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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsChaque mois, dans notre rubrique Agenda, nous référençons des centaines de nouveaux événements photographiques en France (mais aussi en Belgique et en Suisse). Ce mois-ci, nous avons choisi de mettre en lumière une sélection spéciale de la rédaction : des expositions photographiques incontournables qui viennent tout juste d’ouvrir leurs portes à Paris et en région. Qu’il s’agisse de grands noms de la photographie contemporaine ou de jeunes talents à découvrir, ces rendez-vous culturels promettent de belles émotions visuelles. Et vous, quelles expositions prévoyez-vous de visiter en ce mois de mai ? À Paris À l’occasion des 40 ans de la sortie du livre In the American West de Richard Avedon, la Fondation HCB présente la série iconique. L’Atelier/Galerie Taylorne propose une rétrospective du travail de Frédéric Noy, la Galerie Obsession met en lumière la communauté Lgbtqia+ qui vit et travaille en zone rurale à travers les photographies de Vincent Gouriou. La Galerie Fait & Cause présente « Apatride » une exposition de William Daniels qui vise à parler des millions de personnes dans le monde qui n’ont plus de nationalité. Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mer30avr(avr 30)11 h 00 mindim12oct(oct 12)19 h 00 minRichard AvedonIn the American WestFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementPhotos : Ronald Fischer, beekeeper, Davis, California, May 9, 1987. Photographie de Richard Avedon © The Richard Avedon Foundation Sandra Bennett, twelve year old, Rocky Ford, Colorado, August 23, 1980. Détail de l'événement Photos : Ronald Fischer, beekeeper, Davis, California, May 9, 1987. Photographie de Richard Avedon © The Richard Avedon Foundation Sandra Bennett, twelve year old, Rocky Ford, Colorado, August 23, 1980. Photographie de Richard Avedon © The Richard Avedon Foundation À l’occasion du 40e anniversaire de l’ouvrage iconique de Richard Avedon, In the American West, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, en collaboration avec la Richard Avedon Foundation, une exposition exceptionnelle entièrement dédiée à cette série emblématique. Entre 1979 et 1984, à la demande de l’Amon Carter Museum of American Art de Fort Worth au Texas, Richard Avedon sillonne l’Ouest américain et photographie plus de 1,000 de ses habitants. Pendant cinq années, Avedon fait défiler, devant l’objectif de sa chambre photographique, mineurs, bouviers, forains, vendeurs et passants, parmi d’autres personnes à l’histoire riche, seuls ou en petits groupes, sur un fond blanc qui sublime leurs traits, leurs postures et leurs expressions. Il dresse ainsi un portrait saisissant de cette région et de ses résidents, à rebours des représentations traditionnelles et glorifications du mythe de l’Ouest américain. La grande force des 103 oeuvres qui composent la série finale et l’ouvrage du même nom font d’In the American West un moment charnière dans l’oeuvre d’Avedon et un jalon majeur dans l’histoire du portrait photographique. L’exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson du 30 avril au 12 octobre 2025 présente pour la toute première fois en Europe l’intégralité des images qui figurent dans l’ouvrage original. Invitant le public à découvrir l’ensemble mais aussi à suivre des étapes de sa production et de sa réception, la Fondation présente une sélection complète des tirages des graveurs ayant servi de référence pour l’exposition et pour l’impression du livre original de 1985 aux côtés de documents inédits : polaroids préparatoires, tirages tests annotés de la main du photographe, échanges épistolaires entre l’artiste et ses modèles. À l’occasion de cet anniversaire, Abrams, éditeur de l’ouvrage original, réédite le livre depuis longtemps épuisé. Dates30 Avril 2025 11 h 00 min - 12 Octobre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisOther Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Get Directions CalendrierGoogleCal Atelier/Galerie Taylor7 Rue Taylor, 75010 Paris jeu24avr(avr 24)14 h 00 minmer11jui(jui 11)19 h 00 minFrédéric NoyChronique(s) Passagère(s)Atelier/Galerie Taylor, 7 Rue Taylor, 75010 Paris Détail de l'événementAu fil des images présentées, affleurent la lente course du temps, des fragments d’histoires discrètement offertes par des semblables ou des situations glanées au souvenir de mondes. Pour que ne Détail de l'événement Au fil des images présentées, affleurent la lente course du temps, des fragments d’histoires discrètement offertes par des semblables ou des situations glanées au souvenir de mondes. Pour que ne s’effacent la sérénité fugace, la vivacité soudaine ou l’inopiné de ces Chronique(s) Passagère(s), demeure la photographie et les fenêtres qu’elles ouvrent sur les murs de la Galerie Taylor. Né en 1965, Frédéric Noy est un photographe français dont la démarche documentaire privilégie la chronique comme mode narratif. Son travail s’inscrit dans une succession de projets qui prennent leur temps, en quête de perception et de description dépourvues, autant que possible, d’ethnocentrisme. Successivement basé en Tanzanie, au Nigeria, au Soudan, au Tchad, en Ouganda, au Kazakhstan et en Inde, ses récits photographiques s’attardent sur les creux de l’actualité, sur des histoires inattendues ou sur l’existence de populations socialement exclues, stigmatisées, ou en prise avec les conséquences de conflits ou de dilemmes