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Partager Partager Chaque mois, dans notre rubrique Agenda, nous référençons des centaines de nouveaux événements photographiques en France. Alors que nous rentrons en pleine saison automnale, nous avons choisi de mettre en lumière une sélection spéciale de la rédaction : des expositions photographiques incontournables qui viennent tout juste d’ouvrir leurs portes à Paris et en région. Qu’il s’agisse de grands noms de la photographie contemporaine ou de jeunes talents à découvrir, ces rendez-vous culturels promettent de belles émotions visuelles. Et vous, quelles expositions prévoyez-vous de visiter en ce mois d’octobre ? À Paris Luc Delahaye Un Feu 2021 Tirage chromogène 195 x 269 cm © Luc Delahaye À Paris, la saison démarre sur les chapeaux de roue ! Les plus grandes institutions présentent leurs nouvelles expositions. Le 10 octobre, le Jeu de Paume consacre une vaste rétrospective à Luc Delahaye, retraçant 25 ans de création. Cela faisait 20 ans que Paris n’avait pas accueilli d’exposition consacrée à ce photographe majeur. La MEP – malgré la tourmente suscitée par le départ précipité de son directeur, Simon Baker – propose une plongée exceptionnelle dans la naissance de la photographie moderniste à travers le regard et la pratique du célèbre photographe américain Edward Weston. Le mahJ – Musée d’art et d’histoire du Judaïsme – remet en lumière l’œuvre de Denise Bellon avec une première rétrospective à Paris. Photographe humaniste, pionnière du photojournalisme et compagne de route des surréalistes, son travail reste pourtant méconnu. Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris ven10oct(oct 10)10 h 00 min2026dim25jan(jan 25)19 h 00 minLuc DelahayePhotographiesJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementPhoto : Luc Delahaye Un Feu 2021 Tirage chromogène 195 x 269 cm ©Luc Delahaye Né en 1962, grand photoreporter de guerre dans les années 1990, membre un temps de l’agence Détail de l'événement Photo : Luc Delahaye Un Feu 2021 Tirage chromogène 195 x 269 cm ©Luc Delahaye Né en 1962, grand photoreporter de guerre dans les années 1990, membre un temps de l’agence Magnum, Luc Delahaye fait partie d’une génération de photographes qui a retravaillé l’articulation entre pratiques documentaires et dimension artistique. Après avoir diffusé ses images, essentiellement par la presse et le livre d’auteur, il s’est tourné, à partir des années 2000, vers le grand format et le mur de la galerie, tout en conservant à ses images un ancrage documentaire et en continuant de traiter de sujets liés à l’actualité. Depuis plus d’une vingtaine d’années, ses photographies, le plus souvent de grande dimension et en couleurs, traitent d’un certain chaos du monde contemporain : de la guerre d’Irak à celle d’Ukraine, d’Haïti à la Lybie, des conférences de l’OPEP à celles de la COP, Delahaye met en parallèle le bruit du monde et le calme des instances censées le réguler. Parfois réalisées en une seule prise de vue et en instant, parfois véritables compositions assemblées par ordinateur pendant des mois, à partir de dizaines de fragments d’images, les photographies de Luc Delahaye sont toujours des rencontres, qu’elles soient immédiates ou différées, avec un réel. Un réel qu’il s’agit de montrer, dans une forme de retrait documentaire, sans démontrer : « Arriver par une forme d’absence, par une forme d’inconscience peut-être à une unité avec le réel. Une unité silencieuse. La pratique de la photographie est une chose assez belle : elle permet cette réunification de soi avec le monde ». L’exposition consacrée à Luc Delahaye est la première rétrospective à lui être consacrée à Paris depuis 2006 – année où il avait exposé à la Maison Rouge. Elle sera constituée d’une quarantaine de ses grands formats, d’une vidéo, et d’un certain nombre d’installations documentaires réalisées spécialement pour l’occasion. Commissaire : Quentin Bajac Dates10 Octobre 2025 10 h 00 min - 25 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisOther Events Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Jeu de Paume Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer15oct(oct 15)11 h 00 min2026dim25jan(jan 25)20 h 00 minEdward WestonModernité révéléeLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementPhoto : Edward Weston, Charis, Santa Monica (Nude in doorway), 1936 © Edward Weston Courtesy Wilson Center of Photography La MEP est fière de présenter, du 15 octobre 2025 au Détail de l'événement Photo : Edward Weston, Charis, Santa Monica (Nude in doorway), 1936 © Edward Weston Courtesy Wilson Center of Photography La MEP est fière de présenter, du 15 octobre 2025 au 25 janvier 2026, l’exposition Edward Weston — Modernité Révélée, une plongée exceptionnelle dans la naissance de la photographie moderniste à travers le regard et la pratique du célèbre photographe américain. Tirée intégralement de la prestigieuse collection du Wilson Centre for Photography, l’exposition retrace l’un des tournants décisifs de l’histoire de la photographie. Elle met en lumière le passage radical de Weston d’un style pictorialiste, raffiné, inspiré des codes de la peinture vers une esthétique moderniste épurée, précise et directe. C’est à cette époque que le photographe affine son style : il simplifie ses cadrages, élimine les artifices, privilégie les lignes, les formes, la lumière. Il photographie des objets ordinaires – coquillages, légumes, corps, pierres – avec une rigueur formelle extrême, transformant le réel en motifs visuels. Sa photographie devient langage, sculpture, regard. À travers plus d’une centaine de tirages d’époque, cette exposition inédite rassemble des œuvres iconiques, rarement – voire jamais – montrées à Paris. Aux côtés des chefs-d’œuvre de Weston, sont également présentées des pièces majeures du syle pictorialiste, signées notamment d’Edward Steichen, Alfred Stieglitz ou encore Anne Brigman, offrant ainsi une mise en perspective riche et inédite entre deux visions majeures de la photographie. Weston contribue à ce regard moderne en marge des circuits artistiques officiels. Il vit et travaille en Californie, voyage au Mexique, s’éloigne des centres de pouvoir et d’influence. Il ne cherche ni l’effet, ni la provocation, mais une justesse du regard, une forme de révélation silencieuse. Explorant toute la richesse de l’œuvre de Weston – des nus aux natures mortes, en passant par les paysages et les portraits intimes de ses proches collaborateur·ices, comme Tina Modotti – la MEP rend hommage à une figure majeure de la modernité photographique. Plusieurs de ses images les plus emblématiques y sont exposées dans leur version originale, tirées à la main par l’artiste lui-même. Conçue à partir d’une idée originale de Michael G. Wilson, l’exposition est co-curatée par Simon Baker, directeur de la MEP, avec Polly Fleury et Hope Kingsley du Wilson Centre for Photography. Dates15 Octobre 2025 11 h 00 min - 25 Janvier 2026 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisOther Events La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € La Maison Européenne de la Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal mahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris jeu09oct(oct 9)11 h 00 min2026dim08mar(mar 8)18 h 00 minDenise BellonmahJ - Musée d'art et d'Histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris Détail de l'événementPhoto : Denise Bellon, Autoportrait (détail) Paris, 1934 Tirage moderne Collection Eric Le Roy Le mahJ présente la première rétrospective à Paris, rassemblant près de 300 photographies, objets, lettres et publications, Détail de l'événement Photo : Denise Bellon, Autoportrait (détail) Paris, 1934 Tirage moderne Collection Eric Le Roy Le mahJ présente la première rétrospective à Paris, rassemblant près de 300 photographies, objets, lettres et publications, consacrée à Denise Bellon (1902-1999), photographe humaniste, pionnière du photojournalisme et compagne de route des surréalistes, dont l’œuvre singulier et méconnu court des années 1930 aux années 1970. Née à Paris dans une famille juive originaire d’Alsace et d’Allemagne, Denise Hulmann collabore au Studio Zuber, puis contribue à la fondation d’Alliance-Photo, première agence photographique de l’entre-deux guerres. Marquée par l’esthétique de la « Nouvelle Vision », elle réalise de nombreux reportages à l’étranger, dans les Balkans, en Finlande et en Afrique subsaharienne, ainsi que des commandes publicitaires d’une grande créativité. En 1940, elle épouse Armand Labin, journaliste juif d’origine roumaine qui entre dans la Résistance. Dissimulant sa judéité à Lyon pendant la Seconde Guerre mondiale, Denise Bellon y poursuit son activité et laisse un remarquable ensemble d’images sur la ville sous l’Occupation. Fin 1944, elle couvre le maquis républicain espagnol replié dans l’Aude pour Midi libre, fondé par Armand Labin à la demande du Mouvement de libération nationale. En 1945, elle réalise à