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C’est l’artiste pluridisciplinaire française, Marie Capesius qui remporte l’édition 2025 du Luxembourg Photography Award Mentorship. Le jury a apprécié son approche singulière mêlant photographie, écriture et enregistrements sonores et a choisi son projet « Do the lines of our hands resemble each other« . Elle bénéficiera d’un mentorat de recherche de quatre mois à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles, d’une résidence à Arles au printemps, en partenariat avec La Madeleine Arles, et d’un accompagnement de deux ans par l’équipe de Lët’z Arles pour développer son projet.

Marie Capesius, Tryptique, Défiler son passé, 2024

Le Luxembourg Photography Award vient de dévoiler le nom de sa lauréate pour l’édition 2025 : Marie Capesius. Artiste pluridisciplinaire née à Strasbourg et installée au Luxembourg, elle est diplômée de l’Ostkreuzschule de Berlin, elle crée des univers où visible et invisible s’entrelacent, offrant des récits empreints d’intemporalité.

Dans le cadre de ce prix, Marie Capesius bénéficie :
– d’un mentorat de recherche de 4 mois proposé par l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles
– d’une résidence à Arles au printemps, avec la complicité de La Madeleine Arles
– d’un accompagnement sur 2 ans de l’équipe de Lët’z Arles pour déployer le projet de recherches sur le long terme.

Inspirée par la « dérive » des situationnistes, Marie Capesius explore des lieux chargés de mémoire et révèle, à travers son travail, des messages subtils et profonds, invitant le spectateur à une réflexion introspective et symbolique.

Marie Capesius, Autoportrait, 2024

”Do the lines of our hands resemble each other ?” est un projet de recherche dans le domaine de la « psychogénéalogie» qui s’interroge sur ce que nous portons inconsciemment en nous de nos ancêtres et comment ces informations néanmoins enfouies peuvent influencer le cours de nos vies. Dans ses recherches Marie Capesius souhaite à travers un travail introspectif développer un langage audiovisuel qui exprime l’invisible et éveille l’inconscient afin de permettre au public de découvrir une nouvelle perspective sur la constitution de son identité. Son intérêt l’amène à mettre en avant visuellement un sujet qui par sa nature est invisible à l’œil, mais présent dans l’expérience de vie de la personne. C’est une invitation à modifier sa perception afin d’accéder à des informations qui sont enfouies en soi.

Le jury était composé de Julie Boukobza (Responsable des résidences d’artistes, LUMA (Arles)), Paul di Felice (Curateur, Président de EMOP Luxembourg, Vice-Président de Lët’z Arles), Danielle Igniti (Curatrice, Vice-Présidente de Lët’z Arles), Marlène Kreins Représentante de l’Oeuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte et directrice des centres d’art de Dudelange), Delphine Munro (Présidente du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain ; Head of Arts & Culture, Institut BEI), François Quintin (Directeur de la Collection Lambert (Avignon) et Véronique Souben (Directrice de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) (Arles). Sous la présidence de Florence Reckinger-Taddeï, Présidente de Lët’z Arles

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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