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Partager Partager L'InterviewPhoto Fermeture de la Galerie Le Réverbère : Témoignage de Bernard Plossu Ericka Weidmann4 jours ago Temps de lecture estimé : 2mins« Histoire(s) sans fin » est la toute dernière exposition présentée à la Galerie Le Réverbère, à Lyon. Catherine Derioz et Jacques Damez ont annoncé avant l’été la fermeture définitive de la galerie après 43 ans d’activité. Un arrêt aussi triste que brutal. Nous poursuivons nos entretiens avec les photographes de la galerie. Aujourd’hui, c’est au tour de Bernard Plossu qui a intégré la galerie Le Réverbère en 2002, d’apporter son témoignage. Bernard accompagne ses images de ces quelques mots… « Ma rencontre avec Catherine et Jacques date d’il y a très longtemps, si longtemps que je ne me souvient plus de la date. Nous avons collaboré ensemble durant plus de 20 ans, cela a toujours bien marché, on se connaissait depuis tellement longtemps. Concernant l’arrêt de la galerie, j’espère vraiment que les ventes de tirages continueront pour récompenser leur travail de longue haleine, et que cela peut se poursuivre même s’ils n’ont plus de murs pour exposer. Je ne cherche pas de nouvelle galerie, je collabore avec la galerie Camera Obscura à Paris, avec Didier Brousse. » – Bernard Plossu INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 Lyon ven20sep(sep 20)14 h 00 minsam28déc(déc 28)19 h 00 minHistoire(s) sans finExposition collectiveGalerie Le Réverbère, 38 rue Burdeau 69001 Lyon Détail de l'événementPhoto : © Denis Roche. 4 avril 1981, Gizeh, Egypte. 45 ans d’engagement en couple pour la photographie, 43 ans de galerie dont 35 au 38 rue Burdeau à Lyon : Détail de l'événement Photo : © Denis Roche. 4 avril 1981, Gizeh, Egypte. 45 ans d’engagement en couple pour la photographie, 43 ans de galerie dont 35 au 38 rue Burdeau à Lyon : une incroyable aventure vécue intensément avec ses hauts et ses bas, ses fous rires et ses colères, ses rencontres fabuleuses avec des artistes et des collectionneurs qui ont été au cœur de tous nos débats et états d’âme ! Et puis, 20 ans après l’ouverture, l’arrivée des assistant(e)s qui nous ont offert leur énergie, leurs compétences et ont accompagné cette utopie. Ouvrir, hors Paris, en 1981, une galerie indépendante consacrée uniquement à la photographie contemporaine dans tous ses « états » et la garder ouverte pendant 4 décennies étaient un pari fou mais gagné ! Enfin presque… car depuis une dizaine d’années le marché a beaucoup changé : il s’est codifié, « financiarisé » et concentré dans les mains d’un certain goût international qui ne permet plus la même liberté d’action et de choix. Nous avons tant aimé les 15 premières années de Paris Photo où galeristes, photographes, journalistes, institutionnels faisaient communauté avec l’équipe de la foire (merci à Rick Gadella et Valérie Fougeirol) grâce à des échanges confiants et libres, tous tendus vers un seul et même but : partager notre passion pour la Photographie avec les collectionneurs pionniers ou les amateurs curieux et cultivés. Nous étions plus brouillons peut-être mais créatifs, généreux et ouverts aux débats parfois musclés ! Petit à petit chacun a dû choisir sa « place ». La langue de bois s’est installée, les discours de l’art contemporain se sont appauvris et le tout culturel a gagné du terrain… Malgré notre réputation, nos commissariats payés et partagés avec les artistes pour des expos hors les murs ainsi que nos prestations intellectuelles se sont amenuisés pour quasi disparaitre après le Covid et nous obligent aujourd’hui à fermer la galerie et arrêter sa programmation à la fin de l’année 2024. Trop de services gratuits (entrée libre des expositions, déplacements peu ou pas remboursés, prêts d’œuvres sans rétribution aucune, visites commentées ou conférences gratuites, conception et coordination de l’agenda Photographie(s) Lyon & co, aide aux dossiers des artistes pour résidences, appels d’offre, candidatures à des prix …) dévorent le temps de notre équipe. Comme nous l’avait déclaré, il y a 20 ans l’adjoint à la culture de la Ville de Lyon : vous travaillez comme un vrai service plublic sans qu’on vous le demande et sans coûter un centime à la collectivité ! Et rien n’a changé ! Pourtant en 2023, nous étions soulagés d’avoir retrouvé notre chiffre d’affaires d’avant 2020 concernant la vente des œuvres. Mais les charges ont beaucoup augmenté et l’impérialisme des foires nous piège. Triste conclusion : le modèle économique d’une galerie de notre taille, sans soutien financier public ou privé, n’est plus viable. Pour finir en beauté cette dernière année dans notre galerie, après L’éblouissement des apparences de Yves Rozet, Silence de Julien Magre, nous vous invitons à découvrir Histoire(s) sans fin avec un choix d’œuvres emblématiques, rares, iconiques ou uniques de chacun de nos photographes. Sans fin car notre amour de la Photographie reste intact ainsi que notre croyance en la force créative de nos artistes qui