contemporains. Intrigué par la question du tabou, il a mené pendant plusieurs années, un travail sur les minorités sexuelles de la région des Grands Lacs publié chez «Neus» en 2020, dans un livre : «Ekifire». Au Kazakhstan, son travail au long cours mené de octobre 2019 à Juillet 2022, raconte la construction de la dernière République de l’Union soviétique, dans un contexte où le contraste entre aspirations contemporaines et héritage n’est nulle part plus élevé dans le périmètre post-soviétique. Son projet sur le lac Victoria en Afrique de l’Est, récompensé par un Visa d’Or Magazine et un World Press, s’intéresse au dilemme sous-jacent de l’existence des populations riveraines du lac : leur survie confrontée à la préservation de l’environnement. Ce point nodal est au coeur de son dernier projet consacré aux interactions entre la conservation du sanctuaire de biodiversité d’Udzungwa, en Tanzanie et la vie quotidienne des communautés limitrophes. Ce travail sera exposé au Festival Photo de La Gacilly de juin à octobre 2025. Ses reportages régulièrement présentés dans des festivals internationaux tels Visa pour l’image, sont parus ces dernières années dans de nombreuses publications françaises et internationales. Dates24 Avril 2025 14 h 00 min - 11 Juin 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuAtelier/Galerie Taylor7 Rue Taylor, 75010 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Obsession5 passage Charles Dallery 75011 Paris mar29avr(avr 29)14 h 00 minsam17mai(mai 17)19 h 00 minVincent GouriouLabourage et pâturageGalerie Obsession, 5 passage Charles Dallery 75011 Paris Détail de l'événementEntre la Bretagne et le Massif Central, Vincent Gouriou rencontre des paysans queers. Ensemble, ils prennent le temps de se connaître, de laisser la confiance s’installer entre eux. La question Détail de l'événement Entre la Bretagne et le Massif Central, Vincent Gouriou rencontre des paysans queers. Ensemble, ils prennent le temps de se connaître, de laisser la confiance s’installer entre eux. La question du temps est fondamentale ici puisque rien ne presse. Les corps sont accordés à celui du vivant: un temps long, ancestral. Au délà des moments passés ensemble, l’artiste s’infiltre dans le quotidien de chacune des personnes. Ainsi, les hommes photographiés font pleinement partie d’un écosystème qu’ils ont choisi: celui de la ferme et de ses alentours. Un milieu au sein duquel les corps, humains et plus-qu’humains, sont affectés par le vivant, au sens le plus large du terme. La neige, le vent, la pluie, le froid, la chaleur, les arbres, les fruits, les légumes, l’herbage, le foin, les lumières, la terre, tous les ingrédients fondamentaux de ces écosystèmes infusent et influent sur les corps. Une symbiose se fabrique entre les uns et les autres. Celle-ci se manifeste par le soin et l’affection des gestes, des regards attentionnés. Par l’image, Vincent Gouriou souligne la douceur des contacts: la main de l’éleveur sur la langue de la vache, la tendresse d’une caresse sur la joue d’un bélier, un corps nu dans un étang d’eau, le cou du cygne qui se love autour de celui du paysan, le corps à corps avec le cheval. Un peau à pelage/ plumage dont nous ressentons la dimension fusionnelle. L’artiste recherche aussi une sensualité érotique du vivant : les ondulations des troncs d’arbres, une main tenant une bogue de châtaignes, un bouton de rose gorgé d’eau, les roches. Une alliance collective est désirée. Une expérience amoureuse du vivant traverse les photographies. Celle-ci pourrait d’ailleurs s’inscrire dans le mouvement aussi théorique qu’artistique de l’écosexualité. Annie Sprinkle et Beth Stephens (artistes, militantes, chercheuses queer en Californie) en ont non seulement rédigé le manifeste, mais ont aussi une pratique quotidienne de cet amour inconditionnel du vivant. Avec une conscience écologique et féministe, elles engagent à aimer non plus la terre mère, mais le vivant comme un.e amant.e. Il s’agit alors de l’érotiser pour mieux le protéger. Annie Sprinkle et Beth Stephens écrivent en 2011 : « Nous sommes aquaphiles, terraphiles, pyrophiles et aérophiles. Nous embrassons sans vergogne les arbres, massons la terre avec nos pieds et parlons érotiquement aux plantes. Nous sommes des plongeurs nus, des adorateurs du soleil et des observateurs d’étoiles. Nous caressons les rochers, adorons les cascades et admirons les formes de la Terre. Nous faisons l’amour avec la Terre à travers nos sens.» Les photographies de Vincent Gouriou sont nourries de ces rapports sensoriels (dévorer une fraise à pleine bouche) et sensuels (les corps d’hommes nus fusionnent avec la végétation, les sols ou étendues d’eau). Un sentiment apaisant nous traverse à la vue des photographies qui attestent de manières plurielles d’agir dans nos lieux: la douceur, l’affection mutuelle, le refus de la domination, le compagnonnage, la tendresse, le respect, le soin et l’amour (parce qu’il en faut beaucoup … ). Julie Crenn « – Ce métier n’est pas pour les gens comme toi! – Les gens comme moi? Le voilà, plein de l’odeur du miracle d’une nouvelle vie. Lorsque le soleil se lèvera, il s’en ira la dissoudre dans l’eau du canal – Les gens comme lui? ff Depuis l’aube du monde, ils sont les passagers clandestins, relégués dans les coulisses des villes ou cachés au creux des chemins de campagne. Ils se sont bâtis là une société à leur image. Ils l’ont habillée de leurs sombres appétits et l’ont assaisonnée de leurs