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L'Invité·e Carte blanche à Eric Karsenty : Adrien Selbert & Géraldine Millo La Rédaction2 février 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa première carte blanche, notre invité Eric Karsenty, rédacteur en chef de Fisheye Magazine, partage l’univers documentaire de deux photographes français Adrien Selbert et Géraldine Millo. Petit retour dans les archives du magazine pour revenir sur leurs publications respectives en 2015 et en 2016 avec leur série « Srebrenica » et « Les Héritiers ». La première carte blanche que je vous propose met en avant deux photographes publiés dans Fisheye, en 2015 et 2016 : Adrien Selbert, qui était alors au début de son travail sur Srebrenica, qu’il a poursuivi depuis (il publie aujourd’hui Les Bords réels aux éditions du bec en l’air) ; et Géraldine Millo qui avait déjà commencé sa série Les Héritiers, dressant un portrait de la jeunesse en formation, grâce à une résidence dans les lycées professionnels. Géraldine Millo finalise actuellement un film de 52 minutes, L’Orientation, et continue de travailler sur les jeunes, l’école et le monde du travail, en photo et en vidéo. Deux travaux d’inspiration documentaire qui se focalisent sur la jeunesse, mais dont les images vont bien au-delà d’une simple description factuelle. Adrien Selbert « J’avais envie de vérifier ce qu’était la Bosnie dix ans après la fin du conflit. Pourquoi Srebrenica ? Par curiosité. (…) La nuit, la cité se pare de mélancolie, d’une étrangeté “lynchienne” qui reflète mieux l’aura de la ville. L’atmosphère devient inquiétante avec ses chiens errants, ses rues désertes et la lumière si particulière de ses réverbères. L’on y retrouve un climat glauque qui n’est pas sans rappeler celui des films de série B. » Adrien Selbert (Fisheye 13). « Ici ce n’est plus la guerre, ce n’est pas la paix. C’est cet entre-temps qu’on appelle après-guerre. Ce temps particulier, c’est précisément ce tiret entre les deux mots. Sauf que personne n’en connaît la véritable longueur. Et c’est précisément ce que je suis venu photographier. Témoigner, documenter exige une rigueur du regard dont je suis bien incapable. Ce que je veux c’est chasser les fantômes. Traquer l’entre-temps dans le fond des images. Ce projet de livre, au fond, c’est ce tiret sans fin entre l’après et la guerre. » Adrien Selbert (extrait de la préface du livre Les Bords réels, Fisheye 2021). Géraldine Millo « La photo documentaire, telle qu’elle m’intéresse, est écartelée entre le reportage d’auteur (empathique, subjectif, narratif…) et des méthodologies plus arides, conceptuelles et rigoureuses, qui viennent en partie des sciences humaines. Mon approche s’est radicalisée au fur et à mesure. (…) Il y a une dimension politique dans mon travail, même s’il n’y a pas de narration ou d’explication. Mes photos sont plus de l’ordre de l’allusion ou de la poésie : je cherche à montrer par capillarité, par contagion. (…) On pouvait, il y a un certain temps, parler de lutte des classes. Aujourd’hui, on passe pour le plus arriéré des communistes en employant cette notion : mais alors quels sont les outils pour une plus grande justice sociale ? Ces hiérarchies, ces inégalités gangrènent notre société. On retrouve des hiérarchies au sein de ces écoles avec les différents corps de métier. Avec mes images, je tente de remettre un peu les choses à niveau. Chaque personne a une puissance d’être, c’est le rôle de l’école de lui permettre d’éclore. Quand ils arrivent en lycée pro, les élèves sont déjà abîmés par le regard qu’on a porté sur eux durant leur scolarité. Ce n’est pas tant au sein de ces établissements qu’il y a un problème, mais tout autour, avant et après. » Gérladine Millo (Fisheye 15). Marque-page7
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