Moissac un bouleversant reportage sur la maison des Éclaireurs israélites, qui fut un refuge pour les enfants juifs jusqu’en 1943 et accueillera des orphelins de la Shoah après la Libération. En 1947, elle rapporte de Djerba un remarquable ensemble d’images de la communauté juive de l’île. Liée depuis l’adolescence avec les sœurs Maklès – Sylvia qui épousera Georges Bataille puis Jacques Lacan, et Rose qui épousera André Masson, Denise Bellon fréquente le groupe Octobre et les surréalistes dès l’avant-guerre. André Breton lui confie ainsi de 1938 à 1965 la couverture des expositions surréalistes. On découvre les œuvres de Victor Brauner, Frederik Kiesler, Wolfgang Paalen, ou Sonia Mossé (déportée à Sobibor en 1943). Denise Bellon laisse aussi des portraits de nombreux artistes juifs de l’école de Paris – Moïse Kisling, Kurt Seligmann, Antoine Pevsner Bezalel Schatz – et d’écrivains dont elle est proche : Joë Bousquet, Simone de Beauvoir, Paul Bénichou, Joseph Delteil, Henry Miller ou Jacques Prévert. Grâce à sa familiarité avec le milieu cinématographique, on retrouve aussi les visages de Paul Grimault, Joseph Kosma, Nico Papatakis, ou les jeunes Marcel Marceau et Serge Reggiani. Ses filles aussi feront carrière dans le cinéma, Yannick comme réalisatrice, et Loleh comme actrice et dramaturge. En 1972, les derniers travaux de Denise Bellon sont des photographies de tournage de Quelque part quelqu’un, réalisé par Yannick. D’une exceptionnelle diversité, son œuvre se caractérise par une forte indépendance dans le monde de la photographie, et une grande curiosité, tant pour l’« ailleurs », que l’on retrouve dans ses reportages à l’étranger, que pour l’insolite proche, qu’il s’agisse d’un mariage gitan dans la Zone entourant encore Paris avant-guerre, ou du surréalisme dont elle suivra les évolutions. Rompant avec les conventions bourgeoises de sa famille, elle porte sur le monde un regard vagabond que l’on retrouve chez d’autres photographes juives de sa génération comme Lore Krüger, Gerda Taro, Denise Colomb ou Gisèle Freund. Dates9 Octobre 2025 11 h 00 min - 8 Mars 2026 18 h 00 min(GMT-11:00) LieumahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 ParisOther Events mahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 ParisDu mardi au vendredi : 11 h à 18 h / Samedi et dimanche : 10 h à 18 h mahJ - Musée d'art et d'Histoire du Judaïsme Get Directions CalendrierGoogleCal La période est également marquée par un fort engagement pour le reportage et le photojournalisme. Pour célébrer les 40 ans de RSF, l’exposition Photographier le monde de demain investit les grilles de la Tour Saint-Jacques en hommage au travail des photojournalistes à travers le monde. La Scam accueille quant à elle l’exposition de la lauréate du Prix Roger Pic, Véronique de Viguerie, avec Afghanistan, no (wo)man’s land. Enfin, les cinq lauréats 2025 du Prix Photo du CCFD-Terre Solidaire sont réunis au Point Éphémère du 3 au 26 octobre. Tour Saint-JacquesSquare de la Tour Saint-Jacques, 75004 Paris lun20oct(oct 20)8 h 00 minlun08déc(déc 8)22 h 00 minPhotographier le monde de demainExposition collectiveTour Saint-Jacques, Square de la Tour Saint-Jacques, 75004 Paris Détail de l'événementPhoto : Sebastiao Salgado, Le chaman Angelo Barcelos de la communauté de Maturaca, Brésil, 2014 À l’occasion de son 40ᵉ anniversaire, Reporters sans frontières (RSF) inaugure la tournée mondiale de son Détail de l'événement Photo : Sebastiao Salgado, Le chaman Angelo Barcelos de la communauté de Maturaca, Brésil, 2014 À l’occasion de son 40ᵉ anniversaire, Reporters sans frontières (RSF) inaugure la tournée mondiale de son exposition inédite “Photographier le monde de demain”, un hommage au travail des photojournalistes à travers le monde. Ce projet photographique majeur réunit le regard de 40 photographes internationaux sur trois grandes thématiques : l’environnement, l’exil et les crises. Pensée comme un manifeste visuel et engagé, “Photographier le monde de demain” documente la complexité des conflits contemporains et le courage de celles et ceux qui y sont confrontés. Face aux bouleversements climatiques, aux déplacements forcés et aux zones de crise, ces 40 regards nous rappellent l’importance vitale d’un journalisme libre, indépendant et pour l’intérêt général. “Dans un contexte où la liberté de la presse est de plus en plus menacée, RSF a voulu rendre hommage à tous ceux qui, sur le terrain, prennent des risques pour nous informer sans relâche. Ce 40e anniversaire est l’occasion de rappeler que défendre les journalistes, c’est défendre le droit de chacun à être informé. Cette exposition est un plaidoyer visuel pour une information libre, courageuse et indépendante. Thibaut Bruttin Directeur général de RSF Parmi les photographes dont le travail est mis en valeur dans cette exposition : Paula Bronstein, Samar Abu Elouf, Katie Orlinsky, Kiana Hayeri, Steve McCurry, et Paolo Pellegrin. Y figurent également des œuvres de Sebastiao Salgado, immense photojournaliste, disparu le 23 mai dernier, reconnu dans le monde entier pour son œuvre humaniste et ses reportages sur l’Amazonie et le génocide des Tutsi au Rwanda. L’exposition sera inaugurée le 20 juin 2025 à Berne, au siège du gouvernement de la ville, à l’occasion du True Story Festival. Elle voyagera ensuite à travers l’Europe, l’Amérique latine, l’Afrique et les États-Unis, avec des étapes dans des lieux emblématiques comme la galerie Hangar de Bruxelles, les Rencontres d’Arles, le Festival Gabo de Bogota, ou encore l’université Columbia à New York. Les 40 photographies seront accompagnées de panneaux thématiques et d’un livret numérique explicatif sur le travail des photographes. Dans chaque ville, des événements – vernissages, tables rondes, projections – permettront au public de rencontrer les auteurs des photographies et de mieux comprendre les enjeux actuels de leur profession. Exposition photo itinérante : 40 regards sur les grands défis du monde L’exposition photographique des 40 ans de RSF est organisée en trois grandes thématiques dont voici quelques extraits : 1. Environnement : témoins d’un monde en mutation Le reportage de Sebastiao Salgado en Amazonie débute en 1986. Ce premier contact avec le peuple Yanomami, l’un des plus grands groupes ethniques du Brésil, à la frontière avec le Venezuela, aura un rôle capital dans son travail. Par delà la frontière de la langue et des coutumes, un langage commun s’est progressivement établi, celui des émotions. 2. Crises : le journalisme en première ligne Ksenia Ivanova, Des manifestants repoussent les grenades lacrymogènes tirées par la police anti-émeute lors de manifestations de masse contre la suspension de l’intégration européenne de la Géorgie, Tbilissi, Géorgie, 2024. La nouvelle vague de protestations a commencé le 28 novembre 2024, après que le Premier ministre Irakli Kobakhidze a annoncé, par l’intermédiaire du parti au pouvoir pro-russe, Rêve géorgien, une suspension temporaire de l’intégration européenne de la Géorgie. 3. Exil : raconter le déracinement Fred Ramos, La famille Garcia, ayant fui le Honduras en raison des menaces, regardent du côté américain du mur, Mexique, 2018. Nicole Cruz et David Garcia regardent du côté américain de la frontière avec leur fils de 2 ans, Mateo, à Tijuana, au Mexique. Comme beaucoup d’autres, ils ont fui le Honduras face à la violence des gangs qui sévit dans la région centraméricaine, notamment au Salvador, au Guatemala et au Honduras. Premières étapes de la tournée de l’exposition : Berne (Suisse) – True Story Festival, 20 juin-1er juillet Bruxelles (Belgique) – Hangar Gallery, 26 juin-13 juillet Arles (France) – Les Rencontres d’Arles, 7 juillet-5 octobre Couthures (France) – Festival International du Journalisme, 11-14 juillet Bogota (Colombie) – Festival Gabo, 25-27 juillet Dakar (Sénégal) – Institut français, 1er septembre-1er octobre New York (États-Unis) – Université Columbia, 1er septembre 2025-30 juin 2026 Gothenburg (Suède) – Salon du livre de Gothenburg, 25-28 septembre Paris (France) – Grilles de la Tour Saint-Jacques, 20 octobre-8 décembre Dates20 Octobre 2025 8 h 00 min - 8 Décembre 2025 22 h 00 min(GMT-11:00) LieuTour Saint-JacquesSquare de la Tour Saint-Jacques, 75004 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal La Scam5 avenue Vélasquez 75008 Paris lun13oct(oct 13)9 h 30 min2026ven06fev(fev 6)17 h 30 minVéronique de Viguerie, Prix Roger Pic 2025Afghanistan, no (wo)man’s landLa Scam, 5 avenue Vélasquez 75008 Paris OrganisateurLa Scam - Société civile des auteurs multimedia Détail de l'événementPhoto : Kandahar, Afghanistan – Avril 2007. Les femmes de l’unité de police de Kandahar, guidées par Malalai Kakar, martèlent le sol, dissimulées sous des burqas pour récupérer des informations Détail de l'événement Photo : Kandahar, Afghanistan – Avril 2007. Les femmes de l’unité de police de Kandahar, guidées par Malalai Kakar, martèlent le sol, dissimulées sous des burqas pour récupérer des informations contre