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Avril 2023
René s’était allongé sur le sol de notre maison pour signer l’affiche du festival Itinéraires des Photographes Voyageurs. Il l’avait dédicacée à Romain, mon fils, alors âgé de 10 ans.
J’ai le souvenir d’un homme joyeux, sympathique et drôle. Un contact, comme si nous nous connaissions depuis longtemps.

Pour sa deuxième carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice et Présidente de l’association Itinéraires des Photographes Voyageurs et créatrice et directrice d’arrêt sur l’image galerie à Bordeaux, Nathalie Lamire-Fabre, a choisi de partager avec nous sa rencontre avec René Burri. C’était il y a trente ans, notre invitée organisait sa rétrospective courant sur trois décennies dans le cadre du festival Itinéraires des photographes voyageurs.

Je suis partie le chercher à la gare. C’était un jour d’avril 1993. Je ne le connaissais pas physiquement. Je suis entrée dans le hall de la gare et j’ai aperçu, en plein milieu, un grand bonhomme, la tête en l’air, avec une casquette, un rouleau à dessin sur l’épaule et un sac à dos.
Sans le connaître, je l’ai tout de suite repéré. Je me suis approchée de lui, j’ai dit: « René Burri ? », il m’a répondu « Nathalie ? », et nous sommes partis tous les deux en voiture. Je l’ai ramené à la maison.
Je l’avais invité à Bordeaux pour présenter son exposition « One Wolrd » à l’occasion de la 3ème édition du festival Itinéraires des Photographes Voyageurs en 1993 à la galerie des Beaux-Arts. Photographe suisse très connu pour son portrait de Che Guevara en 1963, cette immense rétrospective présentait trente années de vie quotidienne.

La Rédaction
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