désirs multicolores. Beaucoup se sont réfugiés dans le ventre violent des villes, mais d’autres sont restés nichés dans les replis des campagnes. Ceux-là ont épousé la terre, ils la cultivent et prennent soin de sa progéniture. Ils se sont fait bergers ou bouviers et mettent au monde des milliers d’enfants. lis ont vécu là des éternités d’ostracisme avant que le vingtième siècle finissant, lassé des ghettos et des anathèmes, ne les éclaire enfin de ses lumières pour les révéler au monde. Libres, ils offrent leur beauté aux regards ébahis et se donnent à voir tels qu’ils sont. Là-bas, après avoir cherché à se voir dans un endroit plus confortable, ces deux ont renoncé et vont s’étreindre dans l’urgence et l’inconfort d’un sous-bois. Ailleurs, c’est tout au bout d’un long chemin de sable que d’autres se collent aux rochers encore tièdes. Leurs mains se cherchent et leurs coeurs battent au rythme de l’océan. Jean Chauzy Dates29 Avril 2025 14 h 00 min - 17 Mai 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Obsession5 passage Charles Dallery 75011 ParisOther Events Galerie Obsession5 passage Charles Dallery 75011 Paris(code rue 2369A - dans la cour à droite - porte de l'immeuble) mardi - samedi / 14h - 19h ou sur rendez-vous Galerie Obsession Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 Paris mer30avr(avr 30)13 h 30 minsam28jui(jui 28)18 h 30 minWilliam DanielsApatrideGalerie FAIT & CAUSE, 58 rue Quincampoix 75004 Paris Détail de l'événementPhoto : Bangladesh . Des pêcheurs se préparent à partir en mer, près du village de Shamlapur. Ce sont pour la plupart des réfugiés Rohingyas originaires du Myanmar. Considérés comme Détail de l'événement Photo : Bangladesh . Des pêcheurs se préparent à partir en mer, près du village de Shamlapur. Ce sont pour la plupart des réfugiés Rohingyas originaires du Myanmar. Considérés comme d’excellents marins, ils ont tendance à accepter de mauvaises conditions de travail du fait de leur situation vulnérable. © William Daniels Que se passe-t-il quand l’identité d’une personne est réfutée au point de la priver de toute existence ? Elle devient apatride (stateless). Il y aurait 10 millions de personnes apatrides ou à risque d’apatridie à travers le monde. Le droit international définit ces citoyens de nulle part comme des personnes « qu’aucun État ne considère comme [ses] ressortissant[s] par application de sa législation ». Savoir qui appartient à un État et qui n’en fait pas partie, qui a accès aux ressources et à une protection et qui en est privé, est un sujet brûlant dans notre époque imprégnée de crises identitaires et de populisme exacerbé. Pour Hannah Arendt, la citoyenneté est « le droit d’avoir des droits » . Dans Les Origines du totalitarisme, la philosophe décrivait le processus de déshumanisation auquel sont confrontés les apatrides : la citoyenneté devient une arme pour priver de droits ceux qui peuvent menacer des intérêts politiques, ethniques, économiques. Si leurs profils varient, les populations concernées partagent une tragédie commune. Sans existence légale, elles n’ont pas – ou peu – accès aux droits fondamentaux, comme l’éducation, la santé, le droit de vote, ni aux services bancaires ou à l’économie formelle. Des exclusions en cascade qui repoussent encore davantage ces individus fragilisés dans les marges et les rendent particulièrement vulnérables à diverses formes d’exploitation. Les réfugiés qui ont fui leur pays d’origine, poussés à l’exil par les guerres ou les persécutions, et qui ont perdu leur nationalité ou toute preuve de celle – ci, ou ceux dont le pays n’est pas reconnu à part entière, constituent les cas de figure les plus connus. Ainsi, les réfugiés palestiniens au Liban ou les musulmans Rohingyas chassés du Myanmar sont les incarnations les plus emblématiques de l’apatridie moderne. Mais elle a aussi un autre visage. Assez paradoxalement, elle menace des individus qui son t nés et ont toujours vécu dans le pays qu’ils considèrent le leur mais qui rechigne à leur reconnaître une existence légale. Discriminés de longue date et prisonniers de limbes administratifs, ceux – ci sont décrits par les chercheurs et ONG comme « à risque d’apatridie » mais leur calvaire est le même que celui des apatrides. William Daniels rencontre et photographie depuis plusieurs années des communautés apatrides – ou à risque d’apatridie – dans plusieurs pays. William Daniels , photographe documentaire français, travaille au long cours sur des populations en quête d’identité, et les stigmates du dérèglement climatique. Il est membre Explorer de la National Geographic Society, qui a financé la majeure partie du travail exposé. Il est l’auteur de 4 livres, dont Faded Tulips (2012, autoédition), un voyage dans la fragile démocratie post soviétique du Kirghizistan ; RCA (2017, Ed Clémentine de la Ferronnière), sur la République centrafricaine, l’ex colonie française en proie à une violence extrême et Wilting Point (2019, Imogène Ed,) une réflexion photographique sur la fragile condition humaine faisant dialoguer des images produites dans des zones conflictuelles. Son travail a été récompensé par deux world Press, un Visa d’or, le prix Tim Hetherington et le master award du festival la photographie éthique de Lodi. Dates30 Avril 2025 13 h 30 min - 28 Juin 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 ParisOther Events Galerie FAIT & CAUSE58 rue Quincampoix 75004 ParisOuvert du mercredi au samedi, de 13h30 à 18h30. Entrée