n’ont de cesse de se remettre en cause et de creuser leur sillon avec intelligence et sensibilité. Nous continuerons autrement à imaginer des expositions, à donner à lire des œuvres, à offrir de la beauté et des émotions au public. Pour preuve la publication de l’essai de Jacques Damez : Denis Roche – L’endroit du temps en 2026 aux éditions de La Lettre volée ainsi que la sortie en 2025 chez Actes Sud dans la collection Photo Poche d’un Denis Roche préfacé par Jacques Damez. Nous vous espérons nombreux à la rentrée (du 21 septembre au 28 décembre 2024) pour partager ce bouquet final avec les artistes et qu’il vous donnera le désir de vous offrir une ou plusieurs photographies pour enrichir votre jardin intérieur. Avec le sourire et une note d’humour pour vous accueillir bientôt… Bye Buy ! Frédéric BELLAY, Arièle BONZON, Dirk BRAECKMAN, Pierre CANAGUIER, Thomas CHABLE, Serge CLÉMENT, Beatrix VON CONTA, Jacques DAMEZ, François DELADERRIÈRE, André FORESTIER, Lionel FOURNEAUX, Rip HOPKINS, William KLEIN, Géraldine LAY, Baudoin LOTIN, Jean-Claude PALISSE, Philippe PÉTREMANT, Bernard PLOSSU, Marc RIBOUD, Denis ROCHE, Yves ROZET DatesSeptembre 20 (Vendredi) 1 h 00 min - Décembre 28 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 Lyon Galerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 LyonUne galerie en province. 300m2 sur les pentes de la Croix-Rousse, à Lyon. C'est le Réverbère, qu'anime un double regard aigu, exigeant et sans complaisance : celui de Catherine Dérioz et Jacques Damez, ses créateurs, dont, au fil des années, les qualités se sont faites vertus. Du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous en dehors de ces horaires Get Directions CalendrierGoogleCal ÉGALEMENT Galerie du Jour - agnès b.Place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris ven01nov9 h 00 mindim22déc(déc 22)18 h 00 minBernard PlossuDopo l’estate, l’odyssée des petites îles italiennesGalerie du Jour - agnès b., Place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris Détail de l'événementPhoto : Bernard Plossu Levanzo, 1988 Tirage argentique baryté Courtesy Galerie Camera Obscura & Galerie du Jour agnès b. Dopo l’estate propose une véritable odyssée insulaire dans l’œil du photographe Bernard Détail de l'événement Photo : Bernard Plossu Levanzo, 1988 Tirage argentique baryté Courtesy Galerie Camera Obscura & Galerie du Jour agnès b. Dopo l’estate propose une véritable odyssée insulaire dans l’œil du photographe Bernard Plossu à travers une riche sélection de plusieurs dizaines de tirages. Tout commence à la fin des années 80 : la découverte des îles au large de Naples (Procida, Capri, Ponza, Ischia) constitue pour Bernard Plossu le prélude d’infinies aventures à venir. Car l’arrivée à Stromboli à l’automne 87 constitue un choc. Choc esthétique, physique, sensoriel. Là où Éole rencontre Vulcain, Bernard Plossu rencontre un monde heureux qu’il ne quittera plus, celui des îles italiennes. Prolifique du point de vue photographique, ce monde enchanteur sera aussi un des théâtres de l’amour que se portent Bernard Plossu et sa femme Françoise Nuñez, dont le photographe confie qu’elle est la « source de mon inspiration, ma respiration, ma vie ». Guidé par une infinie soif de découverte, par l’envie de se perdre dans cette beauté sauvage, Bernard Plossu se rendra inlassablement sur des dizaines d’îles, autant de terres promises où il jouit d’une liberté simple et brute. Seule règle d’or : s’y rendre hors saison…dopo l’estate…« après l’été ». Comme s’il répondait à un appel, il fotografo francese arpente ces îles durant plus de trois décennies, par tous les temps, trois décennies à tisser un lien devenu viscéral, des îles Éoliennes (Lipari, Filicudi, mais surtout la belle Alicudi) aux îles Pontines dans la Mer Tyrrhénienne en passant par les îles Égades (Levanzo, Marettimo, Ustica) ou encore les îles Tremiti… La pêche, les marchés, l’ambiance des rues et des places de village, ses rencontres avec des habitants accueillants et généreux sont autant de moments propices à saisir la grâce de l’âme italienne, tandis que certains paysages volcaniques réveillent en lui le souvenir de sa vie en Amérique, l’Arizona notamment. Dopo l’estate donne à voir les plages de sable noir, les cratères remplis de cactus, les arbres à pamplemousse, les figuiers de Barbarie, et invite à ressentir le vent, les embruns et les lumières des îles italiennes. Les tirages de l’exposition de Bernard Plossu ont été réalisés par sa femme Françoise Nuñez, récemment disparue et par Guillaume Geneste, tireur emblématique de l’oeuvre du photographe. DatesNovembre 1 (Vendredi) 20 h 00 min - Décembre 22 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie du Jour - agnès b.Place Jean-Michel Basquiat, 75013 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Galeries photo : des fermetures en cascade… La fin d’une utopie. Rencontre avec Catherine Derioz et Jacques Damez de la Galerie Le Réverbère Favori3
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