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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Carolle Benitah : Les ouvrages Coups de cœur La Rédaction9 octobre 2020 Temps de lecture estimé : 4minsPour la quatrième et dernière carte blanche de notre invitée de la semaine, la photographe Carolle Benitah, il est question d’édition. Cette bibliophile passionnée partage avec nous quatre livres coups de cœur publiés en 2019. Parmi eux, son sublime ouvrage « Jamais je ne t’oublierai » sorti aux éditions Lartiere. Le livre de photographies est un condensé du monde. Un monde que je ne connais pas et qui m’ouvre des perspectives infinies. J’achète souvent des livres lors de festivals et de foires. Ils sont étalés sur des tables et je peux les feuilleter, les retourner, les soupeser et surtout les toucher. C’est une découverte, page après page, d’un univers visuel qui me happe, me subjugue et m’émeut. J’ai l’impression de rapporter un trésor à la maison que je garde jalousement dans ma chambre, à l’abri des regards des autres membres de la famille ou des visiteurs. Je cite ici mes coups de cœur de livres parus l’année qui vient de s’écouler. Regards Paranoïaques, de Martine Ravache Éditions du Canoë, 2019 À travers sept histoires dont elle a été le témoin direct, Martine Ravache réfléchit sur la façon dont nous regardons les images. Les photographies qu’elle a choisies ont profondément marqué l’auteur qui parle de la subjectivité du regard. On choisit des photos parce qu’elles parlent à notre inconscient, renvoient à nos affects, nos histoires secrètes et nos projections. C’est une expérience singulière des images qui renvoie au hors-champ des photographies, aux désirs, aux troubles, aux conflits, voire à la paranoïa. The Anonymous Project, The house, Lee Shulman Éditions Textuel, 2019 J’ai découvert ce livre à travers l’exposition à Arles en 2019 durant les Rencontres. Je collectionne des photographies de famille depuis de nombreuses années, essentiellement des clichés en noir et blanc et quelque chose me touche dans la vie de ces anonymes. L’exposition montrait des diapositives de la fin des années trente au milieu des années cinquante. La couleur dégage une formidable énergie et nous ouvre un monde fait de soirées, célébration d’anniversaire, gestes tendres et éclats de rire. Il y a quelque chose d’émouvant dans les petites choses de la vie qu’on fixe sur la pellicule et qui parlent de nous et constituent une mémoire collective. The Unforgetting, Peter Watkins Skinnerboox, 2019 En 2016, j’ai été invité au Festival Photo de Guernesey et j’ai découvert le travail de Peter Watkins. J’ai été secoué par son accrochage sculptural, les photographies à la charge poétique presque douloureuse et par le sujet sur la perte. Peter Watkins négocie, dans cette série, avec le deuil et le souvenirs de sa mère qui s’est donné la mort alors qu’il était enfant. Il photographie les lieux où sa mère a vécu, des objets lui ayant appartenu, des photographies de famille. C’est un travail qui explore les machinations de la mémoire face à une expérience traumatique. Il est âgé d’une trentaine d’années et est considéré comme un photographe des plus prometteurs de sa génération. Jamais je ne t’oublierai, Carolle Bénitah Lartiere, 2019 Je profite de l’amicale invitation qui m’a été faite par 9Lives pour faire une promotion d’ordre personnelle et exprimer ma gratitude aux éditeurs Lartiere et à la commissaire du livre Laura Sérani. Lartière a fait un travail remarquable d’impression et de design pour rendre visible l’application de la feuille d’or sur les tirages originaux dans mon dernier travail. « Jamais je ne t’oublierai » est une série que j’ai produite à partir de photographies d’anonymes. Par un geste, celui de l’application de la feuille d’or, je remets en mouvement une photo vouée au rebus et parle de ce trou noir qui est la perte de mémoire, la perte d’identité de tous ces anonymes. J’ai un attachement particulier à ce livre qui a connu un succès appréciable dès sa sortie à Paris Photo l’an passé. C’est une raison de plus de regretter l’absence de l’édition Paris Photo 2020. A LIRE La photographie, telle qu’elle se sent et se raconte Un essai de Martine Ravache Jamais je ne t’oublierai, Carolle Bénitah publiée aux éditions L’Artière Favori0
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