Christophe Calais, responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, est notre invité 3 jours ago
Guillaume Herbaut, nommé lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts 3 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 3 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLa grande rétrospective consacrée à l’un des photographes japonais contemporains les plus influents, Daido Moriyama, pensée par Thyago Nogueira, chef du département photo de l’Instituto Moreira Salles de São Paulo, poursuit sont itinérance. Et c’est après avoir été exposée à Berlin, à Helsinki ou encore à Londres que l’exposition fait escale à Lausanne, à Photo Elysée. L’occasion de montrer au public toute l’étendue de l’œuvre de Moriyama qui s’étale sur près de six décennies tout en célébrant les 85 ans du photographe ! Tokyo, 1966. From ‘Japan, a Photo Theater’. © Daido Moriyama / Daido Moriyama Photo Foundation. The Guardian l’a consacrée meilleure exposition de photographie en 2023, la grande rétrospective du photographe japonais Daido Moriyama a été inaugurée le 6 septembre dernier à Lausanne. C’est à l’occasion des 85 ans de l’artiste que le chef du département photo de l’Instituto Moreira Salles de São Paulo, Thyago Nogueira, a conçue cette rétrospective dans une relecture de son œuvre éloignée de la vision européenne et américaine sous laquelle est généralement présenté son travail. From ‘Letter to St-Loup’, 1990. © Daido Moriyama / Daido Moriyama Photo Foundation Au cours de ses soixante années de carrière, Daido Moriyama a modifié de manière décisive notre perception de la photographie. Il a utilisé son appareil photo pour documenter son environnement immédiat et pour explorer visuellement la société japonaise d’après-guerre. Mais il a également remis en question la nature même de la photographie. Cette rétrospective nous présente les moments clés de la carrière de Moriyama, de ses premières commandes pour la presse japonaise jusqu’à sa contribution au collectif et à la revue Provoke, venus bouleverser l’histoire de la photographie. For ‘Provoke #2’, Tokyo, 1969. © Daido Moriyama / Daido Moriyama Photo Foundation. Tokyo, 1982. © Daido Moriyama / Daido Moriyama Photo Foundation Si la majorité de sa pratique se fait en noir et blanc, l’exposition présente également des tirages couleur rarement montrés que Thyago Nogueira a exhumé des archives conservées à Tokyo. Au fil de sa carrière, Moriyama questionne le langage profond de la photographie, et c’est sa propre pratique qu’il a interrogée, passant du photojournalisme à la photographie documentaire pour finalement explorer le médium de manière plus expérimentale. Tokyo, 1970. From ‘Farewell Photography’ © Daido Moriyama / Daido Moriyama Photo Foundation. Ce changement de direction naît au début des années 80, alors que Daido Moriyama sort d’une longue dépression, c’est dans la rue qu’il retrouve à nouveau le goût de photographier, il développe une écriture sensible et explore son identité, la mémoire et l’histoire. Il s’est détourné du rôle dogmatique de la photographie pour une photographie radicalement accessible et reproductible. Yokosuka, 1965. From ‘Japan, a Photo Theater’. © Daido Moriyama / Daido Moriyama Photo Foundation Les sujets photographiques de Moriyama ont captivé les spectateurs dès le début, qu’il s’agisse des médias de masse et des publicités, des tabous de la société ou de la théâtralité de la vie quotidienne. Il a saisi le choc entre la tradition japonaise et l’occidentalisation accélérée qui a suivi l’occupation militaire du Japon par les États-Unis après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Inspiré par des artistes américains tels qu’Andy Warhol et William Klein, le photographe a donné vie à la société de consommation naissante au Japon. Il a exploré la reproductibilité des images, leur diffusion et leur consommation. À maintes reprises, Moriyama a placé ses archives d’images dans de nouveaux contextes, jouant avec les agrandissements, les recadrages et la résolution de l’image. Aujourd’hui encore, son esprit artistique pionnier et son intensité visuelle restent novateurs. Jusqu’à la fin de la semaine, vous pouvez découvrir l’installation monumentale et une exposition de Daido Moriyama proposée par Photo Elysée dans le cadre de la Biennale, Vevey Images. INFORMATIONS PRATIQUES Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne ven06sep(sep 6)10 h 00 min2025dim12jan(jan 12)18 h 00 minDaido MoriyamaUne rétrospectivePhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementPhoto Elysée présente une exposition majeure dédiée à l’un des plus grands