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Carolle Benitah, devenue l’éternelle

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Il y a 5 ans tout juste, sortait l’ouvrage « Jamais je ne t’oublierai » aux éditions L’Artière. Aujourd’hui ces mots résonnent d’une façon si particulière… Carolle Benitah nous a quittés sans un bruit. Un départ à son image, d’une discrétion absolue. Sur les réseaux sociaux, on perçoit le choc terrible de cette nouvelle, mais surtout la profonde tristesse de sa disparition, comme si certaines pertes comptaient plus que d’autres… Carolle était si touchante, son départ est particulièrement cruel…

Pour ceux et celles qui n’ont jamais croisé Carolle Benitah, il est impossible de décrire la femme qu’elle était. Elle, si discrète, son travail si puissant. L’artiste et son œuvre sont absolument indissociables. En février dernier s’ouvrait son exposition à New York, Sous les etoiles gallery inaugurait « B, or the memory of Childhood« , le finissage est prévu demain et on ne peut qu’imaginer dans quelle profonde tristesse il aura lieu. Je pense qu’elle n’avait pas conscience de toucher autant de personnes, aujourd’hui, il nous reste ses livres, ses images… et aussi ce court film réalisé par Marie Docher. Une vidéo que je viens de découvrir et qui participe à rendre Carolle éternelle…

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Jamais je ne t’oublierai, Carolle Bénitah publiée aux éditions L’Artière

Photo de couverture : La cage dorée (the golden cage), 2012
© Carole Benitah / Sous les etoiles gallery

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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