Le Bleu du Ciel, centre de photographie et d’image contemporaine situé à Lyon, organise ce samedi 27 septembre la Nuit de la Photographie, à l’occasion du dernier jour de l’exposition de Philippe Chancel, L’Empire des signes. Vous pourrez participer à une rencontre autour de la photographie documentaire et assister à la projection des 14 photographes lauréat·e·s du Prix Bleu du Ciel 2025, dont l’appel à candidatures s’est clôturé fin août dernier. Venez découvrir les travaux des lauréat·e·s !

Lors de cette soirée, les 3 photographes qui seront exposé·es au Bleu du Ciel en décembre 2025/janvier 2026 seront annoncé·es et le nom du lauréat·e du prix spécial du jury sera dévoilé.

Lucie Hodiesne Darras / Lilou

© Lucie Hodiesne Darras

Lilou c’est le récit d’un grand frère hors-norme. Qui ne rentre pas dans des cases. Qui est en dehors des clous. Qui ne perçoit pas le monde comme les autres. Qui ne parle pas. Ce grand frère, c’est le mien. Et voici notre histoire. « Lilou, c’est le surnom que l’on a donné à mon grand frère Antoine. Comme l’héroïne de Luc Besson dans Le Cinquième Élément, il est quelqu’un d’exceptionnel, vivant dans un univers différent des autres. » Dans sa réalité propre à lui. Antoine est un adulte autiste âgé de 37 ans qui réside dans un foyer d’accueil médicalisé ne Normandie, près de Caen. Il a prononcé quelques mots jusqu’à ses quatre ans avant de s’enfermer complètement dans un monde de silence. Son bien-être passe par des rituels dans le temps et dans l’espace : des horaires fixes pour se lever, pour se promener ou pour se coucher. Il trouve un véritable apaisement lorsqu’il est au contact de l’eau et son bonheur est palpable lorsqu’il se promène dans la nature. Pour le mettre davantage en lumière pour qui il est, pour raconter son histoire, et pour sensibiliser les personnes à l’autisme, je cherche à exprimer son moyen d’expression, ses ressentis et sa vision du monde.La photographie devient l’instrumentalisation de son langage sans mots, un langage basé sur des images, des sensations et des émotions. Tout comme la photographie finalement.

Aurélien Goubau / Caucasus Harbor

© Aurélien Goubau

Les frontières ont toujours façonné l’histoire de l’Arménie. Les tensions, et la perpétuelle réparation et préparation qu’elles entraînent, traversent tous les aspects de la société civile, jusque dans les espaces les plus intimes. Cette année, les discussions pour un accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont fait naître un espoir et placé le pays dans une position historique : celle d’une paix possible. Mais les incertitudes, tant internes qu’externes, fragilisent ce processus. Dans ce contexte incertain, chaque foyer devient à la fois témoin des conflits passés et préparation aux possibles futurs. Comme un port, il accueille ceux qui reviennent et laisse partir ceux qui partent. Chaque maison se fait abri fragile, point de rencontre entre l’intime et le géopolitique.

Anne Mocaër / Avenue Royale

© Anne Mocaër

Depuis 2021, je photographie un quartier de Casablanca promis à la destruction. Le projet de l’Avenue Royale a été lancé il y a plus de trente ans. Pour qu’il voie le jour, il faut raser une partie de la médina extra-muros, déclarée insalubre. Plus de 11 000 ménages sont appelés à partir, loin du port, des petits boulots, des voisins, du cœur de la ville. Un urbanisme qui efface les vies fragiles au nom de la modernité. Dans ces rues éventrées, entre murs debout et murs effondrés, des hommes et des femmes tiennent, espèrent, bricolent leur quotidien. Je les ai photographiés entre deux mondes, deux temps, deux toits. Et dans ce chaos, la beauté surgit : dans une lumière, un geste, un regard droit malgré tout. Une dignité nue. Une forme de grâce, même au bord du départ. Ce travail raconte un monde suspendu et célèbre ceux qui résistent avec presque rien.