photographes japonais. La rétrospective, produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil), fait escale en Suisse après Détail de l'événement Photo Elysée présente une exposition majeure dédiée à l’un des plus grands photographes japonais. La rétrospective, produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil), fait escale en Suisse après Berlin et Londres. Au cours de ses soixante années de carrière, Daido Moriyama (né en 1938 à Osaka) a modifié de manière décisive notre perception de la photographie. Il a utilisé son appareil photo pour documenter son environnement immédiat et pour explorer visuellement la société japonaise d’après-guerre. Mais il a également remis en question la nature même de la photographie. Son langage visuel incomparable est aussi loué que ses innombrables publications, qui sont au cœur de son travail. Les sujets photographiques de Moriyama ont captivé les spectateurs dès le début, qu’il s’agisse des médias de masse et des publicités, des tabous de la société ou de la théâtralité de la vie quotidienne. Il a saisi le choc entre la tradition japonaise et l’occidentalisation accélérée qui a suivi l’occupation militaire du Japon par les États-Unis après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Inspiré par des artistes américains tels qu’Andy Warhol et William Klein, le photographe a donné vie à la société de consommation naissante au Japon. Il a exploré la reproductibilité des images, leur diffusion et leur consommation. À maintes reprises, Moriyama a placé ses archives d’images dans de nouveaux contextes, jouant avec les agrandissements, les recadrages et la résolution de l’image. Aujourd’hui encore, son esprit artistique pionnier et son intensité visuelle restent novateurs. Photo : Kanagawa, 1967. Tiré de A Hunter. © Daido Moriyama/Daido Moriyama Photo Foundation. DatesSeptembre 6 (Vendredi) 21 h 00 min - Janvier 12 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal AUSSI Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne sam22jui(jui 22)10 h 00 mindim29sep(sep 29)18 h 00 minSabine Weiss & Nathalie BouttéHommagePhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementÀ l’occasion du centenaire de la naissance de Sabine Weiss, Photo Elysée présente une exposition en hommage à la photographe décédée en 2021 et invite l’artiste plasticienne Nathalie Boutté (France, Détail de l'événement À l’occasion du centenaire de la naissance de Sabine Weiss, Photo Elysée présente une exposition en hommage à la photographe décédée en 2021 et invite l’artiste plasticienne Nathalie Boutté (France, 1967) à dialoguer avec ses photographies. Alors que Sabine Weiss a construit son œuvre en photographiant la rue ou répondant aux commandes en travaillant dans son studio, Nathalie Boutté ne photographie pas mais découpe minutieusement des bandes de papier sur lesquelles elle imprime un texte. Elle recompose ensuite les images dont elle s’est inspirée en assemblant les languettes de papier recréant ainsi l’œuvre en volume. Les images, faites de bandelettes qui permettent de créer des dégradés de gris lorsqu’il y a du texte – ici les citations de Sabine Weiss, se dévoilent au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. En ouvrant ses archives à Nathalie Boutté, Photo Elysée dévoile un pan méconnu de l’œuvre de Sabine Weiss, notamment le travail en studio. Etablie à Paris en 1946, la photographe, figure majeure de la photographie humaniste, était animée par une curiosité insatiable envers son médium. L’exposition dévoile quelques trésors parmi les 200 000 négatifs et 7 000 planches-contact qui composent son fonds reçu en 2017. Photo Elysée possède l’une des plus grandes collections dédiées à la photographie dans le monde. Celle-ci couvre toute l’histoire du médium, de son invention au XIXe siècle aux technologies numériques. Au sein de Photo Elysée, Sabine Weiss rejoint d’autres noms de la photographie, tels René Burri, Leonard Freed, Henriette Grindat, Monique Jacot, Lehnert & Landrock ou Ella Maillart. Photo : Sabine Weiss, 1953 (C) Sabine Wei ss Collection Photo Elysée DatesJuin 22 (Samedi) 21 h 00 min - Septembre 29 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne ven06sep(sep 6)10 h 00 min2025dim12jan(jan 12)18 h 00 minLee ShulmanThe Anonymous Project, Home & AwayPhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementHome & Away est une installation photographique réalisée à partir de la collection de The Anonymous Project. Collectant des diapositives couleurs des 70 dernières années, The Anonymous Project préserve cette Détail de l'événement Home & Away est une installation