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L'Invité.e Carte blanche à Marie Robert : Le photographe et la militante La Rédaction15 janvier 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée, la conservatrice en chef chargée de la photographie du Musée d’Orsay, Marie Robert nous dévoile l’exposition “Jazz Power !” qu’elle réalise actuellement avec Clara Bastid et qui sera présentée (normalement) lors de la prochaine édition du festival des Rencontres d’Arles. Cette exposition, dont le titre définitif n’a pas encore été choisi, retracera les débuts du mensuel Jazz magazine, résolument positionné « du côté de l’Amérique noire ». J’ai envie de partager un petit teaser de l’exposition dont je serai co-commissaire avec mon amie Clara Bastid l’été prochain, lors des Rencontres d’Arles, si tout va mieux. Intitulée provisoirement « Jazz Power ! », nous raconterons en images les vingt premières années de Jazz Magazine, un mensuel fondé en 1954 par Nicole et Eddie Barclay puis développé par Frank Ténot et Daniel Filipacchi, deux amis fascinés par le jazz et la contre-culture noire, et futures figures centrales de la presse illustrée. Couverture de Life, septembre 1970 Quand il réalise cette image avec une jeune femme mannequin pour un numéro de Jazz Magazine consacré au mouvement Black is Beautiful en juillet 1971, le photographe Jean-Marie Périer a-t-il en tête la couverture de l’hebdomadaire américain LIFE, paru dix mois plus tôt ? Angela Davis y apparaissait de profil, avec une coiffure afro sur laquelle figurait un gros titre « The Making of a Fugitive ». Accusée par le FBI d’avoir procuré les armes qui ont permis une prise d’otages et entraîné une fusillade le 7 août 1970, cette militante communiste noire, membre des Black Panthers, est arrêtée en octobre 1970 après deux semaines de cavale. Placée en détention, mise à l’isolement, elle est inculpée de meurtre, de kidnapping et de conspiration, et risque la peine de mort. L’opinion publique internationale se mobilise. Des manifestations géantes de soutien grondent dans les capitales, dont une à Paris en octobre 1971. Les Rolling Stones lui consacrent une chanson, « Sweet Black Angel », qui sort en mars 1972. Davis sera finalement acquittée en juin 1972. Le profil choisi par Périer n’est pas sans rappeler les portraits anthropométriques figurant sur des avis de recherche. Dès ses débuts, Jazz Magazine se positionne résolument « du côté de l’Amérique noire », comme l’indique la couverture du numéro de juillet 1971. À l’époque des luttes outre-Atlantique pour les droits civiques et du difficile processus de décolonisation entamé par la France, rarissimes sont les publications hexagonales qui mettent en couverture des Africains-Américains ou qui les présentent comme des icônes. En témoignant du système ségrégationniste des Etats-Unis, en interrogeant régulièrement les discriminations subies par les Noirs des deux côtés de l’Atlantique, en offrant des tribunes aux artistes de jazz les plus militant.e.s, le mensuel se fait l’apôtre des échanges culturels et musicaux, mais aussi d’un monde plus juste où les minorités racisées ne feraient plus les frais de la violence et de l’injustice. Bookmark4
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