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Partager Partager Temps de lecture estimé : 7minsMicheal Benson nous avait annoncé une édition Photo London 2023 exceptionnelle et effet « Coronation Day » en plus, l’attente était à son maximum avec tous les projecteurs braqués sur la Somerset House. Large éventail de techniques et de styles, ouvertures sur la photographie iranienne, mexicaine, africaine, retour sur les pionnières britanniques, une section Discovery étoffée, il y en a pour tous les goûts avec une tendance à regarder fortement du côté de l’art contemporain. Une édition foisonnante et pointue où les femmes s’imposent ! Sélection made in Great Britain : Martin Parr, Master of Ceremony Martin Parr porte bien son titre de « Master of Photography 2023 ». Sa prolifique production est célébrée sur 5 décennies entre humour féroce et tendresse sur le rasoir à partir d’images prises uniquement au Royaune-Uni. Certaines séries couleur célèbres comme « The Last Resort » Luxury » « Small World» »The cost of Living » et d’autres moins connues en noir et blanc telles que « The Non Conformists ». Un amour vache pour ses congénères pourrait-on dire ! ©Martin Parr. England. New Brighton. From ‘The Last Resort’. 1983-85 Magnum Writing her own script : women photographers the hyman collection La collection met en avant le travail de photographes femmes britanniques au passé et au présent. Après les pionnières comme Shirley Baker ou Dorothy Bohm place à l’émergence avec notamment Eliza Hatch, vraie révélation Photographe britannique âgée de 28 ans, activiste et animatrice du podcast The Cheer Up Luv. Eliza a fondé Cheer Up Luv en 2017, un projet photo-journalistique internationalement reconnu, qui révèle des récits de harcèlement de rue. Le projet combine la photographie avec le journalisme, l’activisme et les médias sociaux. Les contributeurs sont photographiés dans des lieux liés à leur expérience, et leurs récits sont mis en ligne via Instagram et le site configuré de sorte que les femmes puissent collectivement partager leur récit et contribuer à réveiller les consciences : @cheerupluv, www.cheerupluv.com. L’artiste déclare, « Cheer Up Luv est une plateforme qui permet aux femmes de se faire entendre et de s’approprier des expériences qui étaient hors de leur contrôle. J’ai constaté que le nombre de femmes victimes de harcèlement sexuel en public est très élevé et que les récits couvrent malheureusement un large éventail de sujets. En photographiant ces femmes et en publiant ces histoires, je souhaite aider les femmes à se réapproprier cet espace et à faire la lumière sur un sujet encore tabou » Léa Habourdin – Fisheye Gallery (Paris) Elle reçoit le prix Nikon de la photographie émergente pour son travail très engagé : « Images-forêts Des mondes en extension » Accompagnée des forestier.e.s et conservateur.rice.s, Léa Habourdin a passé les deux dernières années à documenter ces lieux protégés, partant du constat que les forêts primaires n’existant plus. Elle a ensuite réalisé ses images en se servant de la photosensibilité de la chlorophylle. Une des caractéristiques de l’anthotype c’est que le tirage n’est pas « fixable », il va réagir éternellement à la lumière, plus on regarde l’image et plus elle disparait. Ces anthotypes sont accompagnés de grands tirages faits avec des pigments naturels. Du jaune vif des feuilles de bouleau au rose pâle des pétales de coquelicot, l’image des forêts est ici pérenne mais très évanescente. Comme un fantasme vis-à-vis de nos forêts primaires. © Léa Habourdin, DES MONDES EN EXTENSION / images-forêts Q4032 , 2020-2022 Le photographe américain Jeff Cowen et l’actrice iranienne Golshifteh Farahani (60 New Discoveries in Contemporary Photography by Lens Culture) L’art de Jeff Cowen se distingue dans son refus de l’usage des technologies actuelles. Il repousse constamment les limites entre la photographie, la peinture, le dessin et la sculpture. Il travaille sur du papier argentique épais, qu’il découpe, colle et soumet à divers produits chimiques