Camille Martin Juan / La mer est belle

© Camille Martin Juan

La mer est belle. Certes. Mais pour certains elle est un gouffre qui avalent les Hommes, ceux qui tentent la traversée vers le nord de la Méditerranée. En plein coeur de la tragédie, et malgré les corps et les âmes qui s’effacent, la beauté est dans ce qui persiste. Dans ceux qui cherchent et ceux qui sont trouvés. Dans les coeurs et les regards, la fierté et la résilience demeurent. Tout autour des ombres et des fantômes de ceux qui ont disparu, il y a la lumière de ceux qui restent. Ce projet s’articule autour de cinq triptyques, chacun représentant un moment de la journée, une forme de l’eau, et une émotion. Au centre de chaque triptyque, la mer, car elle est le personnage principal de cette histoire. Elle est un lieu, elle est une épreuve, mais elle ne brisera pas tout ceux qui la traversent. Malgré elle, des vies rayonnent encore. La mer est belle, certes, mais ces vies le sont encore plus.

Jeffrey Wolin / Faces of homelessness

© Jeffrey Wolin / Faces of homelessness

Homelessness is a worldwide problem. Living in Chicago, I am confronted with it every day. I see so many different faces, each with a unique and compelling story about how they wound up on the streets. Our society is moving in the direction of shredding the social safety net, which makes the lives of our most vulnerable fellow-citizens that much harder. I could have wandered the streets with my camera, but given the sensitive nature of this subject, I worked with non-profit organizations that deal with homelessness every day. This helps with the issue of informed consent. I’ve learned that homelessness takes many more forms than just living on the streets and that many other factors besides mental illness and drug/alcohol addiction are causes for this problem. In fact, most homeless are invisible. People live doubled up with friends or family; in short or long-term shelters; in hospitals or SRO’s (Single Room Occupancy hotels). There are homeless veterans; individuals and families who were evicted when their residences were foreclosed on; people who had sudden medical expenses that insurance didn’t cover, wiping out their life savings. Job loss, divorce, death of a spouse, domestic violence, lack of affordable housing all drive homelessness. There are working poor who live in tents or their vehicles because housing near their workplace is unaffordable. I interviewed individuals from a variety of circumstances and included their own words directly with their portraits.

Cécile André / Aiibota

© Cécile André

Altaï, Mongolie — Hiver 2025 « L’héritière et la chasseuse » À 16 ans, Aiibota défie l’ordre établi. Dans les steppes glacées de l’Altaï, elle pratique la chasse à l’aigle, art millénaire réservé aux hommes. Ce n’est pas un simple choix : c’est un acte de résistance, une manière d’affirmer sa place dans un monde façonné par le patriarcat. Ma série photographie une révolte silencieuse, enracinée dans la tradition mais tendue vers l’avenir. Aiibota n’imite pas : elle transforme. Elle incarne un féminisme enraciné, une jeunesse qui ne se contente plus d’hériter mais invente, affirme, reconstruit. Quand elle tend le bras à son aigle, ce geste devient manifeste : liberté, puissance, autonomie. À travers elle, c’est une génération que je célèbre — des femmes qui brisent les rôles imposés, puisent leur force dans la nature et dessinent d’autres horizons. Dans un monde bouleversé par les crises, ces héroïnes des marges offrent une alternative : savoir-faire, solidarité, résistance. Aiibota est l’une d’elles — libre, fière, insoumise.