les talibans ou des hommes abusifs, volant au secours de leurs sœurs victimes de violences domestiques. Afghanistan, no (wo)man’s land de Véronique de Viguerie Depuis plus de trois ans, les fondamentalistes Talibans sont de retour au pouvoir. L’ancienne guérilla ultra rigoriste, adepte d’une application stricte de la charia et d’un code tribal plus rigide encore, a déjà constitué son nouvel État : l’Émirat Islamique d’Afghanistan. Pour les citadines afghanes, c’est un cauchemar éveillé. Un scénario science-fictionnel qui les confronte aux fantômes chassés vingt ans plus tôt en 2001. La doctrine talibane se calque sur son premier acte lugubre. Les femmes émancipées sont dans son viseur : les parcs, le salon de beauté, l’espace public, le voyage, le secteur public leur sont interdits. Un châtiment équivalent à ceux que les fondamentalistes leur infligèrent dans les années 90, punissant à cette époque d’autres velléités d’émancipation – celles insufflées par les communistes. À différents degrés donc, les deux dernières décennies n’auront été qu’une parenthèse pour les femmes afghanes. Une faille spatio-temporelle dans laquelle les États-Unis et l’Occident ont engouffré plus de cent milliards de dollars et bon nombre de leurs illusions civilisationnelles. L’ère démocratique est révolue. Les Afghanes sont plongées dans le noir, prises dans ce cycle mortifère qui, d’une décennie à l’autre, les encourage, puis les broie, avant de reprendre son cours bien cruel. Pourtant, à travers mon travail photographique, je refuse de les représenter uniquement comme des victimes soumises, figées dans la souffrance que leur impose l’histoire. Mon objectif capte aussi leur force, leur solidarité et leur courage : ces femmes qui, malgré l’oppression, continuent de lutter, de s’organiser et de prendre leur destin en main, défiant ainsi le regard que l’on porte trop souvent sur elles. Véronique de Viguerie Véronique de Viguerie, photojournaliste française née en 1978, couvre les zones de guerre les plus dangereuses. En 2008, son reportage sur les talibans en Afghanistan suscite un vif débat en France, révélant la complexité éthique du journalisme de guerre. Lauréate de plusieurs prix, dont deux Visa d’or en 2018, elle a documenté les conflits en Somalie, Irak, Syrie et Yémen. Son travail met en lumière les civils pris dans la guerre, notamment les femmes afghanes, qu’elle photographie comme des figures de courage et de résistance, défiant les clichés de victimisation. Le jury était composé de Corentin Fohlen (lauréat 2024 pour Sueurs et tremblements), Jacques Graf (photographe, membre de la commission des Images fixes de la Scam), Delphine Lelu (directrice adjointe du festival Visa pour l’image), Sandra Reinflet (photographe, présidente de la commission des Images fixes de la Scam), Guy Seligmann (président de l’association Scam Vélasquez). Doté de 5.000 € par la Scam, le Prix Roger Pic récompense un portfolio photographique témoignant d’un regard humaniste et généreux. Dates13 Octobre 2025 9 h 30 min - 6 Février 2026 17 h 30 min(GMT-11:00) LieuLa Scam5 avenue Vélasquez 75008 ParisOther Events OrganisateurLa Scam - Société civile des auteurs multimediaLearn More La Scam5 avenue Vélasquez 75008 ParisDu lundi au vendredi, de 9h30 à 17h30 Entrée libre sur présentation à l’accueil La Scam Get Directions CalendrierGoogleCal Point Éphémère200 quai de Valmy 75010 Paris ven03oct(oct 3)12 h 30 mindim26(oct 26)2 h 00 minRévélationLauréats du Prix Photo CCFD-Terre SolidairePoint Éphémère, 200 quai de Valmy 75010 Paris Détail de l'événementPhoto : © Lys Arango “Voir le monde en face”, telle est l’invitation du Prix Photo du CCFD-Terre Solidaire. Pour l’édition 2025, 402 photographes venus de 69 pays ont répondu à Détail de l'événement Photo : © Lys Arango “Voir le monde en face”, telle est l’invitation du Prix Photo du CCFD-Terre Solidaire. Pour l’édition 2025, 402 photographes venus de 69 pays ont répondu à l’appel. Il est temps de vous dévoiler les 5 photographes lauréats. Ils et elles ont été primés par un jury de professionnels mais aussi, pour la première fois, grâce à un Prix du Public. Un prix est remis, à titre posthume, au Palestinien Ismail Abu Hatab, tué par une frappe israélienne le 30 juin dernier à Gaza. Réchauffement climatique en Amazonie et au Guatemala, guerre en Palestine, détresse migratoire dans la jungle du Darién… Leurs travaux offrent un regard sans filtre sur un monde bouleversé par des crises multiples. Chaque lundi de septembre, plongez dans la série de l’un ou de l’une des photographes lauréates grâce à un article qui lui est entièrement dédié. Envie de découvrir les reportages primés en grand format ? Rendez-vous du 3 au 26 octobre 2025 au Point Ephémère à Paris pour l’exposition révélation. Federico Ríos Escobar, le chemin désespéré Prix du jury Au milieu de la jungle, entre la Colombie et le Panama, se trouve l’une des routes migratoires les plus importantes du monde. Unique passage entre l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, la région du Darién a déjà vu passer plus d’un million de personnes depuis 2021. Ils sont vénézuéliens, péruviens, haïtiens, cubains, mais aussi afghans ou chinois… et rêvent tous des États-Unis. Ils arpentent les chemins boueux dans un dénuement total, sandales au pied. Sur leur visage, la même expression : un mélange d’effroi et d’épuisement. Le photographe colombien Federico Ríos Escobar documente cette tragédie humaine depuis 2022 dans son projet Paths of Desperate Hope. Au Darién, l’espoir prend un chemin désespéré. Lys Arango, en attendant la récolte Prix du jury Comment survit-on quand il n’y a plus rien à récolter ? Cette question hante la photographe espagnole Lys Arango depuis son premier voyage au Guatemala en 2019. Pour son projet Until the Corn Grows Back, la reporter documente la faim qui ravage les populations indigènes mayas dans le « couloir de sécheresse ». « J’ai découvert un territoire abandonné, des familles qui survivent dans l’attente d’une pluie qui ne vient plus ou de l’aide d’un proche parti vers le nord. » Dans cette communauté, 80% des enfants souffrent de malnutrition chronique. Mais, les savoir-faire agricoles ancestraux continuent de se transmettre. Lalo de Almeida, le réchauffement de l’Amazonie Prix du jury Leur mode de vie est ancestral, leur lien à la nature indéfectible. Pourtant, les communautés indigènes d’Amazonie se retrouvent piégées dans leur propre forêt. En 2023 et 2024, la région a connu des épisodes de sécheresse extrême, faisant disparaître les cours d’eau, principale ressource et uniques voies de transport. Les conséquences pour les peuples riverains sont dramatiques. « Sans eau, ils sont complètement perdus, témoigne Lalo de Almeida. La vie s’arrête. » Le photographe brésilien souhaite poursuivre son projet Climate Change in the Amazon, en se concentrant sur les stratégies d’adaptation de ces populations, sur ce qu’elles inventent « pour échapper à la grande menace du réchauffement climatique ». Ismail Abu Hatab, résister au silence Prix spécial du jury à titre posthume Le Palestinien Ismail Abu Hatab a photographié les rives de la Méditerranée à Gaza, là où de nombreuses personnes déplacées par les conflits successifs tentent de survivre « entre le ciel et la mer ». Tentes de fortune déchiquetées par les vents, eaux souillées rendant la pêche impossible, menaces des bombardements… Le quotidien de ces hommes, femmes et enfants est rythmé par la peur. Mais malgré l’inquiétude et le dénuement, « la vie existe encore », tenait à souligner le reporter. Beyond the Sky and the Sea est le dernier projet d’Ismail Abu Hatab. Le photographe est mort dans une frappe israélienne à Gaza le 30 juin dernier. Il avait 33 ans. Natalya Saprunova, ce froid qui n’est plus éternel Prix du public Quand le givre fond, l’espoir disparaît. La photojournaliste française d’origine russe Natalya Saprunova travaille depuis 2022 sur le permafrost, cette couche de glace millénaire qui recouvre 20% de la surface continentale de la Terre. Elle s’est d’abord rendue en Yakoutie, une région de Sibérie, puis dans les territoires du nord-ouest canadien pour constater les dégâts du réchauffement climatique sur ces sols gelés. Par endroit, la glace a laissé place à des étendues d’herbe verte. Les terrains s’affaissent, les bâtiments s’effondrent. Les communautés autochtones sont menacées. Certains sont prêts à partir. Au-delà, la fonte du permafrost met en danger le climat de l’ensemble de la planète. Dates3 Octobre 2025 12 h 30 min - 26 Octobre 2025 2 h 00 min(GMT-11:00) LieuPoint Éphémère200 quai de Valmy 75010 ParisOther Events Point Éphémère200 quai de Valmy 75010 ParisOuvert tous les jours de 12h30 à 2h et le dimanche jusqu'à 22h Point Éphémère Get Directions CalendrierGoogleCal Du côté des galeries, les nouveautés sont également nombreuses. La galerie VU’ présente le travail au long cours de Vincent Catala sur le Brésil. Établi sur place depuis plus de quinze ans, il documente