Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 3 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 1 jour ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 2 jours ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 6 jours ago
Partager Partager PhotoPortfolio Masterclass Oeildeep : Lèche moi vivre, au-delà de l’acceptation par Agnès Ailes La Rédaction15 novembre 2024 Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine, nous débutons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est déroulée en début d’année sous l’égide de Denis Darzacq, Laurence Cornet et Jean-Christian Bourcart. Pour cette première publication, voici la série « Lèche moi vivre« . Si le jeu de mot du titre nous fait sourire, le sujet qui se cache derrière est plus sombre. Il est ici question d’un travail d’acceptation de soi et de traumatismes de l’enfance. Agnès Ailes a commencé la photographie enfant, juste après avoir frôlé la mort, comme un besoin viscéral de sauvegarder le temps passé. C’est la photographie qui lui a permis aujourd’hui de se reconstruire… Cette rubrique vous est consacrée, si vous souhaitez partager vos portfolios, n’hésitez pas à nous soumettre vos travaux! Lèche moi vivre Cette série constituée d’images faites entre 2018 et 2024, m’a permis de me reconstruire. Comme une nécessité personnelle à visée thérapeutique : prendre conscience de mes traumas, de ma dysmorphophobie et de m’en défaire petit à petit, pour me permettre de m’accepter. “Quand je suis née, mon père a dit à ma mère : “comment toi, une femme aussi belle, tu as pu me faire un enfant aussi laid !?”. C’est comme ça que je suis entrée dans le monde, en étant déjà insuffisante. Mes parents gagnent beaucoup d’argent, mais ils ne savent pas comment aimer : classic capitalists shit… A l’âge de 8 ans, j’ai failli mourir dans un accident de voiture : ma mère s’était endormie au volant sur l’autoroute. Depuis ce moment, le sentiment qui ne m’a jamais quitté, c’est qu’une minute on est là, en vie, et la minute d’après, on n’est plus là, on est mort. C’est à partir de là que j’ai commencé à faire des photos, et à prendre la vie, à la fois, très au sérieux, et à la fois, en total dilettante. Quelques mois après l’accident de voiture, j’ai cette image de moi, assise par terre dans la voiture, pendant que mon père conduisait, encore traumatisée par l’accident et je me souviens de ma mère se retournant vers moi, me disant : “arrête tes caprices !”. Comme si rien ne s’était passé, comme si je ne devais pas ressentir ce que je ressentais. Comme si j’avais tort de ressentir, ce que je ressentais. J’ai donc appris à ne faire confiance à personne, moi inclus.” J’ai commencé à photographier enfant, dans les années 90, pour immortaliser et capturer des souvenirs et des sourires, avec cette conscience du temps qui passe et ne reviendra pas. Alors, j’ai semé, tel le petit poucet, des images, pour essayer d’échapper à cette foutue finitude humaine, et à toutes ces cases dans lesquelles je me sentais enfermée. Et puis, je n’ai jamais cessé de semer. Rester fidèle aux procédés analogiques, c’était rester fidèle à mon enfance, et à la vie elle-même, tout comme une pellicule dont on sait que la fin est déjà déterminée. L’argentique, pour moi, c’est un peu comme le vivant : imparfait, hasardeux, surprenant, vrai. Tout en demandant pas mal de patience et une bonne dose de confiance. Aujourd’hui j’ai bien grandi, mais ma démarche reste profondément la même : une urgence toujours, une nécessité personnelle de libération, un questionnement et une dérision jamais très loin, une volonté tantôt farouche, tantôt dilettante de casser les codes, accompagné encore de ce désir utopique d’éternité. Je suis basée à Paris mais l’ailleurs m’appelle très souvent. https://www.instagram.com/agnesailesphotographing/ Vous souhaitez participer aux prochaines masterclass ? 6 mois d’accompagnement artistique et technique adapté à vos objectifs et votre parcours 3 professionnels s’impliquent et vous guident dans la construction de votre projet photographique de la conception à la finalisation : prise de vue, editing, post-production, mise en forme pour exposition, publication, projection Alternance de week-ends en groupe à Paris et d’un suivi individuel par skype Restitution de fin de masterclass: projection lors de la semaine d’ouverture des Rencontres de la photographique d’Arles et publication de chaque portfolio sur le site de notre partenaire 9 Lives Magazine. https://oeildeep.com/masterclass VoUs êtes photographes et vous souhaitez donner de la visibilité et de la résonance à votre travail ? Notre rubrique Portfolio vous est consacrée ! Comment participer ? Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com • Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille de 2000 pixels dans la plus grande partie de l’image ; • Des légendes (s’il y a) ; • Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ; • Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…) Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Hervé Castaing : Destination Italie Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, Hervé Castaing – fondateur de la galerie Mostra à Nantes, nous embarque ...
News Découvrez le palmarès du Prix RPBB 2025 Les Rencontres Photographiques de Boulogne Billancourt viennent de dévoiler leurs lauréats 2025. Le Grand Prix RPBB, destiné aux photographes engagés dans un ...
Evénements Une Image — Une Histoire. Une exposition éphémère pour la vente de tirages uniques Demain soir, jeudi 27 mars, la galerie Signatures vous accueille pour l’inauguration de l’exposition « Une Image — Une Histoire » qui réunit 33 ...
L'Edition S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 3 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 1 jour ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 5) 4 mars 2025
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 2 jours ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 6 jours ago