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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Pierre Faure : Lueurs cendrées de Romann Ramshorn La Rédaction22 septembre 2021 Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine, notre invité, le photographe français Pierre Faure, a souhaité mettre en avant les travaux de trois photographes et d’un tireur. Pour sa deuxième carte blanche, il a souhaité mettre en lumière le travail d’un photographe volontairement discret : Romann Ramshorn. Son ouvrage Lueurs cendrées est en préparation et est encore ouvert – pour quelques jours – au financement participatif ! Découvrez en texte et en images l’univers monochrome de Romann Ramshorn. Aujourd’hui je souhaite présenter le travail d’un autre photographe que j’apprécie particulièrement : Romann Ramshorn. J’ai rencontré Romann il y a une dizaine d’année lors d’une exposition, à la Bellevilloise. Il avait un Nikon FM autout du coup, on a discuté, on s’est bien entendu. J’ai découvert son travail par la suite, j’ai beaucoup aimé, j’aime toujours. On est resté en contact, on se fait trois mails par an, ça suffit pour maintenir une amitié respectueuse. Romann fait une photo classique, loin des modes, il est loin de tout d’ailleurs puisqu’il propose rarement son travail dans les festivals ou/et autres lieux d’exposition. Romann est un géomètre, tout est cadré avec minutie, il fait attention à la lumière aussi, décidément pas à la page… Il se dégage de ces clichés un grand calme, une poésie, Romann est un contemplatif, ses photos me font du bien. Habité par le souvenir, porté par son temps, son univers tantôt fortement graphique, tantôt granuleux, flou et sombre, dissimule des tensions multiples et inconciliables. Une vision complexe, au rendu parfois simplifié à l’extrême, qui s’écrit au long de voyages à la fois oniriques et solitaires, le plus souvent à travers les campagnes délaissées, mais aussi sur le froid trottoir des villes. Romann prépare un livre « Lueurs cendrées » il a accepté de m’en dire deux mots. Les photos présentées ici en sont issues. Romann : « Ce livre sera une sorte de résumé de mon cheminement en photographie, Lueurs cendrées tourne autour de petites choses, souvent anodines, mais dans lesquelles je pressens toujours un fond magique, et tragique à la fois. Devant nos yeux, peut-être notre Monde s’évanouit. Des phares éclairent une route, à la lune éblouie, et le soleil perce, tranche, caresse, effleure, puis laisse à nouveau tomber la nuit. Se sentir intensément vivant, et tout aussi intensément vide. Ce livre fleurit de ce dilemme, et ne cherche pas à le résoudre. Des fragments de voyages, bribes d’ombres et d’invisibles équilibres, pris à la dernière lumière humide de l’automne, ou croisés sous un éclat d’été. Lueurs cendrées a le grain serré, et il caresse les gris. Il aime le vent, la poussière, les herbes folles et la pluie. Jamais rien n’est plus délicat qu’un rien, jamais. Murs, bétons, poteaux, marches, objets inattendus, comme autant de carcasses d’heures anciennes laissées là par ceux qui les ont vécues, ciels, forêts, routes, collines tapies de ruisseaux et de prairies, Lueurs cendrées fréquente des âmes qui furtivement se retrouvent, puis s’enfuient. Le temps passe, sur tout ce qui existe. Seulement ce n’est pas moi qui suis nostalgique, ce sont les choses qui persistent. Rien n’est plus simple que de prendre une photographie. Et c’est bien là que ça se complique. Je n’ai jamais rien photographié d’autre que le squelette étrange de mon âme, ou, plus exactement, son reflet indicible errant entre les strates du monde. Ce n’est pas moi qui suis nostalgique, ce sont les choses qui persistent. Une photographie n’a pas besoin de mode d’emploi. Elle va simplement de l’oeil du photographe à celui du spectateur, en parcourant l’exacte amplitude de notre imagination. Certains jours, je m’intéresse à tout et, le lendemain, je ne m’intéresse plus à rien. D’autres jours, je ne m’intéresse qu’à la photographie. Cela revient au même. Soyons sérieux, l’énigme est la seule façon d’envisager l’évidence. » > Vous souhaitez participer au financement de l’ouvrage, rendez-vous ici : https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/lueurs-cendrees-photographies-de-romann-ramshorn https://romannramshorn.book.fr/ Marque-page1
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S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
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