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NewsPhoto Réouverture des librairies du BAL et de la Fondation HCB Ericka Weidmann2 février 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsAlors que la situation sanitaire s’aggrave, avec la possibilité d’un troisième confinement, les portes des lieux culturels restent désespérément closes et les expositions, toujours en attente de leurs visiteurs. Face à cette suspension sans fin, le BAL et la fondation Henri Cartier-Bresson viennent d’annoncer la réouverture de leurs librairies. Une bonne nouvelle pour les amoureux de l’édition. Depuis le 16 janvier et malgré un contexte difficile, la librairie du BAL accueille le public chaque vendredi et samedi de 11h à 18h. Malgré la frustration de voir le café et les espaces d’exposition fermés, il vous est désormais à nouveau possible de venir découvrir une sélection de nouveaux ouvrages photos made in Le BAL ! https://www.lebalbooks.com/ Depuis le 23 janvier, la librairie de la Fondation HCB a réouvert son espace au public avec des horaires adaptés au couvre feu. L’équipe vous propose un large choix d’ouvrages, notamment autour de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson, de Martine Franck et de tous les autres artistes exposés à la Fondation. Une sélection de livres signés, une collection spéciale autour de l’œuvre d’Eugène Atget, dont l’exposition « Voir Paris« , sera visible dans l’espace exposition lorsque les lieux culturels seront à nouveau autorisés à accueillir du public. Vous pourrez découvrir en avant-première l’ouvrage qui accompagne l’exposition, publié par Atelier EXB. La librairie en ligne poursuit son activité, les commandes sont expédiées une fois par semaine et sont limitées au territoire européen. https://www.henricartierbresson.org/librairie/ INFORMATIONS PRATIQUES Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris jeu03jui(jui 3)11 h 00 mindim19sep(sep 19)19 h 00 minVoir ParisEugène AtgetFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementEnviron deux générations séparent les deux photographes. Le premier, Eugène Atget, abandonne sa carrière de comédien, le deuxième, Henri Cartier-Bresson, celle de peintre, au profit d’un art relativement nouveau, l’enregistrement Détail de l'événement Environ deux générations séparent les deux photographes. Le premier, Eugène Atget, abandonne sa carrière de comédien, le deuxième, Henri Cartier-Bresson, celle de peintre, au profit d’un art relativement nouveau, l’enregistrement photographique. Dans une double exposition exceptionnelle et des approches inédites, la Fondation HCB (du 17 novembre 2020 au 21 février 2021) et le musée Carnavalet – Histoire de Paris (au printemps 2021), s’associent pour montrer, à partir de leurs collections, l’essence de la capitale dans l’oeuvre de ces deux grandes figures de la photographie française. Henri Cartier-Bresson, subjugué par l’approche d’Eugène Atget, l’imitera jusqu’au moment où il découvre le Leica et pratique l’image à la sauvette. « Prendre la poudre d’escampette » après avoir enregistré ce qu’il a vu, comme le disait souvent Cartier-Bresson, reste sa provocation favorite alors que pour Atget, dès l’aube, son lourd chargement sur le dos, l’enregistrement est très réfléchi ; on y devine peu de hasards mais un plaisir de la vision qui s’affirme avec le temps. Atget, plus intéressé par la ville, depuis l’architecture la plus classique jusqu’aux cours les plus reculées, a mis en images de façon obsessionnelle un Paris marqué par l’histoire, proposant ses tirages à des peintres ou des bibliothèques. Les personnages qui s’invitent dans le cadre se fondent dans le décor. Henri Cartier-Bresson, après avoir fréquenté les surréalistes dans les années vingt, se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Plus que la ville, c’est l’Homme qui l’intéresse, il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Son boitier ne le quitte pas, photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois, avec de temps en temps une velléité documentaire mais sans satisfaction. Atget n’a rien dit ou presque sur son travail. Des propos rapportés ont servi à définir un projet essentiellement documentaire mais son approche directe et emprunte de poésie a fasciné nombre de ses contemporains, d’où les commentaires les plus contradictoires sur cette oeuvre atypique. Cartier-Bresson, dont le musée Carnavalet possède une belle collection, a beaucoup commenté son travail et surtout en opposition à ce que l’on voulait lui faire dire. Il en résulte une autre complexité confirmée par l’examen de ses archives conservées au sein de sa fondation. Photographes, Atget et Cartier-Bresson sont aussi de grands lecteurs. Ces deux figures foncièrement indépendantes, un brin austères, n’ont cultivé ni concepts intellectuels ni principes artistiques pour se fonder sur la valeur de l’expérience. Ils invitent à exercer notre regard, à considérer la complexité de ce monde comme la source même de notre faculté imaginaire. L’Histoire a voulu que ces deux oeuvres, émancipatrices de la photographie, soient d’abord reconnues aux États-Unis, avant de laisser chacune une postérité immense. Les deux commissaires ont voulu que cette sélection originale reflète la dimension poétique des deux auteurs. À l’occasion