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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsC’est une publicité dont la galerie nîmoise NegPos se serait bien passée. Moins de deux semaines après l’inauguration de l’exposition féministe et percutante Benzine Cyprine, signée par la photographe toulousaine Kamille Lévêque-Jégo, le centre d’art a été la cible d’un acte de vandalisme. Presque tous les tirages ont été détruits, remplacés par des graffitis obscènes – des phallus peints à même les murs. Un geste aussi lâche que révélateur. Et tristement symptomatique d’un climat de plus en plus tendu autour des prises de parole artistiques engagées. On ne choisi pas de programmer une telle exposition sans un engagement fort. Le directeur artistique de NegPos, Patrice Loubon, a choisi de présenter ce travail audacieux, qui met en scène cinq jeunes filles formant un gang fictif, décidé à résister au machisme et à l’emprise masculine sur leurs corps, leurs vies, leurs choix. En quinze jours, cette série engagée est devenue la cible d’un retour de bâton masculiniste qui semble désormais s’assumer au grand jour. © Kamille Lévêque Jégo “Le but de cette exposition est surtout de célébrer une féminité flamboyante, redoutable. Une féminité qui peut aussi incarner la virilité. C’est fait au travers d’un documentaire sur un gang de femmes. Mais apparemment cela provoque la haine et le dégoût de personnes qui veulent définir et imposer ce qu’une femme doit être. Ils ne supportent pas de voir cette représentation de la femme.” – Kamille Lévêque Jégo Ce vandalisme est une réponse violente et symbolique à la dénonciation – légitime – de la violence systémique que les femmes subissent dans le monde entier. Une réponse qui tente de faire taire. Et ce n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, d’autres artistes ont subi des attaques similaires. Sandra Reinflet a vu son travail pris pour cible dans une action clairement islamophobe et raciste (lire notre article ici). Gaëlle Matata, elle, a vu ses images détruites dans un contexte homophobe (notre article accessible ici). À chaque fois, des femmes photographes, des sujets engagés, des œuvres qui dérangent. Ici, c’est encore la misogynie qui frappe. Encore la violence. Encore ce refus d’écouter, de regarder, de reconnaître. Faut-il s’habituer à cette fréquence inquiétante ? Faut-il tolérer que des œuvres qui portent des voix minorées deviennent des cibles ? Les réseaux sociaux en sont le baromètre glaçant : il suffit de lire les commentaires sous les articles qui relaient ces attaques pour mesurer à quel point les discours de haine se banalisent. Racisme, homophobie, sexisme : les résistances aux luttes progressistes se durcissent. Face à cela, il devient essentiel de rappeler que l’art est, plus que jamais, un acte politique. Et que celles et ceux qui osent créer, montrer, dénoncer doivent être soutenu·es. Car chaque œuvre attaquée est un message que l’on tente d’effacer. Et chaque acte de vandalisme est une tentative d’intimidation qu’il ne faut pas laisser passer. INFORMATIONS PRATIQUES NEGPOS1, cours Némausus 30000 Nîmes sam12avr(avr 12)10 h 00 minven13jui(jui 13)18 h 00 minKamille Lévèque-JégoBenzine CyprineNEGPOS, 1, cours Némausus 30000 Nîmes Détail de l'événementBENZINE CYPRINE, brulot féministe, composé par Kamille LÉVÊQUE-JÉGO, nous emportera dans une fiction auto-proclamée d’un gang de filles qui s’oppose aux violences faites aux femmes. Celles-ci ne sont pas, comme Détail de l'événement BENZINE CYPRINE, brulot féministe, composé par Kamille LÉVÊQUE-JÉGO, nous emportera dans une fiction auto-proclamée d’un gang de filles qui s’oppose aux violences faites aux femmes. Celles-ci ne sont pas, comme vous l’aurez deviné, ces « Trad wifes » ni ces « bimbos » si chères à Trump et consorts, elles montrent les dents et sortent aussi les griffes. Maniant avec brio les ressorts dramaturgiques de la rhétorique photographique, empruntant à la publicité et à la mode leurs esthétiques « vilement » séductrices, Kamille LÉVÊQUE-JÉGO nous embarque dans un remake survitaminé et contemporain de Faster, pussycat ! Kill ! Kill !(1965, Russ Meyer). Plus proche de nous et sans doute plus en phase avec la thématique évoquée est le filmFoxFire (2012) dont l’action se situe aux États-Unis (1955) et met en scène cinq jeunes filles formant un gang dont l’objectif est de lutter contre le machisme et l’emprise des hommes sur les femmes. Par les mises en scènes de Kamille et leur côté cinématographique, on se laisse prendre au jeu confondu par la véracité des images et des situations. Petit chef d’oeuvre visuel et emblématique d’une époque où les femmes depuis « #meetoo », les prises de paroles de Judith Godrèche et Adèle Haenel, le procès tonitruant de Dominique Pélicot ne se laissent plus soumettre à la volonté d’hommes, figures monstrueuses et décadentes d’un patriarcat en train de vivre ces derniers jours… ? Espérons-le, car l’heure a sonné d’une féminité sans plus de complexes d’infériorité. Patrice LOUBON Directeur artistique de NegPos Centre d’art et de photographie de Nîmes Dates12 Avril 2025 10 h 00 min - 13 Juin 2025 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuNEGPOS1, cours Némausus 30000 NîmesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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