Le Monde selon l’IA, Jeu de Paume : Interview avec Ada Ackerman, commissaire associée. Ce que l’IA fait à la culture visuelle 5 jours ago
Photo London 2025, Interview Sophie Parker, directrice : « Une édition emblématique pour célébrer les 10 ans de Photo London ! » 16 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera 22 heures ago
Année Brésil/France 2025 : Interview Barbara Gouget, directrice du musée des Beaux-Arts de Nîmes 2 jours ago
Saison Brésil-France 2025 x Carré d’Art de Nîmes, Interview Jean-Marc Prévost : « Un musée devenu prescripteur que j’ai voulu ouvrir à d’autres parties du monde » 3 jours ago
Paris Gallery WE : Interview Marina Schiptjenko, Andréhn-Schiptjenko Gallery (Stockholm/Paris) 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLes souvenirs refluent, des instants à peine silencieux, le cœur lourd d’un amour presque achevé, d’un été finissant… Avec Les vagues, paru aux Éditions Eyd, Élise Toïde nous offre un voyage onirique et mélancolique aux confins de l’enfance et de l’âge adulte. Les vagues est le premier chapitre de la trilogie inspirée d’Elise Toîdé qui poursuit son intuition avec ce projet au long cours. En saisissant ce monde sensible empli d’un sentiment d’inadaptation mêlé à une certaine force de caractère, à l’image de ces enfants et adolescents qu’elle aime observer. © Élise Toïde C’est la plage immense, les galets. Les berges d’un étang, d’un lac. Ce sont les corps changeants, les cœurs émus. La maladresse fragile des flamants roses, un cheval dans une rue. La voilà la mémoire des instants minuscules, si grands qu’on imagine mal les oublier. Un baiser peut-être ; des cousines, des cousins. Des méduses sur les plages, la tristesse de se perdre de vue. © Élise Toïde Avec un regard d’une acuité exceptionnelle, Élise Toïde s’empare de cette période si délicate, si instable de la post adolescence. Tout dans Les vagues rappelle la fugacité, la fragilité de cet instant à cheval entre l’insouciante enfantine et la gravité adulte. Il n’est pas question dans ce livre de chroniquer les vestiges de cette période : moments de boire ou cigarettes fumées en cachette, écarts ou révoltes. Non. C’est une autre adolescence qu’évoque la photographe : celle des doutes, des joies, celle des amours infinies et des tristesses insondables. Celle de la douce mélancolie d’une chanson un peu triste. © Élise Toïde Alors, elle nous entraîne à sa suite en ces lieux que nous avons pu fréquenter, à la rencontre de ces émotions que nous avons pu connaître, frôler. Élise Toïde fait ici œuvre d’enquêtrice de l’intime. Le temps passe, les jeux s’achèvent, les questionnements et les doutes naissent. Sentiment universel, reliques de nos histoires personnelles : nous nous sommes aussi ennuyés, nous avons contemplé les rosiers en fleur, les dernières lueurs du soleil sur la bâtisse. © Élise Toïde Les vagues est un livre dont il faut prendre le temps de s’imprégner. Peu à peu, la photographe, en témoin conscient d’une histoire achevée, nous fait plonger dans des remembrances. Et c’est, au-delà de la sensibilité extrême des images, la qualité de ce livre. Parce que tout ici rappelle que nous fûmes adolescents. Que nous éprouvâmes ces désarrois, ces questionnements, ces moments de latence. Et qu’en reste-t-il ? Des impressions, des sensations qui parcourent l’âme au même titre que les photographies d’Élise Toïde nous touchent au plus profond de notre être. © Élise Toïde Ils ne sont pas si fréquents les ouvrages qui parlent ainsi, avec une telle pudeur, de cette période parfois si difficile, il serait donc bien malheureux de ne pas s’attarder longuement sur celui-ci. Les vagues est un très beau livre, d’une puissance inouïe qui offre un espace de calme, un moment d’apesanteur. Prenons le temps d’en suivre la douce mélancolie, d’en épouser le ressac. Demain, peut-être, nous retournerons à nos trop vives vies d’adultes, oubliant le soleil sur nos peaux et les « je t’aime » murmurés. Mais il restera Les vagues pour nous les rappeler. INFORMATIONS PRATIQUES Les Vagues Élise Toïde Préface d’Ange Leccia 14 x 19,5 cm 112 pages ISBN: 978-2-490740-06-2 29€ https://www.eydparis.com/copie-de-journees/ Marque-page5
Photo Notes de Tahiti, une expérience du territoire par Jérémy Godard Aujourd’hui, nous avons choisi de partager avec vous « Notes de Tahiti » proposé par Jérémy Godard. Cette série photographique retrace l’adaptation de jeunes ...
News Situation désespérée à la Gaîté Lyrique Suite à l’occupation pendant 100 jours d’un groupe de 300 jeunes demandant des solutions de logements décents dans leur locaux, la Gaîté ...
L'Edition Terre fragile. Sebastião Salgado aux Franciscaines de Deauville À l’occasion de l’année culturelle 2025 France-Brésil, les Franciscaines de Deauville proposent une importante rétrospective de l’œuvre du photographe franco-brésilien et académicien, ...
L'Edition L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Le Monde selon l’IA, Jeu de Paume : Interview avec Ada Ackerman, commissaire associée. Ce que l’IA fait à la culture visuelle 5 jours ago
Photo London 2025, Interview Sophie Parker, directrice : « Une édition emblématique pour célébrer les 10 ans de Photo London ! » 16 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera 22 heures ago
Année Brésil/France 2025 : Interview Barbara Gouget, directrice du musée des Beaux-Arts de Nîmes 2 jours ago
Saison Brésil-France 2025 x Carré d’Art de Nîmes, Interview Jean-Marc Prévost : « Un musée devenu prescripteur que j’ai voulu ouvrir à d’autres parties du monde » 3 jours ago
Paris Gallery WE : Interview Marina Schiptjenko, Andréhn-Schiptjenko Gallery (Stockholm/Paris) 4 jours ago