de la réouverture du musée Carnavalet et du deuxième anniversaire de l’arrivée dans le Marais de la Fondation HCB, c’est une célébration de Paris par des regards singuliers, un siècle avant qu’elle ne devienne la ville la plus photographiée au monde. COMMISSARIAT DES DEUX EXPOSITIONS Anne de Mondenard, responsable du département Photographies et Images numériques, musée Carnavalet – Histoire de Paris Agnès Sire, directrice artistique, Fondation HCB DatesJuin 3 (Jeudi) 22 h 00 min - Septembre 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Revoir Paris 14 Juin 2021 23 h 00 min - 31 Octobre 2021 7 h 00 min LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris mer16sep(sep 16)12 h 00 min2021dim14mar(mar 14)19 h 00 minMiguel Rio BrancoŒuvres photographiques 1968-1992LE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événement« Seul un petit nombre d’entre nous, au milieu des grands agencements de cette société, se demande encore naïvement ce qu’ils font sur le globe et quelle farce leur est Détail de l'événement « Seul un petit nombre d’entre nous, au milieu des grands agencements de cette société, se demande encore naïvement ce qu’ils font sur le globe et quelle farce leur est jouée. Ceux-là veulent déchiffrer le ciel ou les tableaux, passer derrière ces fonds d’étoiles et ces toiles peintes, et comme des mioches cherchant les fentes d’une palissade, tâchent de regarder par les failles de ce monde. » — George Bataille LE BAL présente le travail photographique de la première période (1968-1992) de l’artiste brésilien Miguel Rio Branco, figure majeure de l’art contemporain dans son pays, connu dans le monde entier pour ses installations et oeuvres multimédias. De ses débuts en noir et blanc à New York en 1970, où son attention se porte sur les quartiers déshérités de la ville, à son travail couleur essentiel réalisé au Brésil notamment à Salvador de Bahia, jusqu’aux images du Mexique au milieu des années 1980, l’exposition restituera l’évolution de son regard photographique, intrinsèquement lié à sa pratique picturale. « Je ne suis pas un coloriste comme Matisse, ma vision est plus sombre, à la manière de Goya » dira Miguel Rio Branco. Dépassant une simple lecture formelle de son travail, le choix des oeuvres – pour la plupart tirages d’époque jamais exposés en France – mettra en avant les télescopages permanents de matières et de gestes opérés dans ses images. Auscultant les corps et leur inscription dans l’espace, rendant visibles les marques du temps et des structures sociales, ses images rendent compte d’une vision viscérale immergée dans la noirceur et la violence de son temps. LE COUTEAU PAR TERRE EXTRAITS DU TEXTE INÉDIT DE JEAN-PIERRE CRIQUI PUBLIÉ DANS LE LIVRE QUI ACCOMPAGNE L’EXPOSITION. Dans la mesure où elle découpe à même le vivant, la photographie se laisse envisager comme étant d’ordre sacrificiel : tel un papillon épinglé, ce qu’elle prélève est toujours simultanément exalté et immolé. Il y va du sauvetage, de la sauvegarde, mais aussi de la conjuration ou de la perdition. Cette tension extrême, en permanence au bord du déchirement, hante les images de Miguel Rio Branco. C’est leur basse continue. * Les photographies de Miguel Rio Branco (qui est aussi peintre, et l’a été avant de devenir photographe) nous proposent un vaste catalogue de matières, assemblé avec un oeil sensible à la transmutation esthétique des motifs les plus humbles ou les plus vils. On pense ici à Baudelaire et son évocation du chiffonnier dans Les Paradis artificiels : « Tout ce que la grande cité a rejeté, tout ce qu’elle a perdu, tout ce qu’elle a dédaigné, tout ce qu’elle a brisé, il le catalogue, il le collectionne. Il compulse les archives de la débauche, le capharnaüm des rebuts. » L’excès est ce qui caractérise ici la matière – d’où cette « asphyxie » dont Miguel Rio Branco a parlé au sujet de la photographie : excès de la vie qui s’agite en tous sens, et de la mort au travail qui en forme l’inséparable envers. * Apothéose des sols, les photographies de Miguel Rio Branco regardent plus volontiers vers le bas que vers le haut. Peu de ciels ou d’horizons dans ces vues où la terre attire tel un aimant, jusqu’à l’engloutir, tout ce qu’elle supporte. Royaume des traces et des ombres, plaque sensible où le temps laisse inlassablement son empreinte : deux hommes s’y étreignent, lutte ou jeu, aux pieds d’un troisième qui projette sur eux sa silhouette; les déchets les plus dérisoires, les plus mirifiques, y convergent; les imprimés viennent s’y disperser en masse, les animaux y mourir. Le sol célébré par Miguel Rio Branco exhale toujours un avant-goût du séjour des disparus. C’est le lieu par excellence de l’inquiétude, voire de l’affolement. C’est aussi le motif où se concentre un éventail de résonances esthétiques : Dirt Painting et Combines (par leur goût du rebut et de l’horizontalité) de Rauschenberg, Matériologies et Texturologies de Dubuffet, plastiques, bois et tôles brûlés par Alberto Burri, scatter pieces de Robert Morris. Jean-Pierre Criqui est conservateur au service des collections contemporaines du Musée national d’art moderne. DatesSeptembre 16 (Mercredi) 12 h 00 min - Mars 14 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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