libre Galerie FAIT & CAUSE Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Half Light 6 Mai 2021 13 h 00 min - 17 Juillet 2021 19 h 00 min En Banlieue Dahinden propose de découvrir les lauréats 2024 de leur prix photographique pour agir en faveur de l’environnement sur le thème du feu. Trois photographes sont présentés sur les murs de la Maison des Arts à Créteil. Organisez votre visite lors d’une journée ensoleillé pour profiter d’une promenade autour du lac, qui est à deux pas du MAC. MAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 Créteil ven25avr(avr 25)13 h 00 minmar27mai(mai 27)18 h 30 minUne autre empreinte Prix photo Dahinden 2024Le FeuMAC - Maison des Arts de Créteil, 1 Place Salvador Allende, 94000 Créteil Détail de l'événementPhoto : La colonne de fumée du Dixie Fire s’élève au dessus de Paradise, Californie, en juillet 2021. Au cours de ses trois mois d’activité, il a brûlé 390 000 hectares Détail de l'événement Photo : La colonne de fumée du Dixie Fire s’élève au dessus de Paradise, Californie, en juillet 2021. Au cours de ses trois mois d’activité, il a brûlé 390 000 hectares sur les massifs situés au nord de Paradise, et détruit plusieurs villes. – Juillet 2021. © Maxime Riché Agir en faveur de l’environnement Conscients de l’importance de notre responsabilité sociétale, Dahinden agit concrètement au quotidien pour réduire son impact environnemental et soutenir l’inclusion. Avec Une autre empreinte – prix photo Dahinden, nous travaillons pour promouvoir une création plus responsable, l’éco-conception dans le milieu artistique et pour sensibiliser les publics aux enjeux environnementaux. Produire des images a un impact ; comment agir pour réduire notre empreinte et apporter des solutions concrètes ? C’est la mission que se donne au quotidien le laboratoire Dahinden en privilégiant des impressions sans solvants ni UV ; l’utilisation de papiers Fine Art plus vertueux ou de supports bâches sans PVC et recyclables… Les lauréat·es de la quatrième édition du prix (2024) ayant pour thème « le feu »sont exposés au MAC de Créteil avec les travaux de Sophie Alyz, Aletheia Casey et Maxime Riché (prix du public). Maxime Riché Série « Paradise » Le 8 novembre 2018, le mégafeu Camp Fire ravageait Paradise, ville californienne de 26 000 âmes située à 140 km au nord de Sacramento sur les contreforts de la Sierra Nevada, en moins de quatre heures. Provoquées au lever du jour par un court-circuit sur un pylône électrique quasi-centenaire de la société Pacific Gas & Electric, ses flammes se sont propagées sous l’effet des vents forts, de la chaleur et d’une végétation sèche et abondante. Incendie le plus coûteux à ce jour aux États-Unis (10,8 milliards de dollars) et le plus meurtrier, Camp Fire a en quelques heures détruit 18 800 bâtiments, fait 86 morts – ainsi que plus de 50 victimes indirectes – et plongé nombre des habitants de la ville dans une précarité redoutable dont beaucoup souffrent encore à ce jour. Aletheia Casey Série « A Lost Place » « Ce projet est une méditation poignante et réfléchie sur les incendies de forêt dans le pays d’origine du photographe, l’Australie, qui relie son passé colonial à son avenir climatique précaire. À travers une série d’images manipulées, composées et recontextualisées, Aletheia Casey s’attaque à l’impact environnemental et personnel des incendies de forêt de 2019-2020 en Nouvelle-Galles du Sud, qui ont été parmi les plus importants jamais enregistrés dans le pays. Alors que ces incendies deviennent de plus en plus fréquents et graves en raison de la hausse des températures mondiales, le projet soulève la question de savoir comment le colonialisme et le changement climatique peuvent être liés. » Sophie Alyz Série « Chère Maman, ici tout va bien » « En juillet 2022 j’ai fait un séjour à Biscarrosse dans les Landes. L’après-midi de mon arrivée, l’incendie qui allait ravager 30 000 hectares de forêt en Gironde se déclarait à quelques kilomètres. J’étais initialement partie avec l’idée d’une série sur la manière dont les gens appréhendaient leurs vacances dans une ère post-covid et sur fond de guerre russo-ukrainienne, j’étais loin d’imaginer que ce projet allait finalement se muer en journal photographique autour du nouvel événement terrifiant que constituait ce gigantesque incendie. » Dates25 Avril 2025 13 h 00 min - 27 Mai 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuMAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 CréteilOther Events MAC - Maison des Arts de Créteil1 Place Salvador Allende, 94000 CréteilEntrée libre du mardi au samedi de 13h à 18h30 et les soirs de représentation MAC - Maison des Arts de Créteil Get Directions CalendrierGoogleCal Dans le Nord En Normandie, le Moulin Blanchard, inaugure sa saison photographie avec une exposition collective réunissant les photographes de l’agence Signatures. « Diagonale du Vide » est le fruit d’une résidence menée à Saint-Éloy-les-Mines, petite ville française désertifiée. Moulin Blanchard11 Rue de Courboyer 61340 Perche-en-Nocé sam19avr(avr 19)10 h 00 mindim25mai(mai 25)18 h 00 minLa Diagonale du PleinExposition collectiveMoulin Blanchard, 11 Rue de Courboyer 61340 Perche-en-Nocé Détail de l'événementPhoto : Saint-Eloy-Les-Mines © Photo Arno Brignon/Signatures Temps 1 de la saison au Moulin Blanchard L’agence Signatures présente « La Diagonale du Plein », une exposition collective née d’un projet Détail de l'événement Photo : Saint-Eloy-Les-Mines © Photo Arno