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Actu Art ContemporainOtherSide Global(e) Resistance au Centre Pompidou Marie-Elisabeth De La Fresnaye2 novembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4mins« Il est capital que l’art de notre temps soit un miroir de la société et de ses acteurs : les bons, les brutes et les truands.» Yung Ma, co-commissaire Glogal(e) Resistance. A l’initiative de Christine Macel le département Création contemporaine et prospective entend mener une politique ambitieuse d’expositions et d’acquisitions d’artistes venus du monde entier en dehors de toute catégorisation ou prérequis. Elargir et décentrer le regard comme en témoigne l’exposition Global(e) Resistance dont elle assure le commissariat aux côtés d’Alicia Knock et Yung Ma. Dans la lignée de Trade Routes, Biennale portée par Okwui Enwezor, ce panorama donne à voir une relecture de l’histoire à l’aune des questionnements idéologiques et identitaires récents et nouveaux enjeux de la création à l’ère mondialisée. L’émergence des Sud dans une version élargie qui englobe aussi bien l’Amérique latine que l’Afrique, l’Asie du Sud-Est ou le Moyen Orient pose les jalons d’une conscientisation accrue des pratiques de résistance et recompositions transculturelles en jeu et dès le Forum du Centre Pompidou, avec l’installation monumentale de Barthélémy Toguo, dont le titre « Rédemption » parle d’une rencontre Nord-Sud possible. L’exposition se déploie ensuite sur 1500 m²à la fois au sein des collections permanentes contemporaines et dans la galerie O scandée par les slogans de Barthélémy Toguo, commandés pour l’exposition. Khalil Rabah,Untitled, All is Well,2017. Acier, fibre de verre, résine, tissu, 160 x 65 x 60 cm. Centre Pompidou, MNAM-CCI, Paris. Don de Robert Matta, Cercle International-Middle East North Africa, 2018. Courtesy de l’artiste et Sfeir-Semler Beirut/Hamburg. © Centre Pompidou, MNAM – CCI/Ph. Migeat/Dist.RMN-GP. Dès son seuil nous sommes accueillis par cette étrange sculpture de cire de Khalil Rabah « Tout va bien » alors que ce palestinien semble ployer sous un poids indescriptible. En guise de prologue à ce qui va suivre l’œuvre de Renée Green, installation vidéo « Partially Buried in Three Parts » (1996-97) retraçant la performance de Coco Fusco et Guillermo Gomez-Pena « The Couple in the cage » imitant deux amérindiens emprisonnés, pose la place de la mémoire et l’affirmation du corps comme vecteur de cette stratégie de résistance. Le parcours ensuite entre approche chronologique et thématique retrace l’histoire de ces indépendances et décolonisations de l’effondrement du bloc communiste, à l’apartheid en Afrique du sud jusqu’à des récits plus récents comme celui par exemple de Marco Avila Forrero (prix Fondation d’entreprise Ricard 2019) à partir du récit de paysans colombiens expropriés ou avec la série Turistas d’Ivan Argote (galerie Perrotin) qui recouvre de panchos traditionnels des statues à la gloire de conquérants dans des parcs publics soulignant leur caractère despotique et anticipant les actions collectives qui ont suivi dans le monde entier. Un rapport à l’artisanat et aux pratiques vernaculaires que l’on retrouve également chez Sara Ouhaddou avec le projet « Woven/Unwoven » réalisé avec des brodeuses de Tétouan à rebours de l’imaginaire romantique véhiculé par ces dentelles de mariage. Mention spéciale également pour Kemang Wa Lehulere avec « Red Winter in Gugulethu » en réaction aux émeutes de Soweto en 1976. Composée de 7 valises, 7 béquilles, plusieurs chiens en céramique et 32 pelotes de laine l’installation est à la mémoire de ces bergers allemands abandonnés par leurs propriétaires noirs dans les années 1960 contraints à l’exode forcé dans les townships. Tués et enterrés dans des fosses communes leur fantôme ressurgit dans ces figurines de porcelaines et sont omniprésents dans la pratique de l’artiste. Bathélémy Toguo, Rédemption 2012-2014 Centre Pompidou, MNAM – CCI, Paris Cc l’artiste, Adagp Paris Cette vision du musée pensé comme un forum et une plateforme ouverte dans une dynamique transversale et inclusive est assurément l’une des étapes marquantes de ce monde d’après que chacun tente de définir selon ses enjeux et perspectives. Même si par rapport aux pays anglo-saxons, Angleterre par exemple avec la Tate modern et nouvelle aile Swith House, la France a encore un certain retard, cette volonté affichée par le Centre Pompidou devrait susciter des émules. Le cycle « Prospectif cinéma » accompagne l’exposition autour de productions d’artistes de la jeune génération française et internationale. Suite aux nouvelles mesures gouvernementales face à la pandémie de la Covid-19, les lieux culturels sont fermés au public jusqu’à nouvel ordre. INFOS PRATIQUES : Global(e) Resistance Jusqu’au 4 janvier 2021 Galerie du musée, galerie d’art graphique et galerie O niveau 4. Centre Pompidou Place Georges-Pompidou 75004 Paris https://www.centrepompidou.fr Catalogue « Global(e) Resistance » Editions du Centre Pompidou 160 pages 24€ CHIM ↑ POM,REAL TIMES,2011. Installation mixte. Centre Pompidou, MNAM – CCI, Paris. Achat grâce à la Society of the Japanese Friends of Centre Pompidou, 2019. © Courtesy of the artist and MUJIN-TO Production, Tokyo. Marque-page1 Article précédent Confinement : Fermeture des lieux culturels Article suivant Cécile Schall, fondatrice de fotofever, est notre invitée Marie-Elisabeth De La FresnayeAprès une formation en littérature et histoire de l'art, Marie de la Fresnaye intègre le marché de l'art à Drouot et se lance dans l'événementiel. En parallèle à plusieurs années en entreprise dans le domaine de la communication éditoriale, elle créé son blog pour partager au plus grand nombre sa passion et expertise du monde de l'art contemporain et participe au lancement du magazine Artaïssime.e-mail Website Twitter Facebook
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