La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” 2 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 2 jours ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Numa Hambursin, MO.CO. Saison art & science, Françoise Pétrovitch et Jean-Marie Appriou (à venir) 4 heures ago
Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt 2 jours ago
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLa photographe Marie Bienaimé vient de publier aux Éditions Émulsion son nouveau livre. Intitulé Avant, c’est un voyage délicat dans le Maintenant, dans la fragilité de l’instant, dans sa magie et sa beauté. Le bleu de ses cyanotypes, parfois virés, laisse le lecteur dans un état de rêverie songeuse. Des enfants, des enfants et la joie… Ils jouent, se baignent, se juchent, vivent. Des enfants comme des êtres lumineux incarnant tout ce qui fait la beauté de la condition humaine, tout ce qui en fait sa force. Des paysages aussi, paisibles et denses, que l’on parcourt, que l’on habite, qui nous habitent. Un oiseau s’envole, on se recueille devant les sépultures de nos ancêtres, la lumière caresse le monde. Rien ne bouge, tout est là. © Marie Bienaimé Mais, à bien y regarder, il y a tout de même cette tension sourde, celle qui laisse l’inquiétude naître. Réalisées durant la période trouble du COVID, les photographies de Marie Bienaimé sont autant un constat qu’un appel à l’attention Le calme baigne le monde chaque matin, mais il ne tient à presque rien ; un minuscule virus et tout ce que nous tenons pour acquis bascule et disparait. En effet, cette période étrange qu’a été la pandémie laisse à la mémoire une marque indélébile. D’abord, il y eut la peur, sans cesse véhiculée par des médias peu scrupuleux, puis le confinement, ces moments clos dont nous ne savions combien ils dureraient. Les Hommes devaient s’autoriser à sortir, se limitaient à quelques pas et chacun s’effrayait de son voisin. Nous étions dans l’après. L’après de la quiétude, de la magie et de la poésie. Las, on clama haut et fort que le monde d’après ne serait plus une copie de celui d’avant. Et pour tout dire, c’est vrai. © Marie Bienaimé Si on regarde l’état actuel du monde, ses guerres infinies et meurtrières, les boues qui couvrent des fleuves devenus furieux, la rage de certains et les dépenses somptuaires pour promener une torche, force est de se rendre compte que les images d’Avant, que les photographies de Marie sont très loin de ce que l’on nous montre. Elles sont au contraire une dentelle délicate, une légèreté, un moment de grâce. Pourtant, il faut peut-être voir dans ce livre une ouverture. Là où la photographe sait saisir et nous proposer un monde auquel nous ne sommes plus préparés, existe certainement une possibilité de retour. Est-ce parce qu’ils ont oublié la lumière, les joies enfantines et la délicatesse de la Nature que les humains en sont réduits à ces comportements grotesques ? Très certainement. © Marie Bienaimé Alors que faire ? Accepter la chute de ce monde, cet effondrement qui nous semble parfois inexorable et infini ? Ou bien, chercher en nous ce petit peu de révolte douce, de refus timide de ce qui semble inéluctable ? « Nos enfants le méritent. » écrit Marie Bienaimé. Oui, ils méritent que nous leur accordions autre chose qu’un regard à peine émerveillé qui ne dure pas. Ils méritent autre chose qu’une planète dévastée. Ils méritent autre chose que la guerre, la peur et la mort. Parce qu’eux aussi ont connu avant et les matins de lumière, les jeux sans fin, le soleil, la rosée, les escargots et se déguiser en Chaperon Rouge. © Marie Bienaimé Avant est un ouvrage d’une richesse incroyable, un manuel de bonheur et de joie. Parce qu’il montre, qu’il dit ce qui est et non ce qui existe. Il écrit les joies, les jeux, l’amour et l’espoir. Marie Bienaimé a su, un instant, ouvrir une porte sur un passé qui n’en est pas un. Tout ceci est présent, bien présent, infiniment présent et il ne tient qu’à nous de nous en emparer. Avant est un après, le seul après qui vaille le coup. Ayons le courage de le faire ! INFOS PRATIQUES Avant Marie Bienaimé Éditions Émulsion 80 pages, imprimé en France sur Munken Lynx Blanc 150g.5 couvertures différentes comprenant un tirage cyanotype original. ISBN : 978-2-9582943-1-1 35€ https://www.mariebienaime.fr/ https://www.emulsion-photo.com/edition Marque-page0
News Des nouvelles coupes dans le budget du ministère de la Culture ! Lors d’une intervention sur France Inter, Rachida Dati, ministre de la Culture, a assuré qu’aucune coupe budgétaire n’était prévue pour son ministère ...
News Perche : Une saison artistique en trois temps au Moulin Blanchard Cette nouvelle saison artistique dans le Perche marque un changement majeur : la fin de la collaboration entre le Moulin Blanchard et ...
L'Edition L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique Depuis sa création en 2001, le collectif Argos s’est affirmé par une approche singulière du photojournalisme, en ancrant ses travaux dans les ...
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud
L'Edition S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” 2 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 2 jours ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Numa Hambursin, MO.CO. Saison art & science, Françoise Pétrovitch et Jean-Marie Appriou (à venir) 4 heures ago
Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt 2 jours ago
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 3 jours ago