Samuel Saada / Le Village de la Paix

© Samuel Saada

À la fin des années 1960, alors que les États-Unis sont secoués par la ségrégation et les luttes pour les droits civiques, un groupe d’Afro-Américains entreprend un exil radical. Guidés par Ben Ammi, ancien sidérurgiste de Chicago, ils quittent les États-Unis pour rejoindre la Terre Sainte. Après une traversée éprouvante et deux années passées au Libéria, confrontés à la malnutrition et à une extrême précarité, ils s’installent dans le désert du Néguev, à Dimona, où ils fondent le Village de la Paix. Dans cet environnement aride, ils bâtissent une société parallèle, fondée sur l’autosuffisance, la spiritualité et l’écologie. Végétaliens, adeptes de médecines naturelles, porteurs d’un héritage africain et hébraïque, ils incarnent une utopie fragile mais résolue. Pourtant, malgré plus d’un demi-siècle de présence, leur reconnaissance en Israël demeure incomplète. Sans conversion au judaïsme, beaucoup restent des étrangers administratifs, parfois menacés d’expulsion. En décembre 2022, je me suis immergé dans cette communauté. J’ai voulu capter leur présence, leurs visages, leurs silences. Mes portraits en moyen format révèlent la dignité et la vulnérabilité de ceux qui vivent à contre-courant. Le désert, omniprésent, reflète leur isolement autant que leur force. Rise to the Kingdom est un projet photographique qui interroge l’autodétermination, la résistance pacifique face à l’exclusion, et la persistance d’un rêve collectif dans un monde où la marge est une lutte.

William Daniels / Non fiction

© William Daniels

Pendant longtemps l’idée de catastrophe planétaire ou de fin du monde faisait référence à l’imaginaire, aux fictions, comme dans de nombreux blockbusters apocalyptique hollywoodiens. Mais après une pandémie inédite et la multiplication des records climatiques, ces notions se sont installées dans notre réel, où que nous vivons sur terre. Certes à conséquences moindres, les catastrophes climatiques ne se déroulent plus uniquement dans de lointaines nations asséchées ou dans les archipels submergés. Pourtant avec l’explosion des populismes et la résurgence des climatosceptiques – la voix des scientifiques est désormais inaudible. La science serait devenue une opinion parmi d’autres. La frontière entre réalité et fiction est une variable que chacun peut ajuster à sa guise et la crier sur les réseaux sociaux. Alors un peu comme un scientifique collectant machinalement des données, je réalise depuis l’année 2022, une sorte d’inventaire photographiques montrant les stigmates d’évènements climatiques exceptionnels dans un rayon proche de ma base (Paris – France) et où je peux me rendre avec une empreinte carbone limitée. Je travaille en évitant de réaliser des images « catastrophes ». Une tentative de sobriété à l’encontre de la dérive « spectacle » de la vie politique et culturelle, dont les conséquences sont catastrophiques pour l’environnement, mais aussi pour la démocratie et la paix sociale.

Gaëtan Sorensen / Waqf

© Gaëtan Sorensen

Ce projet, intitulé « Waqf », je le mène depuis 2017 à Naplouse (Palestine). Mes retrouvailles avec un ami et la nostalgie de sa terre natale ont constitué les premières raisons de mon intérêt. Le waqf (wafk) désigne, dans le droit islamique, une donation faite par un particulier à une oeuvre d’utilité publique ou à un ou plusieurs autres particuliers. Le biens devient alors inaliénable. Mon travail prend appui, d’abord, sur l’étude d’un waqfiyya qui est à la fois l’acte juridique et la carte sur lequel sont détaillées les bordures de chaque terrain. Je me rends sur les lieux afin de les photographier. Les images produites documentent la situation actuelle des parcelles. Je me mets ensuite en quête des propriétaires, des héritiers ou des habitants des parcelles. Les rencontres photographiées ou filmées, constituent une nouvelle strate documentaire révélatrice de la complexité de la situation, à la fois drame intime et collectif. Cette strate met en relation les données du waqfiyya, l’état actuel du terrain et la vision (mémorielle ou usuelle) de ces personnes. L’oeuvre travaille à faire croître les documents, les informations, les perceptions sur ces terrains ; en quelque sorte les faire voir et parler, et révéler ainsi leur complexe épaisseur de vie. En l’occurence, arpenter ses territoires et recueillir ou fabriquer des images qui font s’entrechoquer et dialoguer l’objectivité et la subjectivité, l’histoire et mémoire, le juridique et le biographique. Faire trace et lien.