et techniques réalisées en chambre noire. C’est un puriste. Au cours de ses études à Tokyo en 1987, Jeff Cowen a été fasciné par l’appréciation japonaise de la « patine du temps » et au concept du wabi-sabi : la mélancolie douce-amère de la vie Toute beauté est promise à sa propre finitude souligne t-il. Il s’intéresse également à ce qu’il appelle le « non-moment », c’est-à-dire l’instant qui précède ou qui suit un événement. L’actrice iranienne exilée en France Golshifteh Farahani s’engage au quotidien sur la répression de la liberté qui gangrène son pays via les millions d’abonnés de son compte Instagram. Sur cette image, son regard frontal et empreint de mélancolie est comme annonciateur de la tragédie qui va suivre. Photo London. Jeff Cowen Golshiteh Farani Maisie Cousins – TJ Boulting (London) Le solo propose un mélange hybride de ses photographies en gros plan, ruisselantes de couleurs, et de souvenirs d’enfance retrouvés grâce à l’utilisation de l’IA avec “Walking Back To Happiness” Elle utilise l’IA pour plonger dans son subconscient et illustrer les souvenirs perdus d’une époque et d’un lieu précieux de sa jeunesse. C’est aux côtés de sa fille, entourée d’objets d’enfance, que Maisie Cousins est rattrapée par ses propres souvenirs d’enfance au bord de la mer britannique. L’absence de traces de ces souvenirs l’encourage à explorer les possibilités de l’intelligence artificielle. « Les images troublantes créées répondent à la fois au besoin de nostalgie et à celui du joueur addictif. » déclare-t-elle. Parmi les centaines d’images générées, 19 ont été sélectionnées pour Photo London et ont été éditées à la façon des photos albums de famille. L’exposition revient sur son obsession pour Blobbyland – un parc d’attractions situé près de sa maison dans le Somerset – et ce qu’elle qualifie les rituels des vacances en camping en Grande-Bretagne. MAISIE COUSINSeverybody’s pining for some body201779.3 x 118.9 cmArchival Giclée print on Hahnemühle Pearl – TJ Boulting Gunter Sachs –Shtager & Shch (London) Le play boy milliardaire et 4ème mari fantasque de notre Brigitte Bardot nationale a une passion pour l’art et la photographie. Son talent est reconnu dans le domaine au-delà de ses frasques. Il développe un vrai intérêt pour l’astrologie au point d’écrire un livre. A l’origine de l’engouement pour Saint Tropez l’on retrouve dans ce cliché la lumière du sud et les plaisirs sophistiqués de la jet set. La position inclinée du corps invite à la rêverie alors qu’un souffle travers le paréo créant une arabesque au milieu des lignes géométriques du transat. Légende :Liegestuhl (Reclining Chair). Claudia Schiffer1991100×150 cmC – Print on Kodak EnduraGunter Sachs Shen Wei – Flowers Gallery (London) Shen Wei est un artiste chinois basé à New York. Ses photographies sensuelles explorent les notions de genre, de forme et de désir, reflétant une recherche d’harmonie entre fusion et fragilité de nos corps et de la nature. Qu’il s’agisse de portraits d’objets, de fruits et légumes, d’individus, de couples amoureux ou de lui-même, Shen Wei imprègne ses images de la lumière des grands maîtres hollandais. L’artiste utilise la photographie pour souligner le coût de l’ascension économique vertigineuse de la Chine. Ses œuvres plus connues restent ses portraits de nus d’une intimité brute, comme dans ses images de lui-même encadré par la lumière du soleil. Diane Arbus est l’une de ses grandes références. Shen Wei沈玮 (b. 1977)Untitled G7222, 2020Chromogenic print60 7/10 × 40 in | 154.2 × 101.6 cm INFORMATIONS PRATIQUES Photo London Événement terminé Somerset House Strand, London WC2R 1LA, Royaume-Uni https://photolondon.org/ Textes : Marie-Elisabeth de la Fresnaye & Maïllys Darbord Maïllys Darbord : Ses études à Kings College : Bachelor Culture, Media & Creative Industries et une passion pour l’art et la mode, conduisent Maïlys Darbord à partager son expérience outre-manche et sa fascination pour la vitalité de la scène londonienne. Marque-page0
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