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Partager Partager Pour leur quatrième et dernière carte blanche, nos invité·es de The Analog Club — lieu emblématique dédié à la photographie argentique à Paris souhaitent apporter un éclairage particulier sur l’œuvre du photojournaliste brésilien, Flavio Cannalonga (1953 – 2007). Pour continuer à faire vivre son travail, The Analog Club propose dans son catalogue, plusieurs tirages à la vente. Cette carte blanche est l’occasion de (re)découvrir une sélection d’images issue de plusieurs de ses séries à l’heure où nous célébrons la Saison France-Brésil. On a découvert le travail de Flavio Cannalonga un peu par hasard — comme on tombe sur une photo qui bouleverse, sans crier gare. Un jour, son fils nous a tagués sur Instagram pour faire partie de la Weekly Selection, notre rendez-vous hebdo, qui met en avant le travail de photographes de la communauté. Le compte, sobrement nommé au nom de Flavio Cannalonga (@flavio.cannalonga), était en réalité tenu par son fils, Francisco. Ce geste simple, celui de partager l’héritage d’un père à travers des images, nous a immédiatement touché. Alors, on a creusé. Et on a découvert une œuvre dense, profondément humaine, traversée par des décennies d’engagement, ce qui nous a donné envie de faire circuler son travail autrement. On l’a alors intégré à notre exposition Tryptiques (juin 2023), un format d’accrochage abordable à travers des triptyques de petits tirages. Aujourd’hui, quelques-uns de ses tirages sont disponibles dans notre boutique et continuent de faire vivre son travail. Il y a des photographes dont les images racontent plus que des faits. Elles racontent une manière d’être au monde, de regarder sans juger, d’écouter sans interrompre. Flavio Cannalonga faisait partie de ceux-là. Né en 1953 au Brésil, Flavio commence sa carrière comme photojournaliste en 1977. Il collabore avec les plus grands titres de presse du pays, avant de devenir indépendant en 1992. Il remporte plusieurs prix, au niveau national comme international, et en 2004, il est invité par Elliott Erwitt à participer à la réunion annuelle de Magnum Photos, à New York. Il y est finaliste — une reconnaissance majeure, mais qui n’ébranle pas son envie de rester en marge du système. Flavio photographie son pays avec une tendresse lucide. Il s’attache aux rituels religieux populaires, aux vies paysannes, aux communautés indigènes, aux enfances qu’on oublie. Son premier grand projet documentaire, Filhos do Reino (« Les enfants du Royaume »), mené principalement entre 1995 et 2005, explore les fêtes religieuses au Brésil. Sem Titulo – Salvador – 1995 © Flavio Cannalonga Sem Titulo – Salvador – 1995 © Flavio Cannalonga Sem Titulo – Salvador – 1995 © Flavio Cannalonga Ce travail l’emmène jusqu’au Vatican, dans le cadre du projet 24 Stunden im Leben der katholischen Kirche, soutenu par le pape Benoît XVI. Mais Flavio préfère les chemins de traverse. Il part dans les forêts et les champs pour documenter le quotidien des travailleurs de la terre. De là naît la série Pachamama, hommage à la terre nourricière et aux luttes invisibles. Il suit le MST (Mouvement des Travailleurs Sans Terre), partage la vie des cueilleurs de noix du Brésil en Amazonie, ou encore celle des cultivateurs de coca en Bolivie, où il rencontre et photographie Evo Morales, futur président. Sem Titulo 1 – Macau RN, 1999 © Flavio Cannalonga Sem TItulo 3 – Assentamento do MST, CE- 2000 © Flavio Cannalonga Sem Titulo 4 – Sucuriju river – 2002 © Flavio Cannalonga Sem Titulo 4 – Sucuriju river – 2002 © Flavio Cannalonga Il s’intéresse aussi aux peuples autochtones : les Macuxi, les Guarani, les Deni… En 2001, en partenariat avec Greenpeace, il suit la démarcation de nouvelles terres indigènes en territoire Deni, en pleine Amazonie. Et dans ce qui sera sa dernière série — Yvy Mara Ey — il revient sur les violences infligées aux Guarani, expulsés de leurs terres ancestrales. Le nom de la série fait référence à un mythe guarani, celui d’une terre sans mal, un lieu de paix et de renouveau. © Flavio Cannalonga © Flavio Cannalonga © Flavio Cannalonga Flavio expose à São Paulo, Ribeirão Preto, Natal, Teresina… mais aussi à Paris, Lisbonne, Madrid et Amsterdam. Certaines de ses œuvres entrent en 2006 dans la collection permanente du MASP (Musée d’Art de São Paulo), au sein de la collection Pirelli. Flavio s’éteint en 2007, à l’âge de 54 ans. Son travail reste encore peu connu du grand public, malgré l’admiration qu’il suscitait chez ses pairs, comme Cristina Garcia Rodero par exemple. Nous avons voulu lui rendre hommage peu à peu avec certaines des photos qui nous ont profondément touché ; certaines pas encore présentées, les photos arrivant au fil du temps et du temps consacré par son fils Francisco aux archives de son père. Une sélection de ses tirages est disponibles dans notre catalogue (lien en cliquant ici). The Analog Club : 6 rue Julien Lacroix 75020 Paris Horaires : Mardi – Samedi de 13h à 19h Marque-page0
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