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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPortrait d’enfance de Lynn, Alger Le week-end prochain, la petite cité balnéaire normande inaugure la 8ᵉ édition du festival Les Femmes s’exposent. À cette occasion