photographique réalisée à partir de la collection de The Anonymous Project. Collectant des diapositives couleurs des 70 dernières années, The Anonymous Project préserve cette mémoire collective. Dans ses installations, Lee Shulman donne une seconde vie aux personnes souvent oubliées de ces instants capturés en couleurs Kodachrome. Conçue pour l’Atelier de Photo Elysée, Home & Away invite les visiteurs·euses à s’installer dans un intérieur inspiré des grandes années de la diapositive. « Pour moi, la maison a toujours été un lieu de plénitude. Un endroit où l’on peut vraiment être soi-même, à l’abri des regards du monde extérieur. C’est là où je me sens en sécurité. La maison est comme un refuge, un havre où chaque objet et chaque recoin racontent une histoire familière. C’est là où mes souvenirs s’entrelacent avec les routines quotidiennes, créant un tissu de sécurité et de sérénité. Les murs de chez soi, imprégnés de familiarité, sont un rappel constant de nos racines et de notre identité ancrée dans le passé et le présent. Néanmoins, l’idée des vacances évoque l’évasion et l’exploration. C’est l’occasion de quitter la familiarité de chez soi pour plonger dans l’inconnu, découvrir de nouveaux lieux et cultures, et s’immerger dans des expériences enrichissantes. Les vacances offrent un souffle d’air frais, une pause dans le quotidien, et la liberté de se perdre et de se retrouver dans des paysages et des horizons différents. Chez moi ou ailleurs sont deux facettes complémentaires de notre vie, chacune apportant son propre équilibre à notre existence. Ils nous rappellent que la maison est plus qu’un simple espace physique ; c’est un état d’esprit où nous trouvons confort et sécurité, tandis que les vacances sont une bouffée d’air frais qui nourrit notre curiosité et notre désir de découvrir le monde au-delà de nos quatre murs. Pourtant, malgré leurs différences apparentes, la maison et les vacances partagent un lien profond : celui de la résonance émotionnelle et de la signification personnelle. Tandis que chez soi nous ancre dans nos racines et nous rappelle qui nous sommes, les vacances nous défient de voir le monde sous un nouvel angle et d’élargir nos perspectives. Home is where the heart is. » L’Atelier Photo Elysée est un espace en libre accès ouvert à toutes et tous. Il est investi par des artistes avec des installations immersives qui parlent de la photographie. L’Atelier propose également régulièrement des activités pour explorer la photographie tout en s’amusant, ainsi qu’une sélection d’ouvrages à consulter librement. Lee Shulman (1973, Londres, Royaume-Uni) vit et travaille à Paris. Diplômé d’une licence en cinéma et photographie de l’université de Westminster, il est un réalisateur multiprimé de films dans la publicité et de vidéos musicales. C’est aussi un collectionneur d’art passionné. En 2017, il a fondé The Anonymous Project, un fonds de près d’un million de diapositives Kodachrome, des années 40 jusqu’à l’arrêt de la production dans les années 2000, devenu l’une des plus importantes collections de photographie amateur au monde. Une mémoire collective et un procédé photographique disparu qu’il explore sous divers angles d’approche, des indices sociologiques contenus dans les images aux qualités techniques de la pellicule. Ses recherches se déploient à travers de nombreuses publications, expositions et projets artistiques collaboratifs. DatesSeptembre 6 (Vendredi) 21 h 00 min - Janvier 12 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
Actu Art Contemporain Mascarades et make up à Anvers au MoMu sur les traces d’Ensor L’année Ensor se termine par plusieurs expositions incontournables à Anvers autour de l’audace de cet artiste visionnaire et frondeur et ses échos ...
L'Ephéméride Né un 10 octobre : le photographe japonais Daido Moriyama Si vous êtes né·e un 10 octobre, vous partagez votre date de naissance avec le photographe japonais Daido Moriyama qui souffle cette ...
News Le Leica Hall of Fame Award décerné à la photographe Herlinde Koelbl Chaque année, Leica remet le Leica Hall of Fame Award à un·e photographe visant à récompenser une carrière unique. Cette année, c’est ...
Evénements Retour sur le Parlement de la Photo 2024 : Quand l’IA s’invite dans les métiers de l’image : jusqu’où iront les bots et les robots ?
Christophe Calais, responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, est notre invité 3 jours ago
Guillaume Herbaut, nommé lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts 3 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 3 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 3 jours ago