les territoires en marge des trois principales villes – Rio de Janeiro, São Paulo et Brasília – en interrogeant les contradictions du pays. La Galerie Rouge, qui vient de rendre hommage à Agathe Gaillard, l’une des premières galeristes photo en France, inaugure la première exposition personnelle en France de Sandra Eleta, grande photographe panaméenne. Brazil, Rio de Janeiro, 2017Jeune homme appuyé contre une fenêtre chez lui, Alto da Boa Vista, périphérie ouest de Rio. © Vincent Catala / Agence VU’ La Little Big Galerie propose une exposition poétique, Senbazuru, avec les œuvres de François Laxalt, qui présentera également une sélection de Petits Objets Photographiques. Enfin, la Galerie Sophie Scheidecker invite à une plongée dans l’histoire de la photographie à travers la démarche audacieuse d’Erwin Blumenfeld, où la photographie devient un véritable laboratoire de recherche artistique. Galerie VU'60 Av. de Saxe, 75015 Paris mer01oct12 h 30 minsam18(oct 18)18 h 30 minVincent CatalaÎle BrésilGalerie VU', 60 Av. de Saxe, 75015 Paris Détail de l'événementLes photographies de Vincent Catala ne coïncident pas avec les représentations classiques, voire offcielles, du Brésil. Les stéréotypes lumineux de joie, de rythme, d’exotisme, de prospérité ou a contrario de Détail de l'événement Les photographies de Vincent Catala ne coïncident pas avec les représentations classiques, voire offcielles, du Brésil. Les stéréotypes lumineux de joie, de rythme, d’exotisme, de prospérité ou a contrario de misère qui entourent ces discours ignorent le visage du pays que l’artiste présente dans ses images. Et c’est là que réside leur force. Île Brésil procède d’une expérience de longue durée. L’instant décisif est ici une construction lente et élaborée qui se confond intimement avec la vie du photographe, résidant au Brésil depuis 15 ans. Ces dix dernières années, il a patiemment radiographié les trois environnements principaux où il s’est enraciné. Le premier se situe dans la Zone Ouest de Rio de Janeiro, une périphérie distante des représentations habituellement associées à Rio. Le deuxième se joue dans le Grand São Paulo, l’immense périphérie circulaire de la plus grande ville d’Amérique latine. Le troisième a pour cadre Brasília (et son hinterland), une capitale miniature et périphérique par définition. En photographiant “l’infra-ordinaire” d’un monde désormais devenu le sien, Vincent Catala nous entraîne dans les marges anonymes des trois principales villes brésiliennes. Inlassablement parcourus à pied, en moto ou en bus, ces territoires ni misérables ni riches, immenses et peu densément peuplés, sont des espaces que l’on retrouve partout au Brésil, bien qu’ils ne soient jamais montrés. Dans ces lieux sans frontières ni centres, le sentiment d’isolement n’est pas seulement géographique, mais aussi subjectif, mental. La métaphore de l’insularité semble omniprésente. On éprouve la sensation d’une attente, peut-être d’une fatalité. Comme un instant figé avant l’imminence d’une éruption. De quoi s’agit-il ? Vincent Catala ne cherche pas à répondre à cette question, bien qu’il l’énonce dans ses photographies. Dans un texte puissant qu’il a consacré à Île Brésil, l’écrivain brésilien João Paulo Cuenca propose une explication. “Dans le pays qui n’a pas fait sa révolution et refuse de transformer définitivement en Histoire son passé esclavagiste et ethnocidaire, le progrès est une illusion, les droits ne sont pas garantis et le désespoir n’explose jamais. Les habitants sont comme prisonniers d’un présent permanent, sans conscience du passé ni projection vers un futur véritablement neuf”. Entre protocoles rigoureux de prise de vue à la chambre et errances instinctives, Vincent Catala capte l’ambiguïté d’un pays-continent où la lumière éclaire autant qu’elle occulte. L’ouvrage condense cette décennie d’exploration sous une forme qui épouse la complexité du projet. Il s’articule en trois cahiers en écho aux territoires traversés, pièces complémentaires d’un même puzzle. Sa construction invite à une lecture libre, restituant la temporalité dilatée et l’immensité des espaces photographiés. Vincent Catala convoque dans sa pratique photographie, texte, vidéo et installation sonore. Né à Paris, membre de l’agence VU’, il vit et travaille au Brésil depuis quinze ans. Sensible aux approches dans la durée, il s’intéresse à des territoires spécifiques, à la fois très définis mais complexes, qui donnent à voir une certaine représentation du monde, et où se joue l’idée d’une universalité à travers des rencontres et une géographie donnée. Ainsi des marges de la ville anonyme et d’un Brésil partagé entre une fatalité nourrie d’atavismes anciens et un désir profond de changement. Son travail a fait l’objet de diverses expositions, notamment à Paris Photo et à l’Institut Moreira Salles (São Paulo). Commencée en 2013, se déployant en trois volets et achevée en 2023, la série Île Brésil est à ce jour inédite. Les éditions Dunes lui consacrent une monographie qui sortira en septembre 2025. La galerie VU’ exposera une partie de ce travail du 1er octobre au 18 octobre 2025. Le Musée de la Photographie de Charleroi en exposera l’intégralité entre mai et octobre 2026. Dates1 Octobre 2025 12 h 30 min - 18 Octobre 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie VU'60 Av. de Saxe, 75015 ParisOther Events Galerie VU'60 Av. de Saxe, 75015 ParisOuverte au public du mercredi au vendredi de 12h30 à 18h30. Sur rendez-vous les autres jours. Galerie VU' Get Directions CalendrierGoogleCal La Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris jeu02oct(oct 2)11 h 00 minsam06déc(déc 6)19 h 00 minSandra EletaRegards au cœur du PanamaLa Galerie Rouge, 3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris Détail de l'événementLa Galerie Rouge est heureuse de présenter la première exposition personnelle en France de Sandra Eleta, grande photographe panaméenne. Sandra Eleta a consacré sa vie à mettre en lumière son Détail de l'événement La Galerie Rouge est heureuse de présenter la première exposition personnelle en France de Sandra Eleta, grande photographe panaméenne. Sandra Eleta a consacré sa vie à mettre en lumière son pays, le Panama, des années 1970 à aujourd’hui. Libre, indépendante, sincère et profondément spirituelle, elle utilise l’appareil photographique comme un moyen pour se connecter aux autres, mais aussi à sa propre humanité, dans une constante réflexion sur les relations sociales, les cultures et le respect vis-à-vis des sujets qu’elle photographie. Regards au Coeur du Panama présente quatre séries photographiques représentatives de son oeuvre humaniste et documentaire. La Servidumbre [La Servitude, 1975-1989], met en scène deux générations de serviteurs travaillant dans de riches demeures en Espagne et au Panama, deux pays qui sont alors des dictatures. Sandra Eleta y explore la relation entre pouvoir et servitude en les photographiant effectuant leurs tâches quotidiennes ou posant fièrement face à elle. À travers des poses volontairement provocantes, Eleta célèbre la dignité et la personnalité de ses modèles, plutôt que leurs fonctions. Elle perçoit aussi en ces femmes rebelles l’émergence d’une nouvelle génération moins soumise aux héritages de domination et représentante d’une ère nouvelle. La complicité entre photographe et modèles se lit dans l’intensité des regards et la simplicité désarmante de leur posture. La servidumbre prend une dimension politique lorsque le 20 décembre 1989, Sandra Eleta assiste à l’invasion militaire du Panama par les États-Unis : une nuit de chaos et de frayeur saisit à travers une image frappante qui clôt la série, celle de Romy, domestique tenant fièrement la seule arme disponible de la villa, le regard plein de défi. Dans un deuxième volet, l’exposition met à l’honneur la série la plus emblématique de l’oeuvre de Sandra Eleta, qui met en lumière Portobelo, village de la côte caribéenne où elle réside depuis les années 1970. Elle y photographie le quotidien, la culture et le patrimoine de ses habitants, les Congos, population descendante d’esclaves. Ses oeuvres, habitées par un désir de défendre la culture et la dignité de ses habitant.e.s, sont transfigurées par l’intensité des regards échangés entre la photographe et ses sujets. C’est aussi avec ces images, toutes en noir et blanc et dans leur format carré caractéristique, que naît l’identité photographique de Sandra Eleta. Elle y dévoile un monde spirituellement riche, loin des clichés misérabilistes, encore inconnu du public européen. Regards au Coeur du Panama présente également deux autres séries moins connues de la photographe mais tout aussi importantes. Las Campesinas [Les paysannes, vers 1976] retrace les efforts d’une mère et ses deux filles, récemment installées dans une vallée aride de la côte Pacifique, et qui tentent de survivre et de faire prospérer la terre sur laquelle elles vivent. Emberá: Hijos del Río [Emberá : les enfants du fleuve, 1998], est une série