Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 18 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
Partager Partager L'Invité·e Carte Blanche à Xaver von Mentzingen : Ici Venise ! Erwin Wurm et le Lido sauvage Marie-Elisabeth De La Fresnaye12 mai 2017 Temps de lecture estimé : 4minsXaver von Mentzingen est notre invité de la semaine (lire son portrait publié lundi 8 mai), le directeur associé de la galerie Thaddaeus Ropac est en ce moment même à la Biennale de Venise, il nous parle d’Erwin Wurm et du Lido sauvage. Ca y est. C’est parti pour Venise. C’est la deuxième fois que j’y vais pour la Biennale et j’ai hâte d’y être. La météo ne sera pas idéale mais de toute façon on n’y va pas pour le soleil. Comme la preview a commencé en début de semaine, Instagram est déjà chargé d’images et il n’y a pratiquement plus de secrets pour personne. Du coup je ne vais pas me lancer dans une présentation des différents projets artistiques mais je vais paler d’un seul, Erwin Wurm, et vous emmener ensuite au Lido pour une escapade en dehors de tout le stress de la Biennale découvrir un paysage marin étonnamment sauvage et poétique. Rire et réfléchir avec Erwin Wurm Notre galerie participe à la Biennale avec une grand exposition d’Erwin Wurm (né en 1954) qui représente l’Autriche dans une exposition commune avec l’artiste Brigitte Kowanz, intitulée « Licht Pavillon ». Je n’ai pas encore vu l’exposition de mes propres yeux mais voilà ce que j’en sais: les deux artistes vont présenter des projets séparés dans l’espace du pavillon se questionnant sur l’intersection entre l’art et l’architecture. Selon les réactions des visiteurs et de la presse, le succès du pavillon est énorme. Mais pourquoi ? Parce que les œuvres d’Erwin Wurm associent souvent le ridicule et l’humour avec une dimension conceptuelle, c’est –à –dire qu’elles font d’abord rire et nous invitent ensuite à réfléchir. Une combinaison idéale. Wurm dit de son travail « J’ai donné une place et une valeur à ce que l’on rejette ou ce que l’on cache habituellement : le ridicule, l’échec. Le jeu possède à mon sens une grande force, un vrai pouvoir de subversion. L’humour et le jeu permettent vraiment de soulever beaucoup de questions, de faire passer beaucoup de choses sans se montrer blessant ou doctrinaire. » Wurm avait déjà participé à la biennale en 2011 lorsqu’il avait exposé son installation « Narrow house » au Palazzo Cavalli Franchetti. Cette année, au centre de l’exposition, se trouve la série la plus célèbre, les One Minute Sculptures de Erwin Wurm. Il s’agit de courtes performances que les spectateurs peuvent exercer en utilisant les objets du quotidien posés dans l’espace (bouteille en plastique, poubelle, table, chaussure, etc). Les poses sont souvent ridicules mais le spectateur a le plaisir de la participation et surtout de devenir une sculpture éphémère. Elément phare de l’exposition: le camion- tour de garde , posé à la verticale devant le pavillon. Tout le monde veut monter. On peut aussi voir dans l’exposition des éléments de cuisine , des meubles et surtout un beau vieux camping car. Avec ce coté rétro, fleuri – dans le style Stillleben BRD de Christian Werner – il risque de devenir culte. Wurm l’a compris et il en a fait une édition – version fromage suisse. Un petit objet à 35.000€, facile à emporter – le souvenir idéal de la Biennale. Se ressourcer au Lido Après toute l’agitation de la Biennale je vous recommande de suivre les traces de Thomas Mann et de Tadzio et de faire un tour du coté du Lido, à quelques minutes en bateau de la Piazza San Marco. Ici c’est le calme et la gloire d’antan. Des beaux palaces en déclin, des superbes villas ornées de palmiers et de l’autre coté de la presqu’ile une fine et très longue plage. Si vous choississez de la longer en direction du sud, vous allez faire des découvertes étonnantes, le petit village pittoresque de Malamocco, des hôtels style années 50, des abris de vent en bois sur la plage qui ressembent à des œuvres d’art, des dunes et forêts de pins occupés par les naturistes du coin et finalement le très beau Café Macondo Alberoni. Un refuge de gentillesse et de liberté, un peu hippie, arty, agréable et pas cher – ca ne peut pas faire de mal après la Biennale. L’année dernière j’avais pris quelques photos qui illustrent bien cette ballade que j’aimerais partager avec vous : https://www.facebook.com/MacondoAlberoni/ INFOS PRATIQUES : 57ème Biennale de Venise VIVA ARTE VIVA du 13 mai au 26 novembre 2017 http://www.labiennale.org Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Thibaut Piel, 10 ans de photographie vagabonde Pour leur deuxième carte blanche, nos invité·s de The Analog Club – lieu dédié à la photographie argentique à Paris – ont ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique Pour leur première carte blanche, nos invité·s de The Analog Club – lieu dédié à la photographie argentique à Paris – ont ...
L'Invité·e The Analog Club, espace dédié à la photographie argentique, est notre invité Cette semaine, nous avons le plaisir d’accueillir non pas un·e, ni deux, mais toute l’équipe de The Analog Club dans notre rubrique ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 18 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025