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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsÀ gauche, portrait d’Abdellah Zerguine enfant (en bas à droite) | À droite, portrait d’enfance de Farida Hamak Cette semaine, nous sommes très heureux d’accueillir les deux directeur·ices artistiques de la galerie lyonnaise, Regard Sud : Farida Hamak et Abdellah Zerguine. L’an prochain, la galerie célèbrera son 25ème anniversaire. Un quart de siècle passé à dédier leur espace à une production artistique contemporaine pluridisciplinaire d’artistes issus du continent africain et du monde arabe. Actuellement, la galerie présente le travail de l’artiste libanaise Rima Samman « L’amour se porte autour du cou« , en résonance avec la 17e Biennale de Lyon. Aujourd’hui, faisons connaissance avec Farida et Abdellah à travers leurs portraits chinois. Farida Hamak Vit et travaille à Lyon Farida Hamak, née en Algérie, arrive en France à l’âge de six ans et se forme à Paris, à La Sorbonne, en poursuivant des études littéraires. Sa pratique photographique s’affirme à l’occasion de voyages en Algérie qu’elle effectue à partir de 1977. C’est à ce moment qu’elle commence à s’engager dans une activité de reporter et s’intéresse aux zones de conflits en Afrique et au Moyen-Orient. Elle intègre l’agence Viva en 1980 et s’attache à traiter la guerre civile Libanaise. En 1982, elle travaille pour le magazine américain, Newsweek à Beyrouth et collabore avec le milieu cinématographique, en particulier avec la grande cinéaste, Jocelyne Saab. À Beyrouth elle travaille avec des photographes comme Catherine Leroy, Françoise Demulder, Christine Spengler ou encore Don McCullin. Elle continuera à traiter des sujets d’actualité, comme l’entrée des américains à Bagdad, jusqu’en 2003. En parallèle, dans les années 90, elle assume des activités de rédaction en chef pour un groupe de presse au Moyen-Orient. C’est à partir des années 2000 qu’elle commence à développer des projets photographiques personnels comme « Ma mère, histoire d’Une Immigration» avec lequel elle formalisera un livre et un film. Puis ce sera en Jordanie, avec le projet « Au détour du Jourdain », qu’elle poursuivra une écriture visuelle au long cours, inscrite dans des territoires et des histoires de vie. Chaque projet qui arrivera par la suite, à Chalon-sur-Saône comme dans le bassin minier de la Loire ou ailleurs, sera pour elle une succession de voyages et de découvertes territoriales. Fin 2025, elle présentera un travail qu’elle a réalisé durant 3 ans en Tunisie. En parallèle de son travail photographique, Farida Hamak ; est co-directrice artistique de la galerie Regard Sud et du Festival Cinémas du Sud en partenariat avec l’Institut Lumière à Lyon. Abdellah Zerguine Très tôt j’ai été attiré par le monde de l’art. Au départ, j’ai côtoyé et travaillé dans différents milieux artistiques : le théâtre, la musique, la danse contemporaine, les arts plastiques, le cinéma, qui m’ont permis d’être ce que je suis aujourd’hui. Les années 80 ont été pour moi une période d’ouverture avec son champ des possibles. J’ai effectué plusieurs mois de stage à l’Institut Lumière, lieu de naissance du cinéma qui abritait au départ la Fondation Nationale de la Photographie. Crée en 1976 ce lieu était dirigé à l’époque par Bernard Chardère, créateur de la revue de cinéma Positif, ce lieu proposait des expositions photographiques et des projections de films. Cette première expérience dans ce haut lieu culturel lyonnais a été marquante. Elle m’a permis une immersion dans le domaine de la photographie et du cinéma. Par la suite, mes origines et mes expériences professionnelles ont été un moteur dans mon désir de créer du lien autour de l’art. Mon souhait étant de faire découvrir « l’Autre » par l’Art au-delà des clichés et préjugés. A l’initiative de plusieurs projets à caractère social et culturel pour sensibiliser les jeunes des quartiers à l’art et la culture. Tout en participant à d’autres projets artistiques, c’est dans cette optique que j’ai créé Regard Sud en 1998, pour la conduite de projets artistiques dans le domaine du cinéma et des arts plastiques et visuels. Le « Festival Cinémas du Sud » depuis 1999, en partenariat avec l’Institut Lumière met à l’honneur les cinématographies des pays du Maghreb et du Moyen Orient. Galerie Regard Sud L’ouverture de la galerie Regard Sud en 2000 fêtera ses 25 ans en 2025, avec une ligne éditoriale singulière et pluridisciplinaire. Elle expose des artistes originaires du pourtour méditerranéen, du Moyen Orient et d’Afrique, en regards croisés avec des artistes occidentaux. https://www.regardsud.com/ Le portrait chinois de Farida Hamak Si j’étais une œuvre d’art : Sans titre (Signaux de fumée) d’Agnès Propeck. Distribution Agence VU’ (voir en cliquant-ici). Si j’étais un musée ou une galerie : Musée de l’Institut Lumière à Lyon. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Patty Smith. Si j’étais un livre : voir celui de Roman Goupil (Marin Karmitz). Si j’étais un film : La leçon de piano, magnifique ! Si j’étais un morceau de musique : Waiting for the Man de Reed and Bowie. Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Bettina and Frances McLaughlin-Gill, 1950 de Gordon Parks (voir en cliquant ici). Si j’étais une citation : « J’essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c’est ainsi que j’espère apprendre à le faire » Pablo Picasso. Si j’étais un sentiment : l’amitié. Si j’étais un objet : Une pince à épiler. Si j’étais une expo : « Les formes de la ruine » au Musée des Beaux-Arts de Lyon 2023. Si j’étais un lieu d’inspiration : La Méditerranée. Si j’étais un breuvage : le Bourgogne ! Si j’étais une héroïne : Mulan du film Mulan. Si j’étais un vêtement : le jean. Le portrait chinois d’Abdellah Zerguine Si j’étais une œuvre d’art : L’Homme qui marche Alberto Giacometti. Si j’étais un musée ou une galerie : Musée de l’Institut Lumière à Lyon. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Pasolini. Si j’étais un livre : Le métier de vivre de Cesare Pavese. Si j’étais un film : America America, d’Elia Kazan. Si j’étais un morceau de musique : The End par les Doors. Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Oumar Ly. Si j’étais une citation : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » Oscar Wilde. Si j’étais un sentiment : volonté. Si j’étais un objet : Une montre. Si j’étais une expo : « Antidote » Adel Abdessemed au mac Lyon. Si j’étais un lieu d’inspiration : le désert. Si j’étais un breuvage : Du champagne. Si j’étais une héros : Rocco dans le film Rocco et ses frères. Si j’étais un vêtement : des boots CARTES BLANCHES DE NOS INVITÉ·ES • Carte blanche à Farida Hamak : Beyrouth 1982, souvenirs (mardi 26 novembre 2024) • Carte blanche à Farida Hamak : Incroyable rencontre (mercredi 27 novembre 2024) • Carte blanche à Farida Hamak : « Ma mère, histoire d’Une immigration » (jeudi 28 novembre 2024) • Carte blanche à Abdellah Zerguine : rencontres et coups de cœur (vendredi 29 novembre 2024) INFORMATIONS PRATIQUES Regard Sud galerie1/3, rue des Pierres Plantées 69001 Lyon jeu21nov(nov 21)14 h 00 min2025sam18jan(jan 18)19 h 00 minRima SammanL'amour se porte autour du couRegard Sud galerie, 1/3, rue des Pierres Plantées 69001 Lyon Détail de l'événementPhoto : © Rima Samman, série L’amour se porte autour du cou #60, 2020 En résonance avec la 17e Biennale de Lyon – Art Contemporain, Rima Samman propose une série photographique Détail de l'événement Photo : © Rima Samman, série L’amour se porte autour du cou #60, 2020 En résonance avec la 17e Biennale de Lyon – Art Contemporain, Rima Samman propose une série photographique tirée de son album de famille. Une famille banale des temps modernes, éparpillée aux quatre coins du monde, à cause des différentes guerres marquant l’histoire du Liban, son pays natal. La mémoire de la famille étant attachée à l’idée du lien, de l’accueil et de l’hospitalité à toute épreuve. L’amour se porte autour du cou mêle des photos d’identité et des photos de groupe. La colorisation à la main permet de convoquer des êtres chers, décédés il y a longtemps, et de leur donner une nouvelle vie. Étant en exil et n’ayant pas d’enfant, l’artiste a eu le besoin de laisser son empreinte sur son album de famille, avant de le transmettre aux générations suivantes. Pour Rima Samman, il s’agit d’un geste vital qui sauve du naufrage une mémoire qu’on a peu l’occasion de convoquer dans le tourbillon d’une vie déracinée. Rima Samman utilise les moyens du bord les plus petits, les plus simples et les plus accessibles possible. Une esthétique spécifique au système de la débrouille et de l’artisanat, où les formes inattendues suscitent l’étonnement et l’émotion. DatesNovembre 21 (Jeudi) 1 h 00 min - Janvier 18 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuRegard Sud galerie1/3, rue des Pierres Plantées 69001 Lyon Regard Sud galerie1/3, rue des Pierres Plantées 69001 LyonOuvert du Mardi au Samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
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