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Pour les abonné·s de la revue Like le nouveau numéro est dans votre boîte aux lettres, pour les autres, il vous faudra attendre le 10 février prochain pour vous procurer l’édition hivernale ! Tous les jours curieux s’était lancé le défi dès 2017 de renouveler la presse photo en tout-numérique, mais l’amour du papier est plus fort que tout et c’est ainsi qu’est née au début de l’été 2020, la revue Like. Presque quatre ans et quinze numéros plus tard, il faut saluer la pugnacité d’une équipe éditoriale motivée qui fait face à toutes les difficultés pour donner la parole aux photographes. Découvrons le sommaire de ce numéro #15 !

Pour cette édition hivernale, la revue Like vous propose de partir à la rencontre d’une dizaine de personnalités du monde de la photographie. Like donne la parole aux photographes, mais elle interroge également ceux et celles qui font la photographie. Dans cette nouvelle publication, on fera la rencontre du célèbre mécène et collectionneur Antoine de Galbert, à l’occasion de sa donation et de son exposition au Musée de Grenoble. On découvrira l’univers et le personnage étonnant qu’est Dolorès Marat, qui signe ici la couverture de ce numéro avec le portrait de cette femme aux gants dans le métro, image que l’on pourra découvrir à l’occasion de l’exposition « Extérieurs – Annie Ernaux et la Photographie « présentée à la Maison Européenne de la Photographie dès la fin du mois. Six décennies après ses débuts, Dolorès Marat reste une artiste discrète dont le travail n’est pas suffisamment exposé dans nos institutions. L’été dernier à Arles, l’exposition « Dérèglement chromatique » a prouvé que son travail était particulièrement apprécié par le public, qui devrait inciter les grands lieux de la photographie à lui consacrer une grande rétrospective.

Tour à tour on plongera dans l’univers de Franck Courtès, Isabeau de Rouffignac, Youri Bilak, Théo Le Foll ou encore Carline Bourdelas… Des photographes aux profils différents qui viennent raconter un fragment de leur vie et de leur expérience.

Franck Courtès est romancier et dans À pied d’oeuvre, il raconte son déclassement social, lui, le photographe reconnu qui gagnait si bien sa vie. Tout au long de 192 pages qu’on ne lâche pas, il se met en scène, dans un effet miroir qui parle de sa vie d’avant et de sa foi dans celle d’aujourd’hui.
Isabeau de Rouffignac parcourt l’Inde depuis plus de vingt ans, entre approche documentaire, démarche artistique et enquêtes dignes du meilleur journalisme. Hôtel dignité en Inde nous parle de ceux que le pays ne veut pas voir.
Daniel Chauche est arrivé au Guatemala en 1976. Natif de Chalon-sur-Saône, il a construit patiemment un travail photographique sur ce pays. « La culture maya a eu un tel impact sur moi qui je m’y suis installé. Pourquoi, cela vous intéresse ? » Et voilà comment on se retrouve, magnétophone en main, devant un des artistes majeurs de la culture guatémaltèque.
Youry Bilak est un artiste et photographe d’origine ukrainienne. Il agit pour son pays plongé dans la guerre et a recueilli la parole des enfants. Autant de témoignages qui mêlent dans un même élan innocence et horreur.
Il n’aura fallu qu’une minute pour que Théo Le Foll nous ouvre, généreux, les portes de son univers : celui d’un jeune photographe parisien récemment surgi avec brio sur le devant de la scène. Il bouscule la photo de mode et vit à 100 à l’heure ses multiples passions.
Muriel Dovic a réalisé ce que personne n’est autorisé à faire : prendre des photos dans une cour d’assises. Voici pour vous le déroulement en images d’un procès, avec tous ses acteurs. Un reportage unique.
Parmi les multiples aides à la création offertes aux photographes par différentes institutions, il en existe une de plus en plus prisée, la résidence. Carline Bourdelas, raconte l’expérience qui fut la sienne à Planches contact de Deauville.
André Travert. Diplomate et plus encore. Dès les années 1850, le Quai d’Orsay décide d’équiper ses ambassadeurs d’appareils photographiques, avec pour mission de documenter les pays encore peu ou pas connus en Occident. L’immense Chine est l’une de ces parties du monde qui suscite curiosité et convoitise.
Hervé Brusini n’a pas son pareil pour faire vivre la mémoire de son modèle, Albert Londres, auquel il vient de consacrer un livre. Une belle découverte !

INFORMATIONS PRATIQUES

sam16déc(déc 16)10 h 00 min2024dim03mar(mar 3)18 h 30 minUne histoire d'imagesDonation Antoine De GalbertMusée de Grenoble, 5, place Lavalette, 38000 Grenoble

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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