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Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Émilie Teulon, commissaire des 24èmes Rencontres photographiques de Lorient, a souhaité faire appel à vous… pour les photographes birmans. Après le coup d’Etat, de nombreux journalistes, photographes, artistes, intellectuels ont été emprisonnés, tandis que d’autres ont été tués… Alors à toutes les structures photographiques, si vous pouvez accueillir des photographe birmans en résidence permettant leur exfiltration, contactez Emilie !

Ce dernier article ne va pas être un coup de gueule ni un coup de cœur, mais un coup de pouce.
J’aurais aimé faire un appel au don, cherchant des mécènes pour notre Lieu de la Photographie…
Mais il y a plus urgent et important aujourd’hui.

Sept mois après le coup d’Etat en Birmanie, les militaires se confrontent maintenant à une résistance armée et organisée. Les conflits inter-ethniques on laissé place à une alliance contre la Junte. Malgré cet esprit d’unité très fort au sein de la population, on déplore des milliers de prisonniers et de morts.
Parmi eux, journalistes, photographes, artistes, intellectuels..
L’aide extérieure est nécessaire pour trouver des solutions afin que les femmes et les hommes encore prisonniers de l’état d’urgence de ce pays puissent traverser les frontières.

Une des aides possibles afin de débloquer des fonds pour les exfiltrer ou pour qu’ils puissent accéder à un visa, serait de les accueillir en résidence de création ou de recherche.

Notre structure n’a hélas pas les fonds nécessaires pour pouvoir inviter des artistes en résidence. D’où ma sollicitation auprès des lecteurs qui pourront me contacter pour permettre à certain.e.s de réaliser un temps de recherche artistique dans une institution ou autre structure. Nous pouvons, en revanche abriter le résultat d’une création en résidence et créer des partenariats.
Si je suis sensible à cette situation, c’est que lors de mes débuts dans la photographie, j’avais réalisé un stage avec Christophe Loviny, fondateur du Yangoon Photo Fest. Durant plus d’une décennie, il forma, à l’aide d’autres artistes photographes de jeunes Birman.e.s à réaliser des reportages en photographie. La constitution d’un riche fond documentaire en a découlé. Il connait les rouages du pays et est en relation avec les artistes. Je ne suis qu’un trait d’union…

Malgré tout n’hésitez pas à me contacter si il y a une possibilité pour vous d’accueillir des photographes…

Merci

Pour contacter Emilie cliquez ici !

 

Photo de couverture : Galerie Le Lieu, Lorient

La Rédaction
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