. Ce sentiment d’« appartenance » à un projet culturel d’ampleur tel que la grande commande, ainsi que l’énoncent nombre de photographes lauréats, ne serait-il pas alors la preuve que l’art demeure un catalyseur du commun quand la société se polarise et se replie ? À cet égard, le parcours de l’exposition, organisé autour de la devise nationale conjuguée au pluriel – « Libertés », « Égalités », « Fraternités » – et augmentée d’un horizon de « Potentialités » en prise avec les nouveaux défis environnementaux et technologiques, rend compte des permanences et mutations de la société française. Elle s’inscrit par ailleurs comme un jalon dans les expositions que la BnF a consacrées à ceux qui photographient la France, depuis La France de Raymond Depardon en 2010 jusqu’à Paysages français, une aventure photographique (1984-2017) en 2017. La BnF, qui conserve l’une des plus riches collections de photographies au monde, apparaît ainsi comme une institution ressource pour toutes les questions inhérentes au territoire français appréhendé par les photographes. Commissariat Héloïse Conésa, Cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF Emmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnF Photo : Jean-Michel André, Voltige sur le terril 101, dit « Lavoir de Drocourt », à Hénin-Beaumont. Thibaut Jorion pratique les arts martiaux mixtes à Avion (Pas-de-Calais). Série « À bout de souffle » © Jean-Michel André / Grande commande photojournalisme Dates19 Mars 2024 9 h 00 min - 23 Juin 2024 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOther Events BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h BnF - Bibliothèque nationale de France Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page1
Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New York magazine d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler
Photo Empreintes, espaces en mutation de Farida Hamak Un avant-goût de vacances et d’été souffle sur notre rubrique portfolio avec la série Empreintes, signée par la photographe franco-algérienne Farida Hamak. ...
Evénements Arles, Musée Réattu : Béatrice Helg, photographe de la lumière Depuis les années 1980, Béatrice Helg (Née en 1956) développe une écriture de lumière, par le dispositif de la mise en scène. ...
L'Interview Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique Placée sous le signe d’un anniversaire majeur à venir — le bicentenaire de la photographie —, la 6ᵉ édition du Parlement de ...
L'Interview Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics
L'Interview Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art
L'Interview Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le parcours des photographes ultra-marins
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 2 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 2 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 2 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 2 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 3 jours ago