Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 16 heures ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 16 heures ago
Prix Mentor 2025 : Paloma Laudet primé pour sa série sur la reconstruction des jeunes rwandais 2 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 2 jours ago
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 3 jours ago
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 1 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 16 heures ago
« L’Empire du sommeil » au Musée Marmottan Monet : insomniaques de l’art c’est pour vous ! 2 jours ago
Luxembourg Art Week 2025 : Rencontre Kevin Muhlen, Casino Luxembourg, un théâtre de la crudité et de la radicalité 3 jours ago
« Ombre est lumière. Mémoire des lieux » le manifeste de Nicolas Daubanes au Panthéon : Rencontre 6 jours ago
Partager Partager Interview Art ContemporainOtherSide Linda Sanchez, Journal d’une artiste confinée Marie-Elisabeth De La Fresnaye24 avril 2020 Aux questions que je lui pose : Comment vivez-vous ce confinement ? Cette période est-elle inspirante, anxiogène, stimulante ou tout à la fois ? Comment imaginez-vous le monde d’après et à quel prix ?..Linda Sanchez me livre cette chronique tranchante et singulière, entre angoisses et épiphanies, évidences et inconnu, au-delà de toutes les injonctions et compromis possibles. Il m’est difficile de répondre à l’ensemble de ces questions. Les mots pèsent. De cette situation, de la manière dont la crise est gérée, de ce qu’il en adviendra et de la manière dont nous en tirerons les conséquences.. qui a assez de recul pour y répondre ? Depuis quatre semaines de confinement, en écoutant autour de moi (collègues, amis ) et mon ressenti, il y a une injonction implicite à poursuivre l’activité coûte que coûte, et donc par les moyens interposés, de mails, visio-conférence, restitutions virtuelles, téléphone, compte-rendus pédagogiques…par ailleurs, nous sommes submergés de propositions audio-visuelles, de plateformes et d’interfaces, de dessins d’artistes, de formats de remplacement. Ceci produit pour moi un sentiment de frustration et presque d’ angoisse supplémentaire. Cette demande qui nous est faite de traduire, vite, tirer des conclusions, recueillir des partis-pris, s’avancer déjà pour l’avenir, produit un décalage désarmant, qui reflète bien nos mécanismes, notre acharnement, notre peur du vide. Mais pour une fois, on ne peut plus prétendre à une singularité. L’originalité d’un parti-pris ou d’un positionnement, n’a pas de sens. Dans ce monde-ci, où nous sommes tous des vecteurs potentiels ou avérés du virus, nous ne sommes rien sans les autres, et inversement (notre précaution, notre prudence, notre civisme, notre courage, notre reconnaissance..) La planète souffle, mais juste un fragment de seconde à l’échelle de son temps. Un chaos fantasmagorique se produit de même que le cinéma avait déjà posé tant d’images et de représentations sur ce type de situation. La complète et intemporelle saturation des hôpitaux, des masques rachetés comptant sur le tarmac, le réquisitionnement des réfugiées dans les champs, des chiffres qui ne comptent pas les morts dans les hépads, l’information perlée et disparate, la gestion du service funéraire, l’incivisme dans les supermarchés,… Cette crise révèle bien la fragilité de notre système de globalisation (industriel, social et économique), notre anthropocentrisme millénaire. Le temps se dilate, nous faisons l’expérience du silence, de l’arrêt du monde qu’on connaît, et ce présent est étrange, surréaliste. C’est une trêve. Disparaître (dans l’atelier) est un usage et des laps de temps que je protège et auxquels je tiens beaucoup. Travailler entre plusieurs temporalités, celle de son travail et celles qu’il convoque en même temps que le reste des vitesses du monde. Déplier un temps qu’à soi, avec ses propres règles et ses systèmes pluriels. Mais là, le décalage de réalité change tout. C’est une question de coexistences (naturelle et culturelle). On peut se demander ce qu’il reste et ce qui tient, dans sa structure et son contenu, après ça, dans l’art. En changeant de paradigme, des pans de certitudes sont sensés tomber, l’avenir et le mouvement n’est fait que de ces choses relatives les unes par rapport aux autres. Linda Sanchez est représentée par la galerie Papillon, Paris. Elle est lauréate du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo et de la 4ème Bourse Révélations Emerige en 2017. Je l’avais rencontrée à cette occasion. http://galeriepapillonparis.com/?biographie/Linda-Sanchez A LIRE : Covid-19 et l’art : Marion Papillon, Présidente Comité professionnel des galeries d’art, directrice galerie Papillon Rencontre avec Marion Papillon, Art Brussels et Choices Paris 2019 Marque-page0
Covid-19 et l’art : Patricia Laigneau, Château du Rivau «La recherche d’une modernité différente moins consumériste émergera si nous devenons plus humanistes»
Evénements Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » La 5ème édition d’Art Antwerp qui réunit 79 galeries en provenance de 11 pays, affirme un développement de la boutique art fair ...
Podcast VOUS AVEZ 2 MINUTES ? Fabien Fourcaud EP. 03 9 Lives magazine est heureux de s’associer, en tant que partenaire média, au podcast VOUS AVEZ 2 MINUTES ?, initié par Brigitte ...
L'Interview Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen Veronica Mecchia est photographe, elle a noué avec Arno Rafael Minkkinen une étroite collaboration artistique depuis 1998 – année de leur premier ...
Interview Art Contemporain « L’Empire du sommeil » au Musée Marmottan Monet : insomniaques de l’art c’est pour vous !
Interview Art Contemporain Luxembourg Art Week 2025 : Rencontre Kevin Muhlen, Casino Luxembourg, un théâtre de la crudité et de la radicalité
Interview Art Contemporain « Ombre est lumière. Mémoire des lieux » le manifeste de Nicolas Daubanes au Panthéon : Rencontre
Actu Art Contemporain « Chromoscope » à la Cité de l’architecture : Interview Matthieu Poirier, commissaire
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 16 heures ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 16 heures ago
Prix Mentor 2025 : Paloma Laudet primé pour sa série sur la reconstruction des jeunes rwandais 2 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 2 jours ago
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 3 jours ago
PhotoSaintGermain 2025 : Rencontre Agathe Sanjuan, commissaire « Étienne-Jules Marey : chronophotographie, sciences et art » 1 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 16 heures ago
« L’Empire du sommeil » au Musée Marmottan Monet : insomniaques de l’art c’est pour vous ! 2 jours ago
Luxembourg Art Week 2025 : Rencontre Kevin Muhlen, Casino Luxembourg, un théâtre de la crudité et de la radicalité 3 jours ago
« Ombre est lumière. Mémoire des lieux » le manifeste de Nicolas Daubanes au Panthéon : Rencontre 6 jours ago
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective