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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsNommé pour le Prix Marcel Duchamp 2024, aux côtés de Gaëlle Choisne, Angela Detanico et Rafael Lain, Noémie Goudal, Abdelkader Benchamma est diplômé des Beaux-Arts de Montpellier et de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 2003. Il développe un travail autour des mythes fondateurs dans des compositions spatiales graphiques entre strates géologiques et récits d’anticipation. Des mondes invisibles et morcelés où il est question d’inquiétude et de mémoire, d’énergie et de disparition, de vide et de plein. A l’occasion du Prix Marcel Duchamp, l’artiste introduit pour la première fois la vidéo. Il a répondu à mes questions. Portrait Abdelkader Benchamma Centre Pompidou photo Hugues Lawson-Body Qu’avez-vous développé autour du Prix ? J’ai développé une installation nouvelle dans cette envie de créer un environnement, un projet habité par ce que j’appelle des morceaux de récits. Un aspect morcelé qui ressort notamment dans les grandes apparitions dessinées au fusain avec ces rayons de lumière qui sortent du sol. Si l’on regarde bien il se trouve à côté une autre scène qui parait presque abstraite avec des personnages qui tentent de toucher le tronc d’un arbre. On se trouve à la limite de ce qui est visible, invisible. Les choses sont cachées ou intégrées. Au sein de l’installation il se greffe de nombreuses scènes figuratives qui se cachent ou sont en train de disparaitre. L’ensemble traite de mémoire, d’évènements, d’apparitions certains sont encore vivaces, se transmettent un peu comme des inquiétudes qui vont changer de formes tout en conservant la même énergie. Abdelkader Benchamma, Au bord des mondes, 2024 Installation in situ Encre et fusain sur mur, papier marouflé sur toile et dibond, projections de films d’animations Courtesy de l’artiste et TEMPLON, Paris – Bruxelles – New York © Adagp, Paris, 2024 Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Bertrand Prevot/Dist. GrandPalaisRmn L’inquiétude et le mystérieux L’inquiétude c’est aussi être aux aguets. Comme dans ce texte de Deleuze qui dit que l’inquiétude est le rapport au monde adopté par l’animal. Cela lui permet de comprendre, de s’adapter, d’anticiper. Il plane une forme d’inquiétude sur ce monde invisible qui n’est pas pour autant menaçant. Les enjeux sont : comment il se manifeste et comment nous allons tenter de le lire ; comment l’incompréhensible est donné à voir, les archétypes primordiaux, la grotte notamment qui évoque la caverne de Platon et le mythe de l’émergence primordiale. Plusieurs anthropologies pensent que les peintures rupestres des grottes pourraient venir de ce mythe. Selon ce mythe, toute forme de vie (humaine ou animale) proviendrait des entrailles de la terre. L’on retrouve ce mythe dans d’autres cultures. L’irruption de la vidéo La vidéo et le dessin d’animation m’ont toujours intéressé autour des questions de mouvement, d’énergie, d’explosion, de flux qui sont à l’œuvre dans mes dessins. A l’occasion de la parution du livre Random édité en 2014 par l’Association, le Frac Auvergne et le Fonds de dotation agnès b. j’avais travaillé entre le story-board, la BD, le roman graphique pour aboutir à un livre assez ovni. Cette idée d’une matière qui va engendrer un récit par des transformations, des contaminations. Les vidéos sont tirées de ce livre. J’ai transmis des séries de dessins à un animateur vidéo qui les a mises en images. C’est un peu comme si j’étire le flux d’une forme de récit avec un début et une fin. Pour le Prix j’avais envie de pousser cette idée de dessin morcelé, de percée, d’entrée qui nous emmène vers un autre univers. Comme une calotte glacière, un passage vers une autre réalité, un futur. C’est ce qui permet la vidéo avec cette bascule de la 2 D à la 3D. Nous observons l’introduction de la couleur à certains endroits Il s’agit en effet d’une sorte de reflet coloré. Des cartes postales sont intégrées : pouvez-vous nous les décrire ? C’est l’une des rares œuvre un peu plus autobiographique autour de mémoire plus personnelle avec l’évocation de marabouts, des cénotaphes qui symbolisent le tombeau d’un saint. Ce sont des lieux particuliers dans la religion musulmane car ils se trouvent dans des cimetières. Ils sont vides et blancs à l’intérieur. Enfant j’ai visité des marabouts avec ma mère et j’avais été marqué par ce souvenir à la fois vide et habité en même temps. Un questionnement qui m’est resté. Je connecte cela à d’autres lieux spirituels par le vide comme dans le shintoïsme à la suite de mes résidences au Japon (Villa Kujoyama). J’ai eu l’occasion de collaborer avec un artiste japonais autour de dessins à 4 mains dans un rapport à la spiritualité qui prend différentes formes. Abdelkader Benchamma en écoute 🎧 Abdelkader Benchamma est représenté par la galerie TEMPLON (Paris-Bruxelles-New York). Le nom du lauréat.e du Prix sera annoncé.e le 14 octobre prochain. INFOS PRATIQUES : Prix Marcel Duchamp 2024 Du 2 octobre 2024 au 6 janvier 2025 Centre Pompidou Place Georges-Pompidou 75004 Paris 11h – 21h, tous les jours sauf mardis Avec le soutien de l’Adiaf (Association pour la diffusion internationale de l’art français). https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/ Marque-page1
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