Brignon/Signatures Temps 1 de la saison au Moulin Blanchard L’agence Signatures présente « La Diagonale du Plein », une exposition collective née d’un projet au long cours porté par quinze photographes de l’agence autour des mutations des petites villes françaises désertifiées, de leurs chutes à leurs tentatives de renaissance. Dans un contexte de désertification des centres-villes, de désindustrialisation, de recul des services publics, de prolifération de zones commerciales ou de lotissements, les photographes ont choisi de concentrer leurs regards sur Saint-Éloy-les-Mines, commune du Puy-de-Dôme, au coeur de la mal-nommée « diagonale du vide». Les photographes : Patrick Bard, Thierry Borredon, Sophie Brändström, Arno Brignon, Sandrine Expilly, Eric Facon, Mathieu Farcy, Raphaël Helle, Jérémie Jung, Xavier Lambours, Florence Levillain, Géraldine Millo, Laurent Monlaü, Michel Séméniako et Joanna Tarlet Gauteur ont documenté le théâtre sensible de SaintÉloy- les-Mines. Ils y ont séjourné régulièrement pendant deux ans, explorant le passé et le présent industriel de la commune, les mutations du territoire, les résistances, les espoirs, la résilience et les formes de réinvention portées par les habitants, le tissu culturel, associatif, et la municipalité. Le commissariat de l’exposition assuré par Frédérique Founès, directrice de l’agence Signatures a été réalisé en collaboration avec un comité de pilotage composé de Patrick Bard, Arno Brignon, Laurent Monlaü, Joanna Tarlet Gauteur et Dorothée Vappereau. L’exposition sera également présentée à Saint-Éloy-les-Mines (63) et à Paris en 2026. Et prochainement, la publication d’un ouvrage. L’agence Signatures, créée il y a 18 ans, réunit des auteurs aux écritures singulières. Elle accompagne aujourd’hui trente-cinq photographes aux univers riches et engagés, qui documentent la société contemporaine tout en affirmant leurs démarches artistiques. Elle défend ardemment une photographie exigeante et vivante ancrée dans le réel et remplit les rôles traditionnels d’une agence : diffusion d’archives, prise et suivi de commandes, production d’expositions, pour la presse, les entreprises, les institutions et les associations. Elle développe en parallèle une forte identité culturelle, portée par l’engagement et le regard de ses auteurs. L’agence Signatures et les photographes remercient chaleureusement les institutions, les organismes de gestion de droits collectifs, les associations, syndicats et entreprises partenaires. Grâce à leur soutien, l’aventure collective de « La Diagonale du Plein » a pu voir le jour. Dates19 Avril 2025 10 h 00 min - 25 Mai 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuMoulin Blanchard11 Rue de Courboyer 61340 Perche-en-NocéOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Raphaël Helle 19 Avril 2025 10 h 00 min - 25 Mai 2025 18 h 00 min Dans le Sud Une ode aux Océans avec les séries photographies de Manon Lanjouère et Laurent Ballesta au Musée Charles Nègre à Nice. À Aubenas, le centre d’Art contemporain rend hommage au photographe qui réunit avec brio l’humour et la poésie, Gilbert Garcin, disparu il y a 5 ans. Musée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 Nice sam26avr(avr 26)10 h 00 mindim07sep(sep 7)18 h 00 minManon LanjouèreLes Particules, le conte humain d’une eau qui meurtMusée de la Photographie Charles Nègre, 1 Place Pierre Gautier 06364 Nice Détail de l'événementPhoto : « Les Particules Asterionelopsis glacialis – Cotons-tiges © Manon Lanjouère – adagp, Paris 2025 » Manifeste poétique et photographique en faveur de la préservation des océans. Par Détail de l'événement Photo : « Les Particules Asterionelopsis glacialis – Cotons-tiges © Manon Lanjouère – adagp, Paris 2025 » Manifeste poétique et photographique en faveur de la préservation des océans. Par le biais de la technique photographique du cyanotype, et par une approche poétique et artistique, Manon Lanjouère développe une réflexion profonde sur la pollution des océans. Chaque image, par sa beauté plastique, invite à la contemplation mais aussi, par sa force visuelle, à l’action. Avec Les Particules, le conte humain d’une eau qui meurt, l’artiste Manon Lanjouère aborde le sujet de la pollution de l’eau par le plastique et ses conséquences dramatiques sur la planète, la santé et la vie de tous les êtres vivants. A travers des photographies inédites et des témoignages, Manon Lanjouère met en évidence l’omniprésence de particules de plastique invisibles dans nos corps et notre environnement, soulignant ainsi la nécessité de réagir rapidement et de prendre des mesures concrètes pour lutter contre cette pollution. S’inspirant de l’herbier British Algae d’Anna Atkins, ou encore des sublimes planches d’Ernst Haeckel sur Les formes artistiques de la nature, Manon Lanjouère utilise différents procédés photographiques comme le cyanotype pour représenter ce monde sous-marin. Elle se sert des déchets eux-mêmes – cotons tiges, stylo billes, brosses à cheveux… et autres objets en plastique retrouvés sur les plages pour reproduire la forme des espèces en voie d’extinction. Ainsi les stylos billes deviennent thalassionema nitzschiode et un simple élastique à cheveux, guinardia striata. Dates26 Avril 2025 10 h 00 min - 7 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 NiceOther Events Musée de la Photographie Charles Nègre Get Directions CalendrierGoogleCal Musée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 Nice sam05avr(avr 