de portraits sur le peuple nomade Emberá, originaire de Colombie et déplacé par la colonisation espagnole. Sandra Eleta les photographie en relation avec leur environnement et notamment l’eau, élément central de la culture Emberá. « Le but de toute aventure créative est de communiquer et de partager… Mon travail est le résultat de mes expériences de vie ; il n’a rien à voir avec une étude de la société ou toute forme de complaisance. Il comporte probablement une approche sociologique, mais mon investissement émotionnel pour Portobelo est si fort que tout ce que je peux en dire, c’est que seul mon coeur régit sa loi… » Sandra Eleta Dates2 Octobre 2025 11 h 00 min - 6 Décembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 ParisOther Events La Galerie Rouge Get Directions CalendrierGoogleCal Little Big Galerie45 rue Lepic 75018 Paris jeu02oct(oct 2)14 h 30 minmer15(oct 15)19 h 30 minFrançois LaxaltSenbazuruLittle Big Galerie, 45 rue Lepic 75018 Paris Détail de l'événementLa grue est symbole de paix et de longévité. En japonais ‘Senbazuru’ représente un origami géant, composé de mille grues de papier associées sur un fil. La légende dit que Détail de l'événement La grue est symbole de paix et de longévité. En japonais ‘Senbazuru’ représente un origami géant, composé de mille grues de papier associées sur un fil. La légende dit que celui qui fabrique un Senbazuru peut faire un vœu qui sera exaucé par les Dieux. Sadako Sasaki n’a pas eu cette chance. Elle avait 2 ans quand elle a été irradiée lors du bombardement d’Hiroshima ; mais sa leucémie ne s’est déclarée qu’à l’âge de 11 ans. A l’hôpital, elle commence à confectionner des grues en papier, avec l’intention d’en faire mille et demander sa guérison aux Dieux. Elle utilise tout le papier disponible, cahiers d’écolière, paquets cadeau, papier toilette…. mais malheureusement elle meurt après avoir confectionné sa 644ième grue. Ses camarades de classe termineront son Senbazuru afin qu’elle soit enterrée avec. Dans son carnet intime, cette phrase : “j’écrirai la paix sur vos ailes et vous volerez à travers le monde pour porter ce message ». Faire de mille grues un objet photo unique, et espérer qu’il provoque chez les regardeurs la création de mille mondes, de mille rêves porteurs de paix, tel est mon projet. Petits Objets Photographiques Je présenterai lors de cette exposition mes nouveaux POPs pour Senbazuru : une collection de boites anciennes, uniquement du domaine médical en référence à l’histoire de Sadako, dans lesquelles je scelle un petit tirage original dans de la résine. Et pour certaines, quand la place le permet j’intègre par transfert d’encre un portrait de la jeune japonaise. Dates2 Octobre 2025 14 h 30 min - 15 Octobre 2025 19 h 30 min(GMT-11:00) LieuLittle Big Galerie45 rue Lepic 75018 ParisOther Events Little Big Galerie45 rue Lepic 75018 ParisConstance Lequesne vous accueille dans sa galerie du mardi au dimanche de 14h30 à 19h30, le samedi dés 11h, et sur rendez-vous Little Big Galerie Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Sophie Scheidecker14 Bis rue des Minimes 75003 Paris mar21oct(oct 21)14 h 00 minmar30déc(déc 30)19 h 00 minErwin BlumenfeldL'art d'un précurseurGalerie Sophie Scheidecker, 14 Bis rue des Minimes 75003 Paris Détail de l'événementDu 18 octobre au 20 décembre 2025 la galerie Sophie Scheidecker présente l’exposition « Erwin Blumenfeld. L’art d’un précurseur ». Erwin Blumenfeld (1897-1969) occupe une place à part dans l’histoire de Détail de l'événement Du 18 octobre au 20 décembre 2025 la galerie Sophie Scheidecker présente l’exposition « Erwin Blumenfeld. L’art d’un précurseur ». Erwin Blumenfeld (1897-1969) occupe une place à part dans l’histoire de la photographie du XXe siècle. Parcourant l’Europe et l’Amérique, il s’impose par une démarche audacieuse où la photographie devient un véritable laboratoire de recherche artistique. Artiste visionnaire, il a sans cesse cherché à explorer les limites de l’image, à interroger le rapport entre technique et perception, entre réel et interprétation. Dès les années 30, Blumenfeld se distingue par ses techniques de solarisation, de superpositions de négatifs et par ses jeux de lumière et de cadrage. Il ne se contente pas de reproduire le réel : il le transforme et invente ainsi un nouveau langage visuel. Son innovation se manifeste dans cette tension constante entre virtuosité technique et expérimentation. Dans ses photographies en noir et blanc dont la Femme est le sujet de prédilection, la lumière, le contraste et la composition sont travaillés avec une attention extrême, révélant les formes et les volumes de manière inédite. Ces images témoignent de sa capacité à renouveler les codes de la photographie, à introduire des effets surprenants tout en conservant une clarté visuelle et une force expressive qui les rendent immédiatement reconnaissables. Son travail établit ainsi un lien entre l’exploration technique et la recherche esthétique, donnant naissance à une raphie moderne, inventive et singulière. Blumenfeld a imposé une conception de la photographie comme espace d’exploration, capable de repousser les conventions et d’ouvrir de nouvelles perspectives. L’œuvre de Blumenfeld, fruit de cette expérimentation constante, montre combien l’audace et la curiosité peuvent transformer un médium, renouveler la manière de voir et ouvrir des chemins nouveaux à la créativité. Pour sa seconde exposition d’Erwin Blumenfeld, la galerie Sophie Scheidecker offre au spectateur une sélection exceptionnelle de photographies de cet artiste précurseur dont la modernité reste saisissante, plus de cinquante ans après sa disparition. Dates21 Octobre 2025 14 h 00 min - 30 Décembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Sophie Scheidecker14 Bis rue des Minimes 75003 ParisOther Events Galerie Sophie Scheidecker14 Bis rue des Minimes 75003 ParisOuvert du mardi au vendredi de 14h à 19h Galerie Sophie Scheidecker Get Directions CalendrierGoogleCal Dans le Centre Point blank © Laurent Lafolie L’Hôtel Fontfreyde – Centre photographique de Clermont-Ferrand s’apprête à consacrer sa prochaine saison à l’une des grandes figures du courant humaniste français : Willy Ronis. Cette nouvelle exposition sera l’occasion de dévoiler des tirages rarement montrés. La fabrique des éléments réunit quatorze artistes au cœur de la Sologne, dans la superbe Galerie Capazza, qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire. Les amateurs de procédés anciens ou alternatifs, tout comme les esprits curieux, y découvriront un panorama artistique aussi riche qu’exigeant. Cette exposition collective explore le médium photographique en en repoussant sans cesse les limites. Hôtel Fontfreyde - Centre photographique34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand mer15oct(oct 15)14 h 00 min2026dim08fev(fev 8)19 h 00 minWilly RonisPhotographiesHôtel Fontfreyde - Centre photographique, 34, rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand Détail de l'événementL’Hôtel Fontfreyde – centre photographique présente une exposition consacrée au photographe français Willy Ronis (1910-2009), réalisée à partir du fonds de la donation qu’il a faite à l’État en 1983. Détail de l'événement L’Hôtel Fontfreyde – centre photographique présente une exposition consacrée au photographe français Willy Ronis (1910-2009), réalisée à partir du fonds de la donation qu’il a faite à l’État en 1983. Organisée conjointement avec le Jeu de Paume et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, cette exposition rend hommage à cet artiste de renommée internationale, en dévoilant des photographies restées encore méconnues. « La photographie c’est l’émotion » : ainsi s’exprimait Willy Ronis, ce grand photographe qui fut, avec Robert Doisneau, Izis, Sabine Weiss … l’un des représentants du courant humaniste français. Parmi les images les plus connues de Willy Ronis, beaucoup relèvent de ce regard porté sur le quotidien pour élaborer des micro-récits à partir de personnages et de situations ayant pour cadre la rue. Aujourd’hui, ces images désormais érigées en « monuments » de l’histoire de la photographie trahissent moins l’existence d’un instant donné qu’une façon particulière de représenter l’utopie de l’unanimité humaniste : s’extasier devant la réalité et observer la fraternité des peuples. S’il est vrai que ses images souscrivent, dans une certaine mesure, à cette vision optimiste de la condition humaine, Ronis n’en édulcore cependant pas l’injustice sociale et s’intéresse aux classes les plus démunies. Sa sensibilité aux luttes quotidiennes pour survivre dans un contexte professionnel, familial et social précaire montre que les convictions politiques de Ronis, militant communiste, l’incitaient à un engagement actif, que ce soit par la production ou la circulation d’images de la condition et de la lutte ouvrières. On a généralement tendance à circonscrire la production de Willy Ronis au territoire français. Pourtant, même si la plupart