Parlement de la Photographie 2023 : Qui fait le marché de la photographie ? Et pour qui ? Entretien avec Emilia Genuardi et Jonas Tebib 4 heures ago
Parlement de la Photographie 2023 : Quelle formation initiale pour les futurs professionnels de la photographie ? Entretien avec Véronique Figini et Arno Gisinger 1 jour ago
Parlement de la Photographie 2023 : Qui fait le marché de la photographie ? Et pour qui ? Entretien avec Emilia Genuardi et Jonas Tebib 4 heures ago
Parlement de la Photographie 2023 : Quelle formation initiale pour les futurs professionnels de la photographie ? Entretien avec Véronique Figini et Arno Gisinger 1 jour ago
Parlement de la Photographie 2023 : L’éducation à l’image, des expérimentations sur le territoire Entretien avec Fred Boucher et Christine Vidal 5 jours ago
Entretien avec Marie Maurel de Maillé à l’occasion de la sortie de son ouvrage aux éditions de l’épair 18 avril 2023
Espace Vital : Trois générations de femmes photographes iraniennes autour d’un même ouvrage 12 avril 2023
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice et directrice de la galerie téhéranaise Silk Road, Anahita Ghabaian Etehadieh, a choisi de pousser un coup de gueule et de partager de malheureuses expériences de la part de certains acteurs du monde de l’art ne respectent pas ceux des pays du sud, une attitude arrogante qui n’est pas sans rappeler le colonialisme des siècles passés… Nouvel espace de la Silk Road Gallery, Téhéran La première fois que cela m’est arrivé, je l’ai pris comme une claque. Un gentil monsieur, de nationalité belge et travaillant à Dubaï dans le secteur pétrolier nous rendait régulièrement visite à la galerie à Téhéran en se présentant comme un collectionneur. Au début des années 2000 l’art iranien et la photographie en particulier n’étaient pas du tout connus. J’étais l’un des premiers à m’aventurer dans ce monde inconnu et je me suis démenée pour réunir les photographes chez Silk Road. Après avoir acheté quelques pièces, le gentil monsieur m’a demandé de le mettre en contact avec les artistes pour une visite de leur atelier. Ce que j’ai fait sans me poser de question. Quelques mois plus tard, j’ai reçu une annonce pour une nouvelle exposition de l’art iranien à Dubaï avec … mes artistes. Je n’en revenais pas. Le gentil collectionneur m’avait purement et simplement contournée et peu après, avec son épouse il a ouvert sa propre galerie avec ces mêmes artistes. La deuxième fois d’autres gens distingués sont venus à la galerie et après avoir acheté quelques pièces à bas prix ont contacté les photographes sans me prevenir, sont allés chez eux pour acheter « directement » auprès d’eux. Ils sont allés jusqu’à demander des contrats d’exclusivité pour le compte d’une galerie américaine qui a pignon sur rue à Boston. Certains artistes, pas tous heureusement, ont signé ce contrat. L’une des photographes est venue m’annoncer que je devais désormais demander toutes les autorisations la concernant à la galerie américaine. J’ai bien sûr refusé. Nouvel espace de la Silk Road Gallery, Téhéran Une autre fois, cela m’est arrivé avec une galerie française qui a proposé la même chose à l’une de mes artistes talentueuses mais que j’avais accompagnée et guidée depuis le début de sa carrière. En plein milieu d’une foire j’ai réalisé que la galerie française présentait le travail de la même artiste quelques stands plus loin. Je voudrais conclure que certains acteurs du monde de l’art ne respectent pas ceux des pays du sud et se permettent d’agir à leur guise avec les artistes de ces pays. Il s’agit d’une attitude arrogante qui rappelle le colonialisme des siècles précédents. Il faut cependant préciser que j’ai en d’autres circonstances très bien travaillé avec les galeries et institutions occidentales qui nous ont montré du respect et de la considération. https://www.silkroadartgallery.com/ Photo de couverture : Galerie Silk Road à Téhéran. Favori0
L'Interview Parlement de la Photographie 2023 : Qui fait le marché de la photographie ? Et pour qui ? Entretien avec Emilia Genuardi et Jonas Tebib Pour la troisième année consécutive, 9 Lives magazine poursuit son partenariat avec le ministère de la Culture dans le cadre de la ...
L'Invité·e Carte blanche à Bruno Dubreuil : La vraie nature de la photographie Pour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, l’enseignant, critique d’art et artiste photographe, Bruno Dubreuil publie un premier article ...
L'Invité·e Bruno Dubreuil, enseignant, critique d’art et photographe est notre invité de la semaine Cette semaine dans notre rubrique L’Invité·e, nous accueillons l’enseignant, critique d’art et l’artiste photographe, Bruno Dubreuil. Il dirige la revue en ligne ...
Parlement de la Photographie 2023 : Qui fait le marché de la photographie ? Et pour qui ? Entretien avec Emilia Genuardi et Jonas Tebib 4 heures ago
Parlement de la Photographie 2023 : Quelle formation initiale pour les futurs professionnels de la photographie ? Entretien avec Véronique Figini et Arno Gisinger 1 jour ago
Parlement de la Photographie 2023 : Qui fait le marché de la photographie ? Et pour qui ? Entretien avec Emilia Genuardi et Jonas Tebib 4 heures ago
Parlement de la Photographie 2023 : Quelle formation initiale pour les futurs professionnels de la photographie ? Entretien avec Véronique Figini et Arno Gisinger 1 jour ago
Parlement de la Photographie 2023 : L’éducation à l’image, des expérimentations sur le territoire Entretien avec Fred Boucher et Christine Vidal 5 jours ago
Entretien avec Marie Maurel de Maillé à l’occasion de la sortie de son ouvrage aux éditions de l’épair 18 avril 2023
Espace Vital : Trois générations de femmes photographes iraniennes autour d’un même ouvrage 12 avril 2023
Parlement de la Photographie 2023 : Qui fait le marché de la photographie ? Et pour qui ? Entretien avec Emilia Genuardi et Jonas Tebib