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Pour inaugurer cette première semaine de l’été, nous accueillons le photographe plasticien français, François Delebecque. Son œuvre est plurielle et se déploie en 3 dimensions dans des pièces sculpturales souvent monumentales… C’est le cas de sa dernière installation intitulée « Corpus » et qui plonge le spectateur dans un module circulaire tapissé d’images, comme un hommage aux travaux d’Eadweard Muybridge sur la décomposition du mouvement… Jusqu’à vendredi, notre invité partagera avec nous son univers et ses coups de cœur, mais aussi ses coups de gueule…

Installation « Corpus » en bois brûlé.

François Delebecque est né en 1955 à la Baule, France (44).
Etudiant en biologie, il décide de se consacrer à la photographie en 1976 après un stage à Arles auprès de Leslie Krims, Duane Michals, Paul de Noojier et Christian Vogt. En 1983, il est le premier photographe-plasticien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome. Son travail est alors distingué par de nombreux prix.
Il expose à la Galerie Agathe Gaillard en 1982, 1985, 1990 et à la Fondation Cartier en 1985. François Delebecque est également présenté dans différents instituts et centres culturels français, en galerie (BCA Gallery Londres, WM Gallery Amsterdam, Galerie Huit Arles,…) et il participe à plusieurs festivals en France et à l’étranger.
Ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes de nombreux fonds et institutions dont le FNAC, la BNF, la Fondation Cartier (Paris) et le Musée Cantini (Marseille).
François Delebecque vit et travaille près de Paris.
https://francoisdelebecque.com/

Le portrait chinois de François Delebecque

Si j’étais une œuvre d’art : «More sweetly play the dance» de William Kentridge, magnifique déambulation vidéo sur plusieurs écrans géants (présentée à la Fondation Luma Arles 2016).
Si j’étais une galerie : la Galerie 110 à Paris de Sidonie Gaychet, et sa magnifique exposition inaugurale sur le corps, photos d’Isabelle Chapuis et Dhuy Anh Nhan Duc.
Si j’étais un (autre) artiste : Jannis Kounellis, pour la force de ses installations/sculptures d’Arte Povera, (disparu en 2017).
Si j’étais un livre : ma dernière découverte en lecture: «Ma dévotion» de Julia Kerninon, ou le précedent «Liv Maria».
Si j’étais un film : «Providence» d’Alain Resnais avec un Dirk Bogarde et John Gielgud).
Si j’étais un morceau de musique : Great Dramatic Sonata» de Rita Strohl…
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : la dernière de ma dernière série pour voir si elle tient la route… (en l’occurrence «Corpus 1221»)
Si j’étais une citation : «Viens, je t’emmène…»
Si j’étais un sentiment : la mélancolie.
Si j’étais un objet : le dernier outil dont je me suis servi : le chalumeau avec lequel j’ai réalisé un aspect bois brûlé d’un noir dense à la surface extérieure de mon installation Corpus (24 planches de 2,40m de haut)
Si j’étais une expo : «Echos» de Jean de Pomereu à la galerie Bigaignon, Paris, nov 2021.
Si j’étais un lieu d’inspiration : mon atelier au fond du parc de la Villa Médicis à Rome.
Si j’étais un breuvage : un bon vin blanc.
Si j’étais une héros: Salammbô de Gustave Flaubert, Delphine Seyrig dans «India Song», Maggie Cheung dans «In the mood for love ».
Si j’étais un vêtement : ma demi-jupe plissée grise pour homme de Dries van Notten offerte par feu mon épouse.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ

Coup de Gueule de François Delebecque : Pour la défense de la photographie plasticienne (mardi 21 juin 2022)
Carte blanche à François Delebecque : Corpus / La Planche Une oeuvre assortie (mercredi 22 juin 2022)
Les photographes coups de cœur de François Delebecque 1/2 (jeudi 23 juin 2022)
Les photographes coups de cœur de François Delebecque 2/2 (vendredi 24 juin 2022)

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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