de ses images les plus reproduites ont été prises en France, depuis sa jeunesse, Ronis n’a eu de cesse de voyager et de photographier d’autres lieux. Le style de Ronis reste intimement lié à son vécu et à son propre discours sur la photographie. Il n’hésitait pas à évoquer sa propre vie et son contexte politique et idéologique. Au fil de ses images et de ses textes,on découvre ainsi un photographe désireux avanttout d’explorer le monde, épiant en secret, attendant patiemment que celui-ci lui dévoile ses mystères. À ses yeux, l’important est davantage de recevoir des images que d’aller les chercher, d’absorber le monde extérieur plutôt que de le saisir et, de là, bâtir son propre récit. Cette exposition est coproduite par le Jeu de Paume et la Médiathèque du patrimoine et le photographie, Ministère de la Culture. Commissariat d’exposition, Matthieu Rivallin. Dates15 Octobre 2025 14 h 00 min - 8 Février 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuHôtel Fontfreyde - Centre photographique34, rue des Gras 63000 Clermont-FerrandOther Events Hôtel Fontfreyde - Centre photographique Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Capazza1 rue des Faubourgs 18330 Nançay sam04oct(oct 4)10 h 00 mindim07déc(déc 7)19 h 00 minLa fabrique des éléments13 grands noms de la photographie contemporaineGalerie Capazza, 1 rue des Faubourgs 18330 Nançay Détail de l'événementPhoto : Point blank © Laurent Lafolie « Parfois abstraites, parfois figuratives, toujours avides de rencontres entre le sujet et l’expérimentation photographique, les démarches proposées dressent un panorama vivant d’une certaine tendance Détail de l'événement Photo : Point blank © Laurent Lafolie « Parfois abstraites, parfois figuratives, toujours avides de rencontres entre le sujet et l’expérimentation photographique, les démarches proposées dressent un panorama vivant d’une certaine tendance picturale de la photographie actuelle. Soucieux de la question formelle, ces artistes tentent de renouveler notamment le regard sur la géométrie ou les faits de nature à l’aide de procédés anciens, alternatifs ou hybrides. » Éric Antoine et Laurent Millet Silvi SIMON Silvi Simon se consacre à un travail de photographie expérimentale tel que le chimigramme et l’anthotype. Les chimigrammes qu’elle présente sont issus de recherches chimiques préparées, parfois spontanées, et aussi provenant de chimies périmées tout comme les papiers photographiques, parfois très anciens et qui ont subit différents stockages non adéquats. Ces expériences amènent l’étonnement qui se précise dans des recherches plus approfondies mais qui laissent toujours une part à l’émerveillement. Elle développe ses recherches artistiques en manipulant des effets optiques avec la lumière et ou la chimie et propose autant d’ installations, de performances, que de photographies et de films argentiques ou numériques. Naohiro NINOMIYA « Taki : Les cascades sont pour moi un lieu de mystère où je ressens une présence indescriptible et inhumaine qui m’effraie et m’intrigue à la fois. Il existe une peinture intitulée « Peinture de la cascade de Nachi » qui, pendant 14 siècles, était censée incarner la divinité. La première fois que j’ai vu ce tableau, je n’ai rien vu d’autre qu’un élégant coup de pinceau sur une feuille de papier sur un fond sombre. Ce n’est qu’après que j’ai découvert tous les détails et la profondeur qu’elle contenait et j’ai renoué avec mon impression initiale et contradictoire de cascades. « Taki » est une traduction contemporaine de cette peinture. » Chris McCaw Après avoir repoussé les limites des supports photographiques analogiques avec son projet Sunburn, Chris McCaw, qui a commencé à travailler dans les chambres noires depuis qu’il a 13 ans, continue de repenser l’utilisation traditionnelle des matériaux photographiques, notamment avec son travail sur les films instantanés. Construisant toujours ses propres appareils photo, il manipule actuellement les mécanismes d’enregistrement des appareils. Robert Charles MANN Robert Charles Mann réalise des photographies abstraites qui ont la possibilité de porter de nombreux messages. Ce sont des énigmes nées pour être déchiffrées par le spectateur. Toujours à la recherche des phénomènes uniques produits par la lumière naturelle, la provenance des photographies de Robert est organique mais pas toujours identifiable. Elles produisent une expérience riche en rêves et induisent une exploration de la psyché. Pour atteindre ce but il utilise plusieurs appareils photo sans objectif. Ses appareils à sténopé fabriqués à la main suggèrent les objets plutôt qu’ils ne les représentent, en raison de la qualité particulière de l’image produite par le sténopé. Cette suggestivité comporte un profond mystère, que l’on ne découvre pas à la surface de l’image mais plutôt dans sa singulière représentation. Lucas LEFFLER À la croisée des genres, le travail de Lucas Leffler convoque le documentaire, l’expérimental et flirte avec la fiction. L’artiste oriente ses explorations vers les qualités minérales et chimiques de l’argent, à travers son projet Zilverbeek, où il part sur les traces du précieux métal rejeté par une entreprise de produits photographiques, mais aussi lors de ses récents re-enactments des célestographies d’August Strindberg ou des expérimentations au nitrate d’argent de Lilly Kolisko. Il examine les problématiques de l’alchimie et de l’anthroposophie, questionne les processus et matériaux hérités de longue date, et avec eux la place de l’humain et de ses rituels au sein de sa propre histoire, découvrant la qualité des liens ainsi créés. Laurent LAFOLIE Né en France en 1963, Laurent Lafolie est photographe depuis 1980. Les premières années de sa pratique l’ont amené à collaborer avec des metteurs en scène puis, à partir de 1994, avec des chorégraphes contemporains. Depuis l’année 2005 sa recherche est engagée dans des projets artistiques indépendants où s’opère un travail sur le mécanisme de perception des images. Également reconnu comme l’un des meilleurs tireurs de sa génération, il pousse l’expérimentation de la chimie, le choix des supports (washi, calque, soie, verre, céramique) et des processus de tirage (contact, platine, impression UV, estampe, émaillage, gravure laser) au rang d’enjeu artistique. Bertrand HUGUES Bertrand Hugues enfant passe de longues heures le nez dans l’herbe. Son père passionné d’entomologie et grand lecteur de Fabre l’initie à l’observation minutieuse de ce petit monde qui nourrit sa curiosité et son imaginaire. Il gardera de cet exemple la rigueur méthodologique et le goût de la belle langue, la sienne sera la photographie. Bertrand Hugues travaille avec une chambre photographique, choix évidemment délibéré car dans cette technique aucun réglage n’est automatique. Tout se construit manuellement, l’architecture de l’appareil autorise des mouvements de bascule et de décentrement qui permettent un travail sur la perspective et la mise au point. Aline HÉAU Aline Héau est une artiste visuelle française spécialiste du cyanotype sur verre. Depuis bientôt dix ans, son travail a pour objet la nature et plus particulièrement son esthétique. En 2016, elle commence son travail au long cours “L’Herbier bleu”, réalisé au cyanotype, procédé historiquement lié aux végétaux par le travail de la botaniste anglaise Anna Atkins, qui avait réalisé un alguier en cyanotypes, le premier livre photographique. “L’Herbier bleu” est un catalogage systématique des plantes qui poussent en milieu urbain, des adventices messicoles, du couvert herbacé, des invasives. En se rapprochant du travail de Karl Blossfeldt sur l’esthétique de la nature valorisée au rang d’œuvre d’art, elle magnifie la banalité du vivant. Claire DEWEGGIS Claire Deweggis est une photographe française vivant entre Venise et Paris. Diplômée en littérature, en esthétique et paysage, elle a exercé plusieurs métiers dans les domaines de l’édition et des arts plastiques, avant de se consacrer à la photographie. Son travail combine techniques historiques et singularité d’un tirage plastique contemporain, sensiblement texturé. Pour éprouver l’esprit des lieux, elle fait apparaître des éléments naturels symboliques tels que sels, ors, pollens, eaux, lumières, gemmes, végétaux, paysages, imagos où dominent abondance et densité – et absentés de l’homme, en s’appuyant sur une conviction poétique du monde. Dans un essai de dialogue avec l’épaisseur du temps, au travers de prises de vue longues ou mouvantes, ses compositions façonnent une esthétique instinctive, fibreuse, soyeuse ou froissée, transparente ou sonore, dans un geste méditatif. Anne-Lise BROYER Anne-Lise Broyer poursuit depuis plus de 20 ans un travail photographique singulier pouvant se résumer comme une expérience de la littérature par le regard en nouant très intimement lecture et surgissement d’une image, écriture et photographie comme en témoignent ses nombreuses éditions partagées avec Pierre Michon, Bernard Noël, Colette Fellous, Yannick