Elsa Beaumont / Côté cœur

© Elsa Beaumont

Une communauté associative en Cévennes accueille des personnes démunies, marginalisées ou souhaitant expérimenter une autre façon de vivre ensemble. Plusieurs lieux permettent une circulation des personnes selon leurs besoins ou leurs situations. Côté cœur est un immeuble acheté il y a dix ans, à Alès, sa particularité est de se situer dans une ville fragilisée par la précarité, vestige d’une ère industrielle délaissée, aux portes des Cévennes. L’environnement urbain impacte la vie communautaire, l’immeuble donne sur un faubourg, la porte d’entrée figure une zone de flux tendu entre un dedans à préserver et un dehors incertain. Une dizaine de personnes y vivent, tout à la fois des personnes cherchant une solution d’hébergement dans l’urgence, et d’autres, installées depuis plus longtemps. Vivre dans la précarité impacte durablement l’état de santé psychologique et physique des personnes. Didier Fassin* questionne notre société sur la manière qu’elle a de traiter les vies de celles et ceux qu’elle situe à ses marges, que ce soit sur les terrains du travail précaire, de l’exil ou du milieu carcéral. Selon lui : « Une vie dévalorisée finit par produire une vie abîmée. » Mon approche photographique se construit dans le temps partagé, dans la durée et la rencontre. Je ne cherche pas à documenter ou à raconter des histoires individuelles mais plutôt à m’en imprégner afin de les faire ressentir ou percevoir.

Robin Tutenges / On Asphalt We Grow

© Robin Tutenges

Ukraine, 2023. Depuis le début de l’invasion russe, la jeunesse ukrainienne est étouffée, piégée dans une guerre sans issue. Au milieu du chaos et des angoisses, le skateboard est devenu un acte de révolte, une échappatoire, une fenêtre de liberté face à la violence quotidienne. Plus qu’un simple sport, il agit comme un remède aux traumatismes et un soutien psychologique vital pour une génération déboussolée. Aujourd’hui, les anciens terrains de jeu sont devenus les nouveaux champs de bataille, et les skateurs ukrainiens qui ne sont pas au front livrent un tout autre combat : recréer des habitudes et des espaces de vie dans ce temps en suspens de la guerre, marqué autant par l’urgence que par un ennui qui s’étire indéfiniment. Photographié à l’aide d’un appareil argentique des années 1990, ce travail donne à voir les temps morts d’une guerre qui a fracassé l’Europe à l’hiver 2022. Un pas de côté, qui délaisse la litanie des breaking news pour montrer comment le conflit reconfigure la vie au quotidien jusque dans ses aspects les plus triviaux. Le skate est ici un acte de résistance face à la violence imposée par la Russie. Le format panoramique, semblable aux dimensions d’un skateboard, figure cet horizon réduit, où la planche est désormais la seule ouverture: le temps de quelques tricks, ceux qui pourraient être des soldats échappent à la gravité.

Antoine Béguier / La révolte des grenades

© Antoine Béguier

Au Kurdistan iranien, la grenade n’est pas seulement un fruit : elle est un acte de résistance. Dans cette région montagneuse, frontalière et surveillée, les habitants oscillent entre deux destins : cultiver la grenade, fragile mais porteuse d’identité, ou devenir kolbar, passeur de marchandises au péril de sa vie. Les gestes de la récolte, les visages marqués et les paysages arides racontent une lutte silencieuse contre l’effacement. La beauté des fruits rouges contraste avec la dureté de l’horizon et la précarité des existences. Ici, géographie et géopolitique s’entrechoquent. Téhéran contrôle, Washington sanctionne. Entre deux, les routes de contrebande qui serpentent vers la frontière irakienne deviennent un horizon incertain : promesse fragile, risque permanent. Cette série documentaire explore l’ancrage de la révolte dans la terre et la mémoire, révélant la dignité de ceux qui persistent à faire vivre leur culture malgré l’adversité. Le chaos sublime des paysages, la beauté brute des villages et la vivacité de la grenade nourrissent une fierté tenace, une résilience qui refuse l’effacement.

