Dear Normandie, un voyage nostalgique de Rudolf Rosch

Cette semaine, nous partageons avec vous une série réalisée par le photographe Rudolf Rosch. « Dear Normandie » nous propose un voyage introspectif, sur les traces de son enfance. Pour immortaliser les lieux qui l’ont vu grandir, il utilise un appareil argentique que son grand père lui a offert lorsqu’il était jeune adolescent. Avec ce grain si particulier, cette série nous plonge dans un autre temps…
Tous les vendredis nous vous proposons de partager vos séries photographiques, dans notre rubrique ‘Portfolio’ qui vous est consacrée. Vous pouvez nous soumettre vos travaux.

DEAR NORMANDIE

Dear Normandie est le récit d’une quête de soi. En revenant sur le lieu de villégiature de son enfance, Rudolf Rosch part en pèlerinage, à la recherche de souvenirs heureux, de moments chers partagés en famille autour du Mont-Saint-Michel. Sur ce territoire qui l’a vu grandir, où il a fait ses premiers pas, il revient accompagné de son seul appareil photo argentique, offert par son grand-père pour ses 15 ans. Muni de pellicules périmées depuis plus de 30 ans, il offre au regard une quête du passé, une plongée dans sa mémoire. Fragile, le film a souffert du temps, sa chimie est devenue imprécise : il restitue une réalité qui n’est plus tout à fait elle-même. Renouant avec le rituel familial des vacances normandes, au rythme d’une errance introspective autour de ce lieu qui paraît éternel, il interroge l’impermanence de la vie, confronte sa mémoire intime à la force du temps présent. Produisant une série d’images délavées, désaturées, aux tonalités aussi douces que subtiles, Rudolf Rosch invite chacun à éprouver la nostalgie universelle de l’enfance perdue, l’âpre vertige de l’existence qui s’estompe face au temps.

Rudolf Rosch est un photographe français né en 1970. Il vit et travaille comme physicien en région parisienne. Sa démarche photographique est essentiellement introspective, tournant autour du voyage et de l’errance. Il aime s’évader du monde connu, s’abandonner, se perdre d’un endroit à l’autre. La photographie est pour lui un moyen d’atteindre l’état intérieur qu’il recherche, celui de la pleine conscience de l’instant présent. L’acte photographique est alors assimilé à quelque chose que l’on va puiser en soi, une inspiration, un souffle, en somme une part de soi-même. Cette disposition mentale implique d’aller à l’essentiel, passe par une certaine mise en péril qui lui permet de devenir poreux et réceptif à son environnement. La thématique de l’homme face à lui-même, fragile et éphémère devant son environnement est majeure dans ses travaux. L’utilisation de l’argentique répond à ce besoin de minimalisme et de prise de risque.
Rudolf Rosch est membre du collectif d’artistes Helium (en Vallée de Chevreuse). À ce titre, ses travaux sont exposés depuis 2018, à l’occasion du parcours annuel d’Helium, et lors de Photoclubbing, festival palaisien de la photographie.

https://rudolfrosch.wordpress.com/
https://www.instagram.com/rudolf_rosch/

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Comment participer ?
Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com

• Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille de 2000 pixels dans la plus grande partie de l’image ;
• Des légendes (s’il y a) ;
• Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ;
• Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…)