Haenel, Jean-Luc Nancy, Suzanne Doppelt, Mathilde Girard, Léa Bismuth, Muriel Pic, Jean-Luc Germain, Colin Lemoine… Elle questionne également les zones de frottements et d’intersection entre la photographie argentique et le dessin à la mine graphite directement sur le tirage afin d’atteindre une zone de trouble dans la perception.En mariant ces deux gestes, en reliant l’oeil à la main, c’est une nouvelle langue qui s’invente. Anne-Lise Broyer crée ainsi des situations visuelles qui renvoie continuellement à l’image photographique et à son histoire technique. Anaïs BOUDOT Anaïs Boudot poursuit un travail autour des processus d’apparition de l’image et de l’exploration des techniques photographiques. Par des allers et retours constants entre argentique et numérique, accusant ou amenuisant la frontière qui les distingue, elle cherche à interroger les moyens qui font la spécificité de ce medium. En photographie elle crée des images hybrides, énigmatiques et hypnotiques, hors du temps et au plus proche du ressentir. Le paysage et la lumière sont au cœur de ses préoccupations. Vécus comme espaces mentaux, du domaine de la remémoration, les frontières entre espace et temporalité y sont poreuses. Patrick BAILLY-MAÎTRE-GRAND Après des études scientifiques et dix années consacrées à la peinture, Patrick BAILLY-MAÎTRE-GRAND travaille avec les outils photographiques depuis 1980. Ses œuvres, strictement analogiques, argentiques noir & blanc, se caractérisent par un imaginaire ludique, associé à un goût pour les technologies complexes telles que le Daguerréotype, la périphotographie, la strobophotographie, les virages chimiques, les monotypes directs, les rayogrammes et d’autres inventions de son cru. Fuyant la notion de la perspective, ses images, bien que très sophistiquées pour leur élaboration, ont la simplification de proverbes visuels, épurés comme des haïkus. Éric ANTOINE Depuis 15 ans, Éric ANTOINE concentre principalement son travail sur les expérimentations à l’aide de procédés anciens ou hybrides et particulièrement la technique du collodion humide. Ces images d’une finesse rare, sur verre, fragile résultat d’un travail laborieux, contrent fermement le « déluge numérique » contemporain et se penche sur une approche tangible de la photographie. À l’occasion de La Fabrique des Élément, il présentera son nouveau travail, « Les Dentelles ». Il s’agit d’un autre questionnement sur les propriétés intrinsèques de la photographie. La série, issue d’un procédé hybride entre peinture sur papier ancien et tirage photographique s’inspire de panoramas de chaines montagneuses et, en s’aidant un jeu positif/négatif pose cette question: où commence le photographique? Commissaire d’exposition : Éric Antoine Dates4 Octobre 2025 10 h 00 min - 7 Décembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Capazza1 rue des Faubourgs 18330 NançayOther Events Galerie Capazza1 rue des Faubourgs 18330 NançayOuvert du 23 mars au 07 décembre 2025 les samedis, dimanches et jours fériés 10-12h30 14h30-19h et sur rendez-vous toute l'année sur simple appel au +33 (0)2 48 51 80 22 Galerie Capazza Get Directions CalendrierGoogleCal À l’Ouest Fjord de glace de Qooqqut au sud-ouest du Groenland © Juliette Pavy – Collectif Hors Format Derrière la beauté des images se cache une réalité bien plus sombre : la photographe Juliette Pavy a mené une enquête au long cours sur les communautés inuites, et plus particulièrement sur les impacts invisibles mais dévastateurs de la pollution au mercure dans l’Arctique. Son exposition est présentée du 3 octobre au 23 novembre au Kiosque de Vannes. L’exposition de Gabrielle Duplantier poursuit son itinérance et s’installe au Centre Claude Cahun. Une occasion pour le public nantais de découvrir un travail à la fois intime et lumineux. Le Kiosque Espace d’exposition dédié à la photographieEsplanade Simone Veil - Rive droite du port - 56000 Vannes ven03oct(oct 3)10 h 00 mindim23nov(nov 23)18 h 00 minJuliette PavySous la glace de l'Arctique, le mercureLe Kiosque Espace d’exposition dédié à la photographie, Esplanade Simone Veil - Rive droite du port - 56000 Vannes Détail de l'événementPhoto : Fjord de glace de Qooqqut, Groenland, mai 2023. Aujourd’hui, les Inuits sont aux premières loges du réchauffement climatique. Ces dernières années, la fonte des glaces bat tous les Détail de l'événement Photo : Fjord de glace de Qooqqut, Groenland, mai 2023. Aujourd’hui, les Inuits sont aux premières loges du réchauffement climatique. Ces dernières années, la fonte des glaces bat tous les records. La calotte glaciaire du Groenland a perdu 4 700 milliards de tonnes en 20 ans. © Juliette Pavy – Collectif Hors Format Depuis 2023, la photographe Juliette Pavy explore au coeur des communautés inuites les impacts invisibles mais dévastateurs de la pollution au mercure dans l’Arctique. Fruit d’une enquête photographique au long cours, son travail documentaire met en lumière les conséquences environnementales et sanitaires de cette crise silencieuse. Le niveau de mercure dans l’Arctique a été multiplié par dix au cours des 150 dernières années. Il s’est accumulé dans l’atmosphère, les océans, les glaciers et surtout dans le pergélisol (terre gelée, en anglais on le nomme « permafrost »), qui constitue le plus grand réservoir de mercure de la planète. Initialement stocké naturellement par le biais des éruptions volcaniques au cours des 25 000 dernières années, le mercure provient aujourd’hui principalement de nos industries polluantes telles que les centrales électriques au charbon, la métallurgie et les activités minières. Il se retrouve ensuite piégé en Arctique lors du transport longue distance réalisé par les vents et courants. L’Arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste du monde, le pergélisol y dégèle et libère le mercure que ce dernier contient. Le mercure se répand alors sous sa forme toxique (le méthylmercure) dans les sols et les eaux de la région, puis chez les humains à travers la chaîne alimentaire. L’impact est dévastateur sur l’environnement et la santé des peuples de l’Arctique. L’exposition au mercure peut être toxique pour le système nerveux, digestif, immunitaire, le foie et les reins. Elle augmente le risque de maladies cardiovasculaires et nuit au développement du foetus chez les femmes enceintes… Un reportage réalisé dans le cadre de la Bourse Françoise Demulder du festival Visa pour l’Image. Photographe documentaire, Juliette Pavy est diplômée de la filière photojournalisme de l’EMI CFD de Paris sous la direction de Julien Daniel et Guillaume Herbaut. Elle collabore régulièrement avec la presse comme Le Monde, Libération, The Guardian, The Atlantic… En parallèle, elle développe une approche documentaire de la photographie sur des sujets environnementaux et sociétaux principalement en Arctique. En 2020, Juliette Pavy cofonde le Collectif Hors Format. En 2022, elle est lauréate de la Grande commande nationale de la BNF et du ministère de la Culture. L’année suivante, elle obtient le prix de l’Union des Photographes Professionnels (UPP) et la bourse Françoise Demulder de Visa pour l’Image pour son reportage sur la stérilisation forcée des femmes du Groenland. En 2024 elle est nommée « Photographe de l’année » aux Sony World Photography Awards (SWPA). Son travail a été exposé dans des festivals comme L’Oeil Urbain, Visa pour l’Image, Escales Photos ou Les Femmes s’exposent. En 2025, Juliette Pavy sort son premier livre «Spirales, une enquête photographique sur la stérilisation forcée des femmes Groenlandaises» édité par Four Eyes Editions. Ce travail a reçu la bourse The Eyes du premier Livre Photo. Dates3 Octobre 2025 10 h 00 min - 23 Novembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe Kiosque Espace d’exposition dédié à la photographieEsplanade Simone Veil - Rive droite du port - 56000 VannesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Centre Claude Cahun pour la photographie contemporaine (anciennement Galerie Confluence)45 rue de Richebourg 44000 Nantes sam11oct15 h 00 min2026dim11jan19 h 00 minGabrielle DuplantierWild RoseCentre Claude Cahun pour la photographie contemporaine (anciennement Galerie Confluence), 45 rue de Richebourg 44000 Nantes Détail de l'événementAprès Volta, son ouvrage incontournable, imprimé deux fois et à nouveau épuisé aujourd’hui, et Terres basses, livre plus sombre où elle évoquait la mort de sa mère, Gabrielle Duplantier revient Détail de l'événement Après Volta, son ouvrage incontournable, imprimé deux fois et à nouveau épuisé aujourd’hui, et Terres basses, livre plus sombre où elle évoquait la mort de sa mère, Gabrielle Duplantier revient avec un nouveau projet, Wild Rose, qui renoue avec une photographie lumineuse, celle qu’on avait découvert dans Volta. Après une série de voyages et l’épisode du confinement, Gabrielle Duplantier est de retour dans la maison familiale, au milieu des bois et à proximité d’un lac. Elle y construit sa propre maison, comme un refuge, un