Alexis Pichot / Les écureuil.e.s

© Alexis Pichot

Ce titre est apparu comme une évidence, dès mes premières rencontres avec ces militant.es que l’on surnomme les « écureuil.les ». Ces personnes s’opposent pacifiquement au projet autoroutier de l’A69, censé relier Castres à Toulouse, en s’installant dans le houppier -le cœur- des arbres, pour empêcher qu’ils soient abattus. J’étais fasciné de voir leur faculté à resurgir à chaque répression des forces de l’ordre. Ne pas se laisser abattre, croire en ses convictions, protéger les arbres et imaginer un monde où les humain.es seront plus en harmonie avec la nature. Ces valeurs ont continué à éclore à l’intérieur de moi et j’y ai vécu un engagement qui résonne, qui aligne ma vie, mon regard…de photographe. En novembre 2023, je suis arrivé au moment de l’installation d’un nouveau lieu d’occupation dit la Crem’Arbre, à Saïx dans le Tarn. C’était le neuvième depuis le début de la lutte contre ce projet. Sur les derniers, tous les écureuil.les étaient descendu.es suite aux répressions subi où des milliers d’arbres avaient déjà été abattus et des centaines d’hectares de terres agricoles avaient vu leur futur pétrifié. Jusqu’en septembre 2024, je suis venu tous les mois à la Crem’Arbre, à passer en moyenne six jours à vivre au rythme des habitant.es, de ma photographie et des forces de l’ordre. J’ai vu des personnes défendre ce bois et tenter d’empêcher l’abattage illégal de cette zone humide classée à fort enjeu environnemental.

Elsa Faudé / Kozmic blues

© Elsa Faudé

Dans la série Kozmic Blues, le voyage de Ronn, blues(wo)man d’origine cherokee, incarne à la fois la promesse et la désillusion du rêve américain. En quête de liberté et d’expression de son corps, Ronn s’affirme dans la Californie des années 1960, au cœur de la scène artistique où se croisent Kerouac et Ginsberg. La révolte beatnik devient alors source d’émancipation : nourri·e de blues, de jazz et de spiritualité vaudou, Ronn transforme son corps et son identité en manifeste vivant contre les normes sociales. Pourtant, leur héritage cherokee, leur transidentité et leur vie bohème les exposent au rejet et à la précarité. Chassé·e de Venice Beach par la gentrification, affaibli·e par la crise du COVID-19, Ronn, à 80 ans, a dû retourner au Kansas natal. Ce retour, loin d’être une défaite, devient une quête de beauté et de sérénité : renouer avec la terre des ancêtres, réancrer le corps dans une mémoire plus vaste, dépasser l’illusion d’un Californian Dream vidé de sens. Aujourd’hui, contraint·e de vivre à l’extérieur de la ville, dans un logement social, Ronn incarne à la fois la fragilité et la puissance d’une existence vécue en résistance. Dans son parcours, du lumineux à l’obscur, et inversement, se révèle une vérité : le corps affirmé reste une arme de beauté et de révolte, et le retour aux sources ouvre une autre promesse — celle d’une paix intérieure, où l’émancipation rejoint la sérénité.

INFOS PRATIQUES
La Nuit de la Photographie
16h – Accueil du public
17h – Rencontre : Exposer / éditer la photographie documentaire contemporaine, avec Danièle Méaux & Julie Noirot
18h30 – Café Photo avec Philippe Chancel & Michel Poivert & projection des travaux de Philippe Chancel
22h – Projection des lauréat·e·s du Prix Bleu du Ciel 2025
22h45 – Finissage de l’exposition L’empire des signes de Philippe Chancel
Le Bleu du Ciel – Centre de photographie et d’image contemporaine
12, rue des fantasques
69001 Lyon
https://lebleuduciel.net/

jeu15mai(mai 15)14 h 30 minsam27sep(sep 27)19 h 00 minPhilippe ChancelL'empire des signesLe Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine, 12, rue des fantasques 69001 Lyon

Photographie de couverture © Philippe Chancel

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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