Le collectif Tilawin, est notre invité de la semaine

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En décembre 2020, la photographe Liasmine Fodil lance Tilawin, un programme de mentorat en faveur des femmes photographes vivant en Algérie ou issues de la diaspora… Sept autres femmes rejoignent le projet pour former les mentors de ce programme de soutien inédit. Le collectif a accepté de se prêter au jeu de notre carte blanche éditoriale, et jusqu’à vendredi, Tilawin partagera avec nous ses coups de cœur ! Mais aujourd’hui, faisons connaissance à travers leur portrait chinois !

Tilawin est un programme de mentorat gratuit créé en décembre 2020 afin de favoriser l’émergence et la promotion des femmes photographes vivant en Algérie ou issues de sa diaspora.

Tilawin est un espace non hiérarchisé, fonctionnant en gestion horizontale, et dédié à l’apprentissage de la photographie d’auteur.e. Dans un écosystème photographique où les femmes sont sous-représentées, nous avons ressenti la nécessité de créer nos propres espaces d’échanges et de monstration de nos travaux.

Nous croyons que la formation de nouveaux talents féminins est cruciale pour l’Algérie contemporaine : elle permet de bousculer les représentations attachées à cette région du monde, en même temps qu’elle contribue à l’écriture de son histoire et de celle du pays.

En 2022 nous sommes 8 mentors : Liasmine Fodil, qui a initié le projet, Leïla Bakouche, Lola Khalfa, Nora Zaïr, Nejla Bencheikh, Sonia Merabet, Lynn S.K., et Safia Delta, qui est également notre directrice artistique.

Pour en savoir plus sur Tilawin et sur le travaux de nos filleules, sur les sessions 2021 et 2022 : https://www.instagram.com/tilawin.project/

Le portrait chinois du collectif Tilawin

Si j’étais une œuvre d’art : Les musiciennes de Baya.
Si j’étais un musée : La galerie rhizome à Alger.
Si j’étais une artiste : Francesca Woodman.
Si j’étais un livre : Rêves de femmes : Une enfance au harem de Fatima Mernissi.
Si j’étais un film : Fur : un portrait imaginaire de Diane Arbus.
Si j’étais un morceau de musique : un morceau de la grande Cheikha Rimitti.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Une image de the Kitchen table de Carrie Mae Weems.
Si j’étais une citation : La sagesse consiste à mettre une graine en terre et à l’oublier. Si elle germe, la joie ne sera que plus vive de n’avoir pas été désespérément attendue. – Taos Amrouche
Si j’étais un sentiment : l’empathie.
Si j’étais un objet : un couteau-suisse.
Si j’étais une expo : Alger, archipel des libertés, au Frac Centre-Val de Loire en 2020
https://www.frac-centre.fr/expositions/dans-les-murs/alger/alger-1366.html
Si j’étais un lieu d’inspiration : le jardin d’essai à Alger.
Si j’étais un breuvage : de l’eau de source
Si j’étais une héroïne: Lalla Fatma N’soumer.
Si j’étais un vêtement : un jean confortable.