5)10 h 00 mindim28sep(sep 28)18 h 00 minLaurent BallestaMers et MystèresMusée de la Photographie Charles Nègre, 1 Place Pierre Gautier 06364 Nice Détail de l'événementPhoto : Plafond de glace, Îlot de la Dent, Terre Adélie, -5 m © Laurent Ballesta À l’occasion de l’UNOC 2025, le Musée de la Photographie Charles Nègre propose Détail de l'événement Photo : Plafond de glace, Îlot de la Dent, Terre Adélie, -5 m © Laurent Ballesta À l’occasion de l’UNOC 2025, le Musée de la Photographie Charles Nègre propose une exposition consacrée au photographe Laurent Ballesta . Laurent Ballesta illustre le monde sous-marin avec un regard à la fois naturaliste et artistique. Son œuvre photographique est une aventure esthétique comparable à celle des créateurs et performeurs, l’exigence sportive et scientifique en plus. Avec une sélection de 53 photographies, L’exposition Mers et Mystères composée en trois temps nous fait voyager sous les glaces de la Mer Adélie dévoilant la faune marine et des jardins profonds luxuriants d’Antarctique, assister au ballet de reproduction des mérous qui attirent plus de 700 requins la nuit dans un atoll du Pacifique, et découvrir les profondeurs d’un nouveau monde, d’une autre planète, la Planète Méditerranée. Dates5 Avril 2025 10 h 00 min - 28 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 NiceOther Events Musée de la Photographie Charles Nègre Get Directions CalendrierGoogleCal Château – Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine d’AubenasPlace de l’Hôtel de Ville, 07200 Aubenas jeu01mai11 h 00 mindim21sep(sep 21)18 h 00 minGilbert GarcinLa vie devant soiChâteau – Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine d’Aubenas, Place de l’Hôtel de Ville, 07200 Aubenas Détail de l'événementLe 1er mai, Le Château d’Aubenas inaugure une saison estivale placée sous le signe de l’imaginaire, oscillant entre rêve et réalité. Quatre expositions monographiques en explorent toute la puissance et Détail de l'événement Le 1er mai, Le Château d’Aubenas inaugure une saison estivale placée sous le signe de l’imaginaire, oscillant entre rêve et réalité. Quatre expositions monographiques en explorent toute la puissance et se déploient autour des univers singuliers de Gilbert Garcin (1929-2020), Sabine Moritz (1969), Corentin Grossmann (1980) et Ella Walker (1993). Avec cette rétrospective, Le Château d’Aubenas rend hommage à l’œuvre de Gilbert Garcin, dont l’univers poétique et surréaliste continue de fasciner. Né en 1929 à La Ciotat et après une longue carrière à la tête d’une entreprise de luminaires, Gilbert Garcin s’initie à la photographie au début des années 1990. À partir de moyens simples – une table, des décors minimalistes, des spots et un vidéoprojecteur – il élabore, depuis le « cabanon » du jardin familial transformé en un studio sommaire, un univers visuel singulier. Dans ses compositions en noir et blanc, Mister G., alter ego f ictif de l’artiste, incarne un Pierrot moderne. Gilbert Garcin explore avec humour les paradoxes de l’existence et offre une vision tendre et dérisoire de la condition humaine. Ses œuvres ont été notamment présentées aux Rencontres d’Arles, à la Maison Européenne de la Photographie à Paris et au Malmö Museum en Suède. Dates1 Mai 2025 11 h 00 min - 21 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuChâteau – Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine d’AubenasPlace de l’Hôtel de Ville, 07200 AubenasOther Events Château – Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine d’AubenasPlace de l’Hôtel de Ville, 07200 AubenasOuvert les mercredis, samedis et dimanches de 11h à 18h Château – Centre d’Art Contemporain et du Patrimoine d’Aubenas Get Directions CalendrierGoogleCal À l’Ouest La Galerie L’Angle (Handaye) fête cette année ses 7 ans d’existence, elle présente la célèbre photographe française, Dolorès Marat à travers une sélection iconique de tirages fresson. La photographe Francesca Todde nous plonge dans l’univers incroyable d’un éducateur d’oiseaux. L'Angle Photographie6 Rue des Citronniers, 64700 Hendaye ven02mai(mai 2)11 h 00 mindim08jui(jui 8)19 h 00 minDolores MaratL’arbre qui marcheL'Angle Photographie, 6 Rue des Citronniers, 64700 Hendaye Détail de l'événementPhoto : Les jambes du métro Saint-Paul © Dolores Marat Dolorès Marat pratique une photographie singulière, à son image, privilégiant la simplicité, l’instinct et la spontanéité. Ses clichés, capturés sans recadrages, Détail de l'événement Photo : Les jambes du métro Saint-Paul © Dolores Marat Dolorès Marat pratique une photographie singulière, à son image, privilégiant la simplicité, l’instinct et la spontanéité. Ses clichés, capturés sans recadrages, révèlent une réalité brute, souvent nocturne, où ses deux ingrédients majeurs: couleurs sourdes et flous énigmatiques, invitent à une exploration onirique. Chaque photographie devient un conte visuel, une plongée dans l’inconscient qui, par certains aspects, n’est pas sans rappeler l’univers cinématographique de David Lynch. La photographe transforme le quotidien en scènes surréalistes, où le rêve et la réalité se confondent. Ses oeuvres, à l’image de « l’arbre qui marche », « la femme aux gants » ou « le cowboy dans le cinéma », témoignent de cette capacité à saisir l’instant, à révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire. Dans ce voyage photographique qui transcende le visible, Dolorès Marat nous révèle grâce à une subtile connexion avec ses sujets, ce qu’elle