La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein 11 heures ago
Constance Nouvel est la lauréate de la 6ème édition du Prix LE BAL / ADAGP de la Jeune Création 1 jour ago
Alejandro Cegarra et Serghei Duve sont les nouveaux lauréats du Prix Leica Oskar Barnack 2025 4 jours ago
Alina Szapocznikow et Guillaume Bresson au Musée de Grenoble : Interview Sébastien Gokalp 4 jours ago
Matthieu Lelièvre, co-commissaire « Histoires personnelles/Réalités politiques », les collections du macLYON et du MoCAB, Belgrade 5 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Paris Photo : Martin Schoeller, Inspiring Action Pascal Therme13 novembre 2017 Commande de Pernod Ricard pour le rapport de fin d année, Martin Schoeller a réalisé 18 portraits grand format de 18 personnes du groupe occupant toutes fonctions ayant été sélectionnées sur les 18 000 employés France et monde et envoyées à NY pour se faire tirer le portrait… Portraits exposés à Paris Photo. Aventure personnelle marquante, deux de ces femmes ont relaté la séance comme un moment intense et juste, une sorte d’accouchement de soi en ayant résulté, une aventure singulière et profonde a marqué les esprits. Ces 18 visages, femmes et hommes, tous différents au delà de leur nationalité, sont photographiés simplement, sans artifice, ni maquillage, sans effet, à fleur de peau, dans un cadrage identique et une lumière studio « propre » si bien que, définition aidant, les lèvres et les yeux retiennent l attention… L’impression de naturalité est au premier chef, une direction artistique à atteindre, bien au delà d une photographie de commande, marquée Corporate, où l’enjeu est de photographier l’homme dans sa fonction, donc, en principe, plutôt la fonction où comment celle ci habite t-elle celle là, ou cohabite avec celle là. Ici un visage quasi brut, sans retouche, grain de peau, rides, cheveux et expressions telles quelles, sont la base de l’opération photographique, Martin cherche le vrai visage sous le visage de circonstance, opération vérité en quelques sortes….sans complaisance, Martin enregistre présences et fixité du regard, bouches muettes, parfois interdites, yeux bien au centre du portrait. Aucune fuite du visage n’est permise, c’est un face à face, on peut comprendre que, se retrouvant dans ces positions d’être soi même, sans plus de make up, pour les femmes en particulier, sans embellissements programmés, au bord d’une forme de cohabitation, de confrontation à sa propre image brute, un conflit psychologique ait pu apparaître et que l’habilité de Martin Schoeller à déjouer ce conflit, lui ait permis, finalement d’accoucher ces visages d’eux mêmes, hors du regard social. Entreprise très salutaire à l’heure où toute une photographie cherche à masquer plutôt qu’à montrer, d’où également une forme d’émotion contenue dans l’ objectivation de ces visages, devenants aussi un peu plus étranges à eux mêmes, un peu plus extérieurs, pourrait-on écrire. ….Et c’est beau, esthétiquement, touchant en quelque point, de plus, une tentation anthropologique habite ces portraits qui se raccordent volontiers à toute une tradition de portraits ethnologiques. Il se dégage de chaque image un hommage discret à l humanité, à la communauté des hommes, de toutes races, de toutes couleurs, de toutes conditions. Les traits du sang ne mentent pas, et c’est selon, soit une force, soit une faiblesse. Travail d’une grande pureté….peut être le sentiment du centrage systématique de la lumière reflétée au centre de chaque pupille, masque t il une lecture identique et identitaire top récurrente, le centre de l’œil et de l’iris ont disparu des yeux, ce qui est bien dommage, à moins qu’on ne l’interprète comme une signature cachée ou un marquage stylistique. Quoique il en soit de ces portraits à la chromie neutre , les teintes et couleurs de peaux, couleurs des yeux, dessins des lèvres, tout signe marquant l’appartenance à une famille, un groupe ethnique, une nation, au delà des nombreuses antécédences et mariages, qui, au fil des siècles et de l’histoire ont marqué les générations et façonnés nos corps actuels, confirment le parti-pris du tout naturel. Martin Shoeller avance vainqueur en ces terres déjà conquises ..de quoi ne pas ternir une réputation largement acquise, bien au contraire… INFORMATIONS PRATIQUES Paris Photo Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris http://www.parisphoto.com https://martinschoeller.com Marque-page0
Rencontre avec Mélanie Bouteloup, co-fondatrice et directrice de Bétonsalon et de la Villa Vassilieff
L'Interview PHOTAUMNALES, 22ème édition : Rencontre avec Francesca Hummler « Our Dollhouse », la série de Francesca Hummler, s’impose comme l’une des révélations des Photaumnales 2025, sous le commissariat d’Emmanuelle Halkin, ...
News La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein L’Académie des Beaux-Arts vient de dévoiler le nom du lauréat du Prix de Photographie William Klein. Il s’agit du photographe finno-américain Arno ...
L'Interview Prix Marcel Duchamp 2025 : Interview Eva Nielsen L’édition 2025 du Prix Marcel Duchamp se transpose au Musée d’art moderne de Paris avec comme finalistes : Bianca Bondi, Xie Lei, ...
Actu Art Contemporain Derniers jours pour découvrir l’édition 2025 du Parcours Art & Patrimoine en Perche
La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein 11 heures ago
Constance Nouvel est la lauréate de la 6ème édition du Prix LE BAL / ADAGP de la Jeune Création 1 jour ago
Alejandro Cegarra et Serghei Duve sont les nouveaux lauréats du Prix Leica Oskar Barnack 2025 4 jours ago
Alina Szapocznikow et Guillaume Bresson au Musée de Grenoble : Interview Sébastien Gokalp 4 jours ago
Matthieu Lelièvre, co-commissaire « Histoires personnelles/Réalités politiques », les collections du macLYON et du MoCAB, Belgrade 5 jours ago
La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein