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Partager Partager Le photographe britannique Andy Sewell vient d’être nommé lauréat de la 12ème édition du Lewis Baltz Research Fund pour son projet « To Organize a Together ». À travers se travail, l’artiste interroge notre capacité collective à nous organiser face à l’effondrement politique et écologique, contourner les impasses et faire de l’espoir une pratique ordinaire. Cette bourse annuelle de soutien à la création soutient des projets, en lien avec la démarche de Lewis Baltz, proche des questionnements politiques et sociétaux. Avec ce projet, Andy Sewell prolonge les recherches visuelles et conceptuelles menées dans Known and Strange Things Pass (2021) et Slowly and Then All at Once (2025), en poursuivant une réflexion sur les formes contemporaines du pouvoir et sur la manière dont elles modèlent un monde de plus en plus instable. Ce projet interroge notre capacité collective à nous organiser face à l’effondrement politique et écologique en cours, à contourner les impasses actuelles et à réapprendre à faire de l’espoir une pratique ordinaire. Slowly And Then All at Once © Andy Sewell Ces oeuvres antérieures ont posé les bases d’un dialogue entre les dimensions technologiques, environementales et sociales, de l’océan à l’Internet, des soulèvements de rue aux cénacles diplomatiques. Dans cette nouvelle création, l’artiste s’attache à des formes de pouvoir moins spectaculaires, mais tout aussi déterminantes, celles qui émergent de l’organisation collective et du tissu communautaire. Le projet se déploie sous la forme d’un ensemble de courts films et de séquences photographiques retraçant des expériences d’organisation et d’entraide : des initiatives locales, telles que Tottenham Family Fightback à Londres, jusqu’aux mouvements politiques à plus large échelle, ancrés dans des dynamiques citoyennes profondes, comme la montée du Green Party en Angleterre ou la campagne de Zohran Mamdani à New York. Conçue pour l’espace d’exposition, l’installation prendra la forme d’un réseau de multiples écrans, chacun présentant le fragment d’une histoire, d’un geste, d’une communauté. À travers les images et les voix des personnes filmées, se tisse une polyphonie de récits : ce qui fonctionne, ce qui échoue, ce qui persiste, ce qui relie et ce qui donne espoir. Ce dispositif immersif, fondé sur l’attention aux détails et aux interactions compose une cartographie sensible des forces discrètes qui oeuvrent à transformer notre présent. BIENTÔT AU BAL LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris ven28nov(nov 28)12 h 00 min2026dim08fev(fev 8)19 h 00 minMarie QuéauFuryLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementMarie Quéau est la cinquième lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune Création, qui a été décerné en 2023. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la Détail de l'événement Marie Quéau est la cinquième lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune Création, qui a été décerné en 2023. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la réalisation d’un projet de création s’inscrivant dans le spectre large de l’image-document, fixe et en mouvement, articulant enjeux sociétaux et esthétiques. Le projet de Marie Quéau FURY fait l’objet d’une installation au BAL et d’un livre co-édité par Roma Publications et LE BAL. Comment apprend-on à tomber, se jeter par une fenêtre, tout casser sur rendez-vous ? Marie Quéau expose dans FURY des corps confrontés à des états extrêmes : cascadeurs défenestrés à répétition, acteurs en transe dans des studios de motion capture, apnéistes en immersion statique au bord de la dérive, individus donnant libre cours à leur rage dans une fury room. Mêlant expériences réelles et machineries du faux, son travail emprunte à la science-fiction sa dimension spéculative pour éprouver le réel et ses limites. Ces univers disparates ont en commun de fabriquer du vraisemblable. Ainsi, documenter une probabilité pourrait parfaitement résumer la démarche de Marie Quéau ou photographier la possibilité qu’une chose a d’être « vraie ». Cadrages serrés, noir-et-blanc saturé et couleurs artificielles lui permettent de construire un espace indéterminé, menaçant, opaque, où pointe une violence sourde et où seuls les corps et leurs gestes comptent. Face à un monde où la logique échappe, Marie Quéau s’attache aux figures poétiques du renversement : la chute comme un envers de l’envol, un corps qui encaisse la blessure ou l’accident pour un autre, un état de transe converti en données par la machine, la violence théâtralisée pour assurer sa survie. Loin de se contenter de capturer ces instants de bascule, elle en expose aussi les mécanismes : protocoles, capteurs, instruments, autant d’outils qui transforment l’expérience limite en performance maîtrisée, en récit mesurable. En juxtaposant ces fragments – corps tendus vers l’extrême, dispositifs de contrôle et gestes calculés – son travail met au jour une contradiction fondamentale : l’humain cherche sans cesse à dompter ce qui, par définition, le dépasse. Le travail de Marie Quéau nous invite à questionner notre propre perception de la réalité. Et si ces moments de confrontation aux limites, quand le corps et l’esprit vacillent entre contrôle et lâcher-prise, révélaient ce qui nous lie le plus intensément ? Marie Quéau est née en 1985 à Choisy-le-Roi. Après des études d’arts plastiques, elle intègre l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles dont elle est diplômée en 2009. Depuis 2017, elle vit et travaille à Paris, à la suite d’une résidence à la Cité internationale des arts. Sa pratique interroge la frontière entre documentaire et fiction : attentive à la dimension descriptive des sujets, elle s’en écarte toujours pour révéler zones de trouble et ambiguïtés, empruntant aussi bien à l’imaginaire collectif qu’à la science-fiction. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions et festivals, dont le Centre Photographique d’Île-de-France, le Festival international de mode et de photographie de Hyères, le Centre culturel de Freiburg, la Filature de Mulhouse, la galerie Madé à Paris, ainsi qu’au Festival PhotoLevallois. Ses projets ont donné lieu à plusieurs publications : Handbook (September Books, 2018) est une cartographie poétique de sites dédiés à la recherche scientifique ; Odds and ends (Area Books, 2021) explore la fin comme processus à l’oeuvre dans ce qui nous entoure ; et Le Royaume (Area Books, 2025) dresse le portrait d’une communauté imaginaire. Ses oeuvres sont présentes dans diverses collections telles que le Frac Île-de-France, le Centre national des arts plastiques (Cnap) ainsi que la Bibliothèque nationale de France. Elle est représentée par la galerie Les filles du calvaire, Paris. Dates28 Novembre 2025 12 h 00 min - 8 Février 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Related Events Donna Gottschalk & Hélène Giannecchini Nous Autres 19 Juin 2025 12 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min À LIRE Marina Gadonneix et Hélène Giannecchini, lauréates du Lewis Baltz Research Fund 2023 Gabriela Löffel et Jo Ractliffe sont les deux lauréates du Lewis Baltz Research Fund Johann Lurf remporte la 4ème édition du Lewis Baltz Research Fund Marque-page0
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