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Je rencontre Mona Cara dans le cadre de sa résidence à la Villa Panthéon qu’elle partage avec Laura Bartier. Après la Biennale de Paname et l’installation suspendue « Chapiteau chahuté », 100% l’Expo à la Villette avec la foisonnante « La Grande pêche foire » ou le Prix Dauphine pour l’art contemporain autour du monstrueux, elle poursuit ses expérimentations autour du textile qu’elle conçoit comme le ferait une peintre et sa palette à partir de nombreuses sources d’inspiration : la BD, les symboles de la société de consommation mais aussi des rituels mexicains (Arbres de vie) ou des images chaotiques de l’actualité. De nombreuses collisions revendiquées au fil des strates aux couleurs vives.

Mona Cara Biennale de Paname

Portrait de Mona Cara © Louis Remy

Tout un potentiel narratif comme elle le résume. Le fil est sa palette et le recto du verso donne le change entre fantastique et merveilleux, absurde et grotesque, harmonie et dissonance. Mona qui a fait un double cursus (Beaux- arts de Paris et l’EnSAD) revient sur ses années de formation complémentaires et l’apprentissage des techniques aux arts décoratifs. Autres expériences marquantes : « Mondes Nouveaux » (Ministère de la Culture) et la Villa Noailles à l’occasion du centenaire.
🎧 En écoute : Mona Cara

Pour en savoir plus :
https://www.instagram.com/mona.cara/
Biennale de Paname 2023 : Mona Cara

Marie-Elisabeth De La Fresnaye
Après une formation en littérature et histoire de l'art, Marie de la Fresnaye intègre le marché de l'art à Drouot et se lance dans l'événementiel. En parallèle à plusieurs années en entreprise dans le domaine de la communication éditoriale, elle créé son blog pour partager au plus grand nombre sa passion et expertise du monde de l'art contemporain et participe au lancement du magazine Artaïssime.

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