perçoit intimement: leur vulnérabilité, leur réceptivité au monde et leur profonde solitude. Son art, imprégné d’une empathie viscérale, est teinté de mystère et de poésie, il captive et émerveille, offrant une expérience visuelle riche, introspective et libératrice. – Didier Mandart – L’ANGLE Que ce soit dans le désert ou dans le métro, à New-York, à Paris ou à Los Angles, à Palmyre ou aux Mureaux, sa vision unique transforme, transpose, devient sienne, onirique, en couleurs, et hors du temps. Je pense à l’art brut et à cette phrase de Georges Braque : « L’art est une blessure qui devient lumière. » – Sarah Moon, mai 2024 Le spectateur est sur un petit nuage, il touche au merveilleux grâce à ses images qui sont autant de petits miracles, d’invitations au rêve, de moments de grâce. – Magali Jauffret / Dolores, surface sensible de sa photographie / Editions Delpire & Co – 2024 En habile coloriste, cette “grande dame de la photographie” française, intime du tirage à la méthode Fresson, est une amoureuse de la nuit et du dérèglement chromatique. – Eric Reinhardt / Photo Poche – Actes-Sud, 2023 L’exposition « L’arbre qui marche », rassemble à L’ANGLE, plus de 40 tirages emblématiques du travail de Dolorès Marat : images de paysages, villes, personnages anonymes, animaux, fêtes foraines, zoos, stations de métro… réalisées à l’argentique, sur plusieurs années, tant en France qu’en Europe, aux États-Unis ou au Moyen- Orient. Les tirages signés par l’auteure et numérotés à 10 exemplaires sont réalisés par Sunghee Lee à l’atelier SHL, Arles (13), au format 30×53 cm sur papier japon Awagami Bizan white 300g – et au format 60×90 cm sur papier Arche BFK white 310g. L’exposition-vente des tirages de Dolorès Marat à L’ANGLE, est complétée par la présentation de ses ouvrages : – Lune rouge et autres animaux familiers / Éditions Fario – 2021 – Photo Poche n°172 / Éditions Actes-Sud – 2023 – Dolores Marat – Monographie / éditions Delpire & Co – 2024 Née en 1944, Dolorès Marat vit à Avignon. Autodidacte, elle débute comme apprentie chez Claude Froissard, photographe de quartier, puis est engagée comme laborantine et photographe au magazine Votre Beauté. Elle commence une oeuvre personnelle à presque 40 ans. Sa découverte du procédé Fresson en 1983 donne une orientation décisive à son travail d’auteur. Depuis, celui-ci a été régulièrement publié dans la presse (Le Monde Diplomatique, Libération, Les Inrockuptibles, etc.). Elle a publié de nombreuses monographies, la plupart épuisées: Rives, Marval, 1995 ; New York USA, Marval, 2002 ; Illusion, Filigrane, 2003 ; Mezzo Voce, Fario, 2021. Elle figure également dans la prestigieuse collection Photo Poche des Editions Actes- Sud. En 2020, Dolorès Marat a fait don de plus de 200 tirages à la MAP – Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine. Son travail, plusieurs fois exposé à l’international notamment à New-York et en Corée du Sud, a rencontré un vif succès aux Rencontres d’Arles en 2023 tout comme sa première exposition qui lui a été consacrée par une institution parisienne, à la Fondation Sozzani en novembre 2024. La même année, la photographe reçoit le premier Prix du livre Robert Delpire pour sa vision photographique distinctive, décrite comme une représentation authentique et instinctive du monde. Dates2 Mai 2025 11 h 00 min - 8 Juin 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuL'Angle Photographie6 Rue des Citronniers, 64700 HendayeOther Events L'Angle Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne ven25avr(avr 25)14 h 00 minsam28jui(jui 28)18 h 30 minFrancesca ToddeA sensitive educationGalerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud, 1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne Détail de l'événementLa photographe italienne Francesca Todde explore les possibilités d’empathie entre différentes espèces en se basant sur l’expérience de Tristan Plot, éducateur d’oiseaux. Tristan prépare les oiseaux à travailler pour le Détail de l'événement La photographe italienne Francesca Todde explore les possibilités d’empathie entre différentes espèces en se basant sur l’expérience de Tristan Plot, éducateur d’oiseaux. Tristan prépare les oiseaux à travailler pour le théâtre et le cinéma. Il a également développé le concept d’ornithothérapie pa la médiation et la transmission. Il pratique notamment le soutien thérapeutique en créant un contact entre les oiseaux et les personnes handicapées, les personnes âgées, ou en milieu carcéral. Sa méthode combine observation et respect des règles tacites existant entre les humains et les animaux. Elle est fondée sur l’initiation à la sensibilité des oiseaux qui est largement plus développée que la nôtre, les hommes ayant en partie oublié ces facultés spécifiques au cours de leur évolution. Ainsi, la position du corps, l’intensité du regard ou encore les intentions qui nous animent, ont pour les oiseaux une grande importance. Cette recherche photographique vise à comprendre comment l’échange et le partage de codes expressifs entre les humains et les animaux peuvent transformer leur relation et ainsi renouveler leur identité réciproque. Chaque image est imprégnée d’une douceur et d’une poésie qui rappellent la beauté et la fragilité des relations inter-espèces, à travers un regard profondément respectueux et poétique. La photographie page à page, nouvel événement consacré à l’édition photographique A l’occasion du vernissage, le Carré d’Art propose une rencontre avec Francesca Todde, au cours de laquelle elle évoquera les éditions Départ pour l’Image (Milan) qu’elle a co-fondée avec Luca Reffo en 2018. Cette communication lui donnera l’occasion d’évoquer son rapport à la forme imprimée des photographies et présentera le catalogue de cette maison d’édition. Cette soirée marquera le lancement de La photographie page à page, temps fort consacré à l’édition photographique qui se déroulera du 24 au 26 avril. Dates25 Avril 2025 14 h 00 min - 28 Juin 2025 18 h 30 min(GMT-11:00) LieuGalerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de BretagneOther Events Galerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud Get Directions CalendrierGoogleCal À l’Est Dans quelques jours, la commissaire d’exposition Catherine Merdy inaugure l’exposition « Et l’amour aussi » avec les photographies de Marie Docher, un travail qui redonne de la visibilité aux lesbiennes de France. Elle vient de publier « Pourquoi les lesbiennes sont invisibles » aux éditions du Seuil, à lire d’urgence! Galerie de l'ancienne Poste98 Grande Rue, 25000 Besançon jeu15mai10 h 00 mindim15jui19 h 00 minMarie DocherEt l'amour aussiGalerie de l'ancienne Poste, 98 Grande Rue, 25000 Besançon Détail de l'événementPhoto : Sophie (à gauche), 47 ans, est enseignante – chercheuse et autrice. Sarah, 34 ans, est chercheuse en sociologie. Montreuil (Seine-Saint- Denis), février 2022. A propos de cette photo Détail de l'événement Photo : Sophie (à gauche), 47 ans, est enseignante – chercheuse et autrice. Sarah, 34 ans, est chercheuse en sociologie. Montreuil (Seine-Saint- Denis), février 2022. A propos de cette photo Marie Docher écrit : « Si “un baiser lesbien est une révolution”, il se pratique encore peu en public, et encore moins face à un appareil photo. Avec Sarah et Sophie, nous sommes amies. Les images réalisées ce jour-là n’auraient pas été possibles autrement. Il fallait qu’elles se sentent en confiance. » © Marie Docher / Grande commande photojournalisme Il y a 10 ans, en 2012, la séquence politique dite « du mariage pour tous » nous a montré le manque de représentations des lesbiennes aussi bien dans le débat public que dans l’imaginaire collectif. Alors que nos corps, nos droits reproductifs étaient un enjeu central de la loi, nous étions quasi absentes des plateaux télés, radios et journaux. Etaient invi- tés des hommes, majoritairement, et des femmes opposées à la loi. Ce travail photographique veut créer les représentations qui manquent, faire des portraits, parler d’amour, de solidarités, d’engage- ment, de ce que 2012 a pu changer ou pas dans nos vies. J’ai souhaité rendre compte de la grande diversité de celles qui se disent lesbiennes, homos ou goui- nes, qui « aiment quelqu’un », qui se taisent, qui ont migré vers de plus grandes villes où qui sont restées en régions, de celles qui se sont mariées ou pas, de celles qui sont arrivées par la mer et qui, violées, accouchent ici, soutenues par d’autres les- biennes,…Tout est politique dans l’être au monde minoritaire, consciemment ou pas, et « l’amour » lesbien en terres hétéronormées est toujours une expérience complexe malgré de plus nombreuses représentations. Pour commencer ce projet, des femmes s’impo- saient, militantes, engagées. Elles sont des réfé- rences incontournables, pour l’histoire, pour les solidarités. Il y a 10 ans je n’aurais jamais participé à ce projet et me tenais loin des lesbiennes parce que je voulais rester tranquille, ne pas être «identi- fiée», «étiquetée». Mais la violence des débats m’a fait, comme beaucoup d’autres, sortir du bois, de l’ombre. Alors pour aller rencontrer toutes les autres femmes de ce projet je suis passée par les hétérosexuel·les car ce sont eux et elles qui connaissent des «les- biennes invisibles», une sœur, une tante, une voisi- ne. Il manque bien sûr celles que je ne rencontrerai jamais, qui ont refusé par peur, par rejet d’un projet mené dans un cadre institutionnel. Les lesbiennes se méfient souvent des institutions, comme tout groupe minoritaire. Nous avons parlé de ce que ces débats et le vote de la loi a changé dans leurs trajectoires, leurs manières de se penser, les mots pour se nommer. Être hors cadre, minoritaire et vivre dans un monde hétéronormé nécessite des mots pour se dire, des mots qui disent des épo- ques, des milieux et des parcours de vie. Les fem- mes qui ont participé à ce travail ne se réduisent pas au fait d’aimer les femmes, d’être lesbiennes, homos ou gouines. Elles sont bien plus, leurs iden- tités sont multiples. Mais elles ne sont surtout pas moins. Chaque image est une aventure construite ensem- ble, dans un lieu qu’elles choisissent. Il y a des couples, des familles, des célibataires, des poly- amoureuses, des enfants, des êtres dont j’admire le courage qui se racontent, qui pensent et imagi- nent l’amour. Marie DOCHER Commissaire d’exposition : Catherine Merdy Ces photographies ont été produites dans le cadre de la grande com- mande nationale « Radioscopie de la France : regards sur un pays tra- versé par la crise sanitaire » financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF. Dates15 Mai 2025 10 h 00 min - 15 Juin 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie de l'ancienne Poste98 Grande Rue, 25000 BesançonOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Photo de couverture : Le cheval vert, Paris © Dolorès Marat / L’Angle Photographies Marque-page0
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