radeau. Cet endroit lui permettra de se retrouver, d‘être vraiment elle-même… Dans ce lieu sauvage gravite tout un petit peuple, la famille, les amis, les enfants… entourés par une nature matricielle qu’elle photographie avec grâce. Portraits allégoriques, paysages habités, animaux messagers on retrouve ici tout ce que l’on aime dans la photographie de Gabrielle Duplantier. « Après la crise du Covid, sans réfléchir, j’ai quitté la ville où j’habitais pour m’installer dans une partie indépendante de la vieille maison de famille où vit toujours mon père. Ma vie d’avant a eu besoin que je la quitte. Comme un appel, comme un radeau, la maison dans sa cuve de verdure est devenue mon univers ; soigner la bâtisse abîmée, affronter des ronciers monstres, cohabiter avec la vie des bois, les absences, faire du feu. C’est dans la forêt que je me sens invincible. » Une exposition co-produite avec La Chambre (Strasbourg) et le Carré d’Art (Chartres de Bretagne), membres du réseau Diagonal. Biographie Gabrielle Duplantier est une photographe franco-américaine-açorienne née en 1978. Elle grandit au sud des Landes, dans une famille multiculturelle et marginale. Dès son plus jeune âge, elle danse, écrit, peint : ses questionnements trouvent corps dans la création artistique. Puis, un jour, elle tombe sur l’un des nombreux appareils Nikon qui trainent dans la maison. Glisser l’oeil dans le viseur lui ouvre une nouvelle voie excitante pour contempler et interpréter le monde, les objets, les paysages, les visages. Après ses études en Arts Plastiques et en Histoire de l’Art à Bordeaux et Toulouse, elle s’investit pleinement dans la pratique de la photographie. Son travail personnel est dès l’origine inspiré par les territoires proches et le portrait. Paysages étranges, instants crépusculaires, portraits puissants et fragiles, son univers photographique semble volontairement détaché de toute réalité sociale ou temporelle. Elle poétise le monde qui l’entoure dans des noirs et blancs sensuels, où s’entremêlent brume vaporeuse et des rayons de lumière tranchantes. Elle crée ainsi un univers mystérieux, emmenant le spectateur dans une troublante rêverie. Sans relâche, Gabrielle poursuit l’affirmation, inquiète en même temps qu’obstinée, de son point de vue de sujet, moins attaché à figer la réalité qu’à lui réclamer un droit de regard. Son travail fait l’objet de nombreuses expositions et publications en France et à l’étranger. Elle a publié divers ouvrages, tels que Chapelles du Pays basque et La mer console de toutes les laideurs avec l’écrivain Marie Darrieussecq aux Editions Cairn, ou encore Les enfants d’ici aux Editions Lezards qui bougent. Depuis 2014, elle collabore étroitement avec les éditions Lamaindonne pour ses livres Volta (2014) réédité en 2021, et Terres Basses (2018) ainsi que son troisième ouvrage Wild Rose, publié en 2024. En 2018 elle figure dans l’exposition historique autour d’une Photographie qui tremble au Musée Botanique à Bruxelles Eyes Wild Open, et en 2022 elle est choisie pour la residence annuelle du festival ImagesSingulière à Sète. Gabrielle Duplantier est membre du projet Collectif Temps Zéro, un projet artistique associant du son à des images photographiques ou filmiques. Dates11 Octobre 2025 15 h 00 min - 11 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre Claude Cahun pour la photographie contemporaine (anciennement Galerie Confluence)45 rue de Richebourg 44000 NantesOther Events Centre Claude Cahun pour la photographie contemporaine (anciennement Galerie Confluence)45 rue de Richebourg 44000 NantesOuvert du mercredi au samedi, de 15H à 19H et sur RDV Centre Claude Cahun pour la photographie contemporaine (anciennement Galerie Confluence) Get Directions CalendrierGoogleCal Au Sud Quelques mois après sa mort, les amoureux du travail de Sebastião Salgado, pourront retrouver l’un de ses projets majeurs « Genesis » à la Villa Tamaris de la Seyne-sur-Mer. Un travail qui est à la fois un hommage à la nature souveraine mais aussi un appel à la préserver. Et pour finir, le photographe Thierry Cohen, connu pour ses « Villes éteintes », présente sa nouvelle série « Carbon Catchers » à la Maison départementale de la nature du Plan. Cette oeuvre nous plonge dans l’intimité nocturne des forêts, baignées par la lumière pure de leurs propres étoiles. Villa TamarisAvenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-Mer sam18oct(oct 18)13 h 30 min2026dim11jan(jan 11)18 h 30 minSalgado SebastiãoGenesisVilla Tamaris, Avenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-Mer Détail de l'événementPhoto : Manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica), détroit de Fridtjof, mer de Weddell, péninsule Antarctique, 2005 © Sebastião Salgado La Villa Tamaris, centre d’art de la Métropole TPM, consacre une vaste Détail de l'événement Photo : Manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica), détroit de Fridtjof, mer de Weddell, péninsule Antarctique, 2005 © Sebastião Salgado La Villa Tamaris, centre d’art de la Métropole TPM, consacre une vaste rétrospective à Sebastião Salgado, mettant à l’honneur l’un de ses projets majeurs : Genesis. Ce travail photographique est une quête des origines, à la rencontre de territoires épargnés par le monde moderne : Paysages majestueux, peuples ancestraux et faune sauvage composent une mosaïque d’une nature demeurée intacte. Des régions polaires aux déserts arides, des forêts tropicales aux montagnes glacées, Salgado révèle la beauté brute de notre planète. Cette exposition nous présente des paysages, des animaux et des peuples qui ont échappé au monde contemporain. Elle met à l’honneur ces régions vastes et lointaines où, intacte et silencieuse, la nature règne encore dans toute sa majesté. Genesis est à la fois un hommage à cette nature souveraine et un appel à la préserver. On peut s’abreuver à la splendeur des régions polaires, des forêts tropicales, des savanes, des déserts torrides, des montagnes dominées par des glaciers et des îles solitaires. Si certains climats sont trop froids ou arides pour la plupart des formes de vie, on trouvera dans d’autres régions des animaux et des peuples qui ne pourraient survivre sans cet isolement. Les photographies de Genesis aspirent à révéler cette beauté. L’exposition « Genesis » constitue un hommage à la fragilité d’une planète que nous avons tous le devoir de protéger. Lélia WANICK SALGADO Commissaire Dates18 Octobre 2025 13 h 30 min - 11 Janvier 2026 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuVilla TamarisAvenue de la Grande Maison, 83500 La Seyne-sur-MerOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Maison départementale de la nature du Plan108 Chem. de la Bouilla 83130 La Garde sam11oct(oct 11)14 h 00 min2026dim29mar(mar 29)19 h 00 minThierry CohenCarbon CatcherMaison départementale de la nature du Plan, 108 Chem. de la Bouilla 83130 La Garde Détail de l'événementPhoto © Thierry Cohen, Carbon Catchers #10. Photographie, tirage à encres pigmentaires, 105 x 155 cm, 2017 L’artiste de renommée internationale Thierry Cohen, connu pour ses « Villes éteintes », présente sa nouvelle Détail de l'événement Photo © Thierry Cohen, Carbon Catchers #10. Photographie, tirage à encres pigmentaires, 105 x 155 cm, 2017 L’artiste de renommée internationale Thierry Cohen, connu pour ses « Villes éteintes », présente sa nouvelle série « Carbon Catchers » à la Maison départementale de la nature du Plan. Cette oeuvre poignante nous plonge dans l’intimité nocturne des forêts, baignées par la lumière pure de leurs propres étoiles. En écho à la 17e édition de la Journée de la Nuit du 11 octobre 2025, sous le thème « Éteignons la lumière, rallumons les étoiles », cette exposition résonne comme un appel urgent. Les créations de Thierry Cohen, en parfaite harmonie avec cette initiative annuelle de sensibilisation à la pollution lumineuse et à la préservation de l’obscurité naturelle, invitent à une profonde prise de conscience. Les forêts, berceaux de l’humanité et poumons vitaux de notre planète, sont aujourd’hui gravement menacées. Initié en 2017, ce travail engagé explore les conséquences dévastatrices de la perte de la nuit, de la pollution lumineuse et de la déforestation sur la biodiversité et le climat. Véritables sentinelles contre le réchauffement climatique, ces écosystèmes sont essentiels à la séquestration du dioxyde de carbone issu des activités humaines. Pour une expérience immersive complète, Thierry Cohen a collaboré avec les artistes Bethan et Robert Kellough, qui ont composé une oeuvre sonore originale. Les 21 photographies grand format de l’exposition offrent une exploration captivante, entre poésie visuelle et impératif écologique. Dates11 Octobre 2025 14 h 00 min - 29 Mars 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuMaison départementale de la nature du Plan108 Chem. de la Bouilla 83130 La GardeOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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