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Portrait d’enfance de Julia Gragnon

Cette semaine, nous accueillons ​la fondatrice et directrice de La Galerie de l’Instant, Julia Gragnon, à l’occasion de la célébration du 20ème anniversaire de la galerie. Jusqu’au 12 janvier prochain, elle réunit entre ses murs tous les photographes qu’elle représente dans une exposition collective intitulée “On n’est pas sérieux quand on a 20 ans”. En deux décennies, la galerie a su imposer sa signature singulière parmi les galeries parisiennes, faisant affluer les passionnés d’images et tous les amoureux et nostalgiques de la culture cinématographique et musicale des années 60 et 70.

Portrait de Julia Gragnon

Julia Gragnon naît le 27 juillet 1974 d’une mère danseuse étoile, Tessa Beaumont et d’un père photographe pour Paris Match, François Gragnon. Julia Gragnon a donc grandi entourée d’images, ce qui la marquera profondément et la poussera à faire de la photographie son métier. C’est en tant que galeriste qu’elle s’accomplira en ouvrant en 2004 La Galerie de l’Instant dans le Marais à Paris avec les photos de son père, François Gragnon. C’est entre ces murs qu’elle nous dévoile, depuis maintenant 20 ans, la photographie qu’elle aime : celle des grands photographes du siècle dernier, Lucien Clergue, Dominique Tarlé, Paolo Pellegrin, Bert Stern et des séries mythiques ayant contribué, des années 60 jusqu’à aujourd’hui, à la naissance de légendes, de Steve McQueen aux Rolling Stones, de Romy Schneider à Marilyn Monroe.

https://www.lagaleriedelinstant.com/

Le portrait chinois de Julia Gragnon

Si j’étais une œuvre d’art : le Sakountala de Camille Claudel.
Si j’étais un musée ou une galerie : la Galerie Staley Wise à NYC.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Richard Avedon.
Si j’étais un livre : 37,2° le matin de Philippe Djian.
Si j’étais un film : Maladie d’amour de Jacques Deray, avec Nastassja Kinski, Michel Piccoli et Jean Hugues Anglade.
Si j’étais un morceau de musique Black de Pearl Jam.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : un portrait de Linda Evangelista, en larmes par Peter Lindbergh.
Si j’étais une citation : « Et j’avoue que la raison reste confondue en présence du prodige même de l’amour, de l’étrange obsession qui fait que cette même chair dont nous nous soucions si peu quand elle compose notre propre corps, nous inquiétant seulement de la laver, de la nourrir, et, s’il se peut de l’empêcher de souffrir, puisse nous inspirer une telle passion de caresses, simplement parce qu’elle est animée par une individualité différente de la nôtre, et parce qu’elle présente certains linéaments de beauté, sur lesquels , d’ailleurs, les meilleurs juges ne s’accordent pas. Ici la logique humaine reste en deçà, comme dans les révélations des Mystères. » Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar.
Si j’étais un sentiment : le sentiment amoureux.
Si j’étais un objet : un appareil photo Mamiya RZ67.
Si j’étais une expo : « My education » de Bruce Weber à Prague jusqu’en janvier 2025.
Si j’étais un lieu d’inspiration : la campagne Toscane.
Si j’étais un breuvage : un verre de Sauternes château La Tour Blanche.
Si j’étais une héroïne : Phenix de Stan Lee, membre des X Men.
Si j’étais un vêtement : une robe rouge Roland Mouret.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

Carte blanche à Julia Gragnon : Une photographie de Dominique Tarlé (mardi 3 décembre 2024)
Carte blanche à Julia Gragnon : Une photographie de Lucien Clergue (mercredi 4 décembre 2024)
Carte blanche à Julia Gragnon : Une photographie de Paolo Pellegrin (jeudi 5 décembre 2024)
Carte blanche à Julia Gragnon : Une photographie de Bruce Weber (vendredi 6 décembre 2024)

INFORMATIONS PRATIQUES

mar05nov(nov 5)11 h 00 min2025dim12jan(jan 12)19 h 00 minOn n'est pas sérieux quand on a 20 ansPhotographiesGalerie de l'Instant, 46 rue de Poitou 75003 Paris

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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