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Après avoir débuté cette visite guidée sonore avec Clara Chalou, Marie Guillemin et Emmanuelle Halkin en début de semaine, c’est au tour de Carine Dolek, membre du comité artistique de nous dévoiler une partie de la programmation de la douzième édition du Festival Circulation(s). Manifestation dédiée à la jeune photographie européenne qui accueille, jusqu’au 29 mai prochain, une trentaine d’artistes au 104 – CENTQUATRE, à Paris. Cette semaine, chaque jour, une curatrice vous présentera une partie des projets exposés.

Rubén H. Bermúdez
Y tú, ¿por qué eres negro?

© Rubén H. Bermúdez

Ruben Bermudez est un artiste visuel espagnol, un documentariste, dont nous exposons le travail « And you, why are you black », (et toi, pourquoi tu es noir?). Ce projet est d’abord un livre, un livre militant, destiné à être abordable, qui coute 10 euros, qui rentre dans les sacs et les poches et les enveloppes de la poste, c’est comme ça qu’il m’est arrivé entre les mains.
Ce petit livre de 200 pages est un essai politique autobiographique. Il y partage des morceaux de sa propre expérience, des morceaux de mémoire visuelle, de conversations, des symboles qui ont jalonné sa vie. Il raconte son quotidien et la société d’un point de vue noir.
Les 20 double pages de textes, souvenirs, verbatims, conversations, sont accompagnées de centaines d’archives iconographiques et d’archives personnelles.
Ce sont ses photos d’enfance et d’adolescence, d’adulte aux manifestations, les dessins animés et publicités, Michael Jackson, le prince de Bel Air, la blackface, la traite des noirs en Espagne, et le racisme violent, les des coupures de presse de faits divers..
Du petit garçon qui apprend qu’il est noir par la bouche d’un autre à l’adolescent qui construit son identité à l’adulte qui prend position.
Page après page, il partage les étapes de sa prise de conscience.

« La première fois que quelqu’un m’a appelé « Noir », j’étais au supermarché avec ma grand-mère. C’était un autre petit garçon. Il a utilisé les mots « petit Noir ». Personne n’a rien dit. Moi non plus.»

« Le prince de Bel Air » m’a appris l’existence de Malcolm X et de la fierté Noire. J’ai pleuré quand Carlton et Will se disputent à propos de la raison pour laquelle un policier les a arrêtés. Cet épisode s’appelle « Erreur d’Identité« .»

« Lucrecia a été assassinée. Cela a eu un énorme retentissement. Ce jour-là, j’ai complètement réalisé que j’étais Noir. Nous n’étions pas différents, j’avais peur. Tu dois rester sur tes gardes. Ton corps peut être attaqué. »

Rubén H. Bermúdez

Le projet pose la question « Un récit autobiographique peut-il raconter les histoires personnelles de plusieurs ? » C’est une synecdoque, une partie pour le tout. Ici il dit toute sa vie et il parle et de celles de tous les autres qui ont partagé ce tte expérience à un moment ou un autre, et de ceux qui la lui ont fait subir.
Sa force, c’est son extraordinaire sincérité, qu’on retrouve sur son site internet, où il raconte l’ aventure commencée par le projet, devenu un livre, puis poursuivi ar un film en 2021 « We all like bananas »

« Grâce à cela, j’ai fait des choses incroyables comme être conférencier aux Rencontres de Bamako, remporter tous les prix d’un festival de cinéma ou exposer une photo de Donato au Musée Reina Sofía.»

« Ils m’invitent à donner des ateliers, des conférences et des cours. Ça me rend un peu nerveux mais ça marche presque toujours. »

Son travail est située dans la partie centrale du festival, accessible à tous. Il y a une gigantesque photo d’identité de lui petit. L’identité, le coeur du sujet, couvé du regard par un dessin de la reine Nzinga Mbande. Un écran montre les publicités de son enfance, dont on voit aujourd’hui la violence du racisme. En face, Ruben petit garçon danse face à Michael Jackson. L’exposition n’est pas son medium, il a fait du graphisme et une école de photo mais il est vidéaste. il était très souple et curieux de voir ce que nous allions faire de son travail. Nous avons voulu poursuivre sa démarche militante en isolant les 20 double pages de narration autobiographique, texte + photo, et en les imprimant sur des sortes de blocs de feuilles à décoller, comme un bloc notes. Les feuilles sont fixés aux mur, et les détache qui veut. Ce sont littéralement des pages du livre à emporter.

Agnieszka Sejud
Hoax

© Agnieszka Sejud

Hoax, qu’on peut traduire par fake news, canular, manipulation, est le titre du travail de la Polonaise Agnieszka Sejud. Agnieszka est artiste visuelle, photographe, activiste, et membre du duo d’artistes KWAS. Kwas, en polonais, ça veut dire acide, et je pense que ça donne le ton.
C’est une artiste plurielle. Elle travaille la photographie, le collage, que ce soit matériellement ou numériquement, elle produit des livres et des zines, des vidéos et des installations. Son univers est vivement coloré, kaléidoscopique et psychédélique, les images souvent déformées et déconstruites.
Là aussi, c’est un projet qui est arrivé par le livre. Nous sommes un collectif, et nous avons chacun des tendances, des appétences, qu’on vient mettre en commun lors du dépouillement minutieux de l’appel à candidatures, qui nous prend des semaines, et lors des réunions où on se présente les photographes que nous avons trouvé lors de lectures de portfolios, de rencontres, de recherches.
Agnieszka Sejud est Polonaise. La Pologne est en pleine crise démocratique. La droite ultra conservatrice au pouvoir, épaulée par une Église très présente, ultra interventionniste et qui est aussi le plus grand propriétaire foncier du pays, freine des quatre fers le progrès social. La lutte pour le droit à l’avortement est un bon exemple du précipice au bord duquel les Polonais marchent. La propagande gouvernementale est omniprésente. Dans ce climat de déstabilisation, il est difficile de conserver son intégrité, et c’est ce que nous avons voulu montrer avec la scénographie de la série.
Hoax est un livre autoproduit à 300 exemplaires, désormais sold out.
Les pages sont libres, les couleurs vives, le rendu super glossy. Il est présenté dans une enveloppe plastique avec un magnet de frigo qui représente la carte de la Pologne découpée dans des oignons.
Il fait 64 pages, ou 16 posters double face.

© Agnieszka Sejud

Hoax n’est pas une attaque de la Pologne, c’est un constat à la tablette graphique, une déclaration d’amour déchiquetée plus que déchirante. J’aime beaucoup la description qu’elle en fait : «HOAX, dit Agnieszka, est une impression de la Pologne contemporaine. C’est un livre et pas un livre, sans reliure, qui tombe en morceaux comme mon pays, la Pologne. Vous pouvez faire votre propre histoire, changer l’editing ou le séquençage des pages. Ça peut tout aussi bien être une collection de 16 posters double face dans une pochette plastique. »
Hoax montre des images de kitsch religieux et de scènes de consumérisme acide, les sacs d’oignons et les sacs multicolores des poubelles du cimetière, les foulards fleuris. Certaines images montrent du rafistolage, de fragiles tentatives de faire tenir les choses ensemble. Le découpage et Photoshop remettent le réel en question de page en page et provoquent un sentiment d’étrangeté diffus. Elle montre plusieurs niveaux de remise en question, de déstabilisation : ceux des valeurs nationales, d’une société toute entière, mais aussi au cœur de l’individu, dont le quotidien se désagrège.
Avec la scénographie pensée pour le festival, nous avons travaillé avec la photographe pour donner une idée de superposition des réalités, de faux semblant, de morcelage. Certaines images volent au vent, sont les mêmes devant et derrière. D’autres se cachent derrière le papier peint. Je me demande si quelqu’un va oser le déchirer. En tout cas, je l’espère.

Diego Saldiva
Everyone Has A Plan Until They Get Punched In The Mouth

© Diego Saldiva

Everyone Has A Plan Until They Get Punched In The Mouth (Tout le monde a une stratégie avant qu’on ne lui mette un poing dans le visage) est une série de Diego Saldiva, photographe brésilien installé en Suisse. Le titre est une citation de Mike Tyson. Un journaliste lui demandait avant son match avec Evander Hollyfield s’il s’inquiétait de la stratégie de son sdversaire. Ce à quoi il a répondu : « Tout le monde a une stratégie avant qu’on ne lui mette un poing dans le visage ».
L’action se passe à Harrisonburg, dans l’état de Virginie aux États-Unis. C’est une petite ville de la vallée de Shenandoah, et l’endroit où, chaque mois, on règle ses comptes. Chaque mois, deux personnes s’affrontent lors d’un duel aux poings afin de résoudre un différend (officieusement appelé un « street-beef » , une querelle de rue). L’endroit est une arrière-cour: « l’arrière-cour de Satan ». Pour enrayer les morts dues aux guerres des gangs, ce règlement par le ring est une tentative de répondre à la violence par une autre violence moindre, dans un cadre maîtrisé, d’éviter les et de clore les conflits.
L’hôte, c’est Christopher ou plutôt Scarface, qui a mis en place cette cour de justice dans son arrière cour. Il fait l’arbitre et s’assure de fair respecter certaines règles élémentaires. Les témoins et l’enregistrement des combats sur un téléphone portable garantissent l’équité de l’affrontement et de son résultat. A la suite du combat, la tension est libérée et l’honneur perdu est restauré.

© Diego Saldiva

Diego Saldiva a exploré ce sujet et ses protagonistes, hommes et femmes, familles, une petite ville comme la vôtre ou la mienne, des voisins comme vous et moi, pris dans des engrenages de violence et qui manifestent le besoin une certaine justice et une certaine équité. Il a suivi les pistes de la virilité, la masculinité, la violence comme racine d’un ordre symbolique.

Agata Wieczorek
Artefact

© Agata Wieczorek

La définition anthropologique du mot artefact, c’est un produit ayant subi une transformation par l’homme et qui se distingue ainsi d’un autre provoqué par un phénomène naturel.
L’exposition présente des images de la série Artefact – de la photographe polonaise Agata Wieczorek – un tronc anatomique féminin, posé au milieu de l’exposition comme un écho à la Vénus de Milo, référant à la fois à la fertilité, par son ventre plein, et la stérilité, par sa matière, et le court métrage Growing (produit par Le Fresnoy)

Prises dans une école de sage-femmes, les images montrent les gestes médicaux de la naissance humaine, appris sur des mannequins de femmes parturientes et de nouveaux nés. Des mannequins, plutôt des morceaux de corps, les plus proches possibles de leurs modèles organiques.

Elle aime citer Hartmut Böhme dans Fetishisme et Culture: Une théorie différente de la Modernité, « L’évolution des « artefacts » ne poursuit que dans une mesure limitée l’évolution des corps organiques. Au plus tard à partir de la modernité primitive, on observe le processus inverse. (…) Ce n’est plus la technique qui essaie de suivre la vie organique, mais – à mesure que l’on se rapproche des temps modernes – la vie se façonne en fonction des modèles qui dérivent du domaine des artefacts techniques. »
Agata Wieczorek expose une réalité dystopique où convergent expériences simulées et réelles comme une allégorie des régimes biopolitiques et de leurs conséquences. Le corps humain, ici le corps féminin, est réduit à sa fonction de procréation.

© Agata Wieczorek

Il ne faut pas oublier qu’Agata Wieczorek est polonaise, et qu’en ce moment en Pologne, se livre depuis des années une lutte acharnée pour l’accaparation du corps des femmes et la négation de leur droit d’en disposer. C’est la servante écarlate, c’est le meilleur des mondes, c’est aujourd’hui. L’avortement est presque totalement interdit en Pologne désormais, sauf en cas de viol, d’inceste, ou lorsque la vie ou la santé de la mère sont considérées en danger.
Malgré des années de manifestations publiques. Agnieszka T., un des dernières victimes, EST morte d’une septicémie après un refus d’ivg. Son décès a conduit a des manifestations dans tout le pays. Pas une de plus, disaient les panneaux. Rien n’y fait.

Enceinte de jumeaux, Agnieszka avait été hospitalisée le 21 décembre pour des vomissements et des douleurs abdominales. L’un des fœtus est mort deux jours plus tard, mais les médecins ont refusé de mettre un terme à la grossesse. Elle a dû attendre une semaine supplémentaire que le cœur du second fœtus cesse de battre et que les médecins interviennent. Le 23 janvier, elle a fait un arrêt cardiaque et n’a pas pu être réanimée.

Le travail d’Agata Wieczorek met au sens propre les mains dans la matière humaine et ses limites, et, en cultivant l’attraction répulsion, la clinicité du sujet, nous repositionne au coeur de ce qui régit le biologique aujourd’hui : la froide technologique et la froide administration.

Rachele Maistrello
Green Diamond

© Rachele Maistrello

La série Green Diamond (Diamant vert, et cela n’a rien à voir avec le film des années 80 avec Michael Douglas), de l’italienne Rachele Maistrello est, comme le dit poétiquement le texte de la commissaire ANtonie ANgerer, une histoire d’amour entre la réalité et al fiction, entre l’humain et la nature, entre entre l’acrobate Gao Yue et l’ouvrier d’usine Li Jian Ping; une histoire d’amour, mais une histoire d’amour tragique. La série joue avec les limites de la réalité et de la fiction et avec la plasticité des territoires de l’histoire et de ce qui la documente : les archives.
« Green Diamond » était le nom d’une entreprise high tech chinoise des années 1990 qui fabriquait des puces électroniques capables de recréer dans le corps humain les sensations liées à l’expérience de la nature. Le projet est basé sur l’archive imaginaire de l’usine Green Diamond, située à la fin des années 1990 dans la périphérie de Pékin.

© Rachele Maistrello

Rachele Maistrello a reconstruit la correspondance de deux employés, l’acrobate Gao Yue et l’ouvrier d’usine Li Jian Ping, à partir de photographies argentiques, des factures, de vidéos et de documents trouvés.
Dans les locaux de l’entreprise, l’acrobate Gao Yue, la plus prometteuse des acrobates de l’école d’acrobates de Pekin, avait pour tâche de tester les capteurs fabriqués par l’usine et de travailler sur les mouvements « Green Diamond », entre 1998 et 1999. moulée dans sa combinaison intégrale verte pomme manipule un diamant vert géant.
De leur relation amoureuse, Li JianPing a gardé les correspondances et la majeure partie des fichiers documentant le travail de Gao Yue. Par l’utilisation de vrai faux documents, la création d’une bluette romanesque et le contexte de science fiction, Rachele Maistrello crée une fiction futée qui se joue avec les codes de la communication d’entreprise, et revisite le sillon si classique du document supposément trouvé, tradition qui remonte au Manuscrit Trouvé à Saragosse.
C’est un travail dont nous avons apprécié la densité et l’ambiguïté. Tout est pensé pour déstabiliser : la Chine, la biotech, les archives amoureuses mêlées aux archives corporate. Même le vert acide de la tenue de Gao Yue et des diamants est ambigu : c’est le vert acide des produits chimisyes, mais aussi le vert vif des bourgeons. La tech et la ntaure. . La narration et la lecture se croisent. Tout est ambigu.

https://greendiamond-beijing.com

Areg Balayan
À la recherche de la lumière perdue

© Areg Balayan

Areg Balayan est photojournaliste. Ce n’est pas dans les habitudes du festival d’exposer du photojournalisme, ce n’est pas notre territoire. mais ici, dans le cadre du focus Arménie, cela nous semblait légitime. Chaque année, nous faisons un focus sur un pays européen. Il y a eu le Portugal, cette année, c’est l’Arménie. Lors d’une exposition organisée par Fetart en Arménie l’année dernière, nous sommes allées sourcer des photographes émergents arméniens, et en avons choisi 4, qui nous semblaient les plus représentatifs et d’une création contemporaine. Mais l’Arménie est un pays en guerre, et ce depuis longtemps, et il n’était pas pensable d’éviter un sujet traité par la majorité des auteurs que vous avions sous la main. Les images d’Arerg Balayan, photojournaliste, donnaient un aperçu puissant d’une situation monstrueuse. Nous avons choisi peu d’images, pour en accentuer l’impact, et avons fait une sélection symbolique et plasticienne. On voit les dégâts es balles, des maisons en feu, des toits d’où dégueule la fumée, une maison évacuées par remorque, des paysans qui évacuent un cochon qui n’a pas l’air d’accord. La guerre, la destruction, la fuite. Son travail est exposé dans une pièce dédié à l’Arménie, avec trois autres artistes arméniens. Le conflit est complexe, je peux donner quelques clés, mais je ne suis pas une spécialiste. Les combats opposent Azerbaïdjanais et séparatistes du Haut-Karabakh, république autoproclamée, région montagneuse du Caucase, peuplée d’Arméniens. Les forces azerbaïdjanaises tentent de reconquérir depuis septembre 2020 cette région peuplée d’Arméniens et qui a fait sécession il y a une trentaine d’années, entraînant une guerre et faisant 30 000 morts.
Il faut remonter un peu le temps, c’est dans ces cas là qu’on utilise le mot écheveau : c’est compliqué, et ça remonte à l’URSS. La révolution russe de 1917, débouche sur la création de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), dont la République d’Azerbaïdjan, et celle d’Arménie. Mais en 1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de l’Union soviétique, offre la région du Haut-Karabakh, peuplée d’Arméniens, à la République d’Azerbaïdjan. C’est une de ses stratégie dont les répercutions sont plus que jamais d’actualité : « diviser pour mieux régner ».

© Areg Balayan

Quand l’URSS éclate en 1991, le Haut-Karabakh proclame son indépendance par la voix de ses députés, puis par référendum. La République d’Azerbaïdjan envoie des troupes. Après 30 000 morts et des centaines de milliers de déplacés, les indépendantistes arméniens chassent l’armée azerbaïdjanais. Depuis le cessez-le-feu de 1994, le Haut-Karabakh est devenu la République d’Artsakh, un Etat autoproclamé depuis trente ans reconnu par personne, pas même l’Arménie.
Réactivée sporadiquement depuis le cessez-le feu, la guerre a repris.

https://www.festival-circulations.com/

RENDEZ-VOUS…
12ème édition du Festival Circulation(s) : Visite guidée par Clara Chalou (lundi 4 avril)
– 12ème édition du Festival Circulation(s) : Visite guidée par Marie Guillemin (mardi 5 avril)
12ème édition du Festival Circulation(s) : Visite guidée par Emmanuelle Halkin (mercredi 6 avril)
– 12ème édition du Festival Circulation(s) : Visite guidée par Claire Pathé (vendredi 8 avril)

INFORMATIONS PRATIQUES

sam02avr(avr 2)14 h 00 mindim29mai(mai 29)19 h 00 minCirculation(s) 2022Festival de la Jeune Photographie Européenne104 – CENTQUATRE Paris, 5 Rue Curial, 75019 Paris

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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