Bernard Utudjian, directeur de la galerie Polaris, est notre invité de la semaine

Portrait d’enfance de Bernard Utudjian

Cette semaine, avant notre pause des vacances d’hiver, nous accueillons Bernard Utudjian, le directeur de la galerie Polaris. Une galerie d’art contemporain située en plein cœur du Marais, à Paris et qui défend la jeune création contemporaine et s’attache tout particulièrement à l’émergence. Si ce lieu n’est pas uniquement réservé à la photographie, elle y est régulièrement représentée. Jusqu’au 24 février, on peut d’ailleurs découvrir Ruddy Roye, un photographe jamaïcain basé à Brooklyn. L’exposition « When Living is A Protest » présente une sélection de son travail autour de la condition humaine…

Bernard Utudjian, dirige la galerie Polaris, qui a ouvert son premier espace rue Michel Le Comte en 1985, ce petit espace a donné lieu ensuite à un plus grand, rue Saint Claude en 1990, pour ensuite déménager dans l’actuel espace du 15 rue des Arquebusiers en 2008 qui propose près de 150 m2 d’exposition.
Dès les premières années et encore aujourd’hui, la galerie s’est attachée à présenter (et à les suivre !) des artistes émergents afin de faire découvrir tant auprès des institutions que des collectionneurs privés, la diversité de la création contemporaine. Réel tremplin et révélateur de talent, c’est ainsi que la galerie Polaris a réalisé les premières expositions d’artistes aujourd’hui de renommée aujourd’hui internationale comme Yto Barrada, Speedy Graphito, Matthias Bruggmann, Louis Heilbronn, Sara Ouhaddou…
Toujours motivé par le partage et l’entente entre galeries consœurs, Bernard Utudjian est aussi à l’origine de manifestations dédiées à l’art contemporain en région, comme la «Partie de Campagne » qui depuis plus de 10 années réunie une douzaine de galeries dans des petits villages le temps d’un week-end : Esquelbecq, Chassagne Montrachet,Saint Briac, Locquirec, Saint Emilion…
Avec pour leitmotiv le partage et la rencontre, Bernard Utudjian accueille au sein de sa galerie des artistes multi disciplinaires que la notion d’engagement pour la création fédère. La galerie Polaris représente aujourd’hui une réelle vitrine pour la transmission du métier de galeriste à travers l’engagement de Bernard Utudjian auprès de ses étudiants français comme étrangers.
La galerie Polaris incarne ainsi une expérience de plus de 30 ans en perpétuelle évolution, qui épouse au mieux l’évolution de l’art contemporain.

https://www.galeriepolaris.fr/

Le portrait chinois de Bernard Utudjian

Si j’étais une œuvre d’art : « l’atelier » de Philip Guston.
Si j’étais un musée ou une galerie : La maison Balzac à Paris.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Jean Renoir.
Si j’étais un livre : Une page d’amour d’Émile Zola.
Si j’étais un film : Les moissons du ciel de Terrence Malick.
Si j’étais un morceau de musique : Camille Saint-Saëns : Le Carnaval des animaux, Aquarium.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Gordon Parks, Emerging Man.
Si j’étais une citation : « Devant l’obstacle l’insensé s’enfuit le sage se réjouit »
Si j’étais un sentiment : l’humilité.
Si j’étais un objet : un télescope.
Si j’étais une expo : Jeff Wall au Jeu de Paume, 1995
Si j’étais un lieu d’inspiration : n’importe quel petit canal de Venise.
Si j’étais un breuvage : un thé parfumé.
Si j’étais un héros : Charles Swann.
Si j’étais un vêtement : chaussures de montagne.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ

• Carte blanche à Bernard Utudjian : John Dominis, les JO 1968 (mardi 6 février 2024)
• Carte blanche à Bernard Utudjian : Le chat du cheschire par la Nasa (mercredi 7 février 2024)
• Carte blanche à Bernard Utudjian : Néstor Almendros, Les moissons du ciel (jeudi 8 février 2024)
• Carte blanche à Bernard Utudjian : Ruddy Roye, A humanist’s eye (vendredi 9 février 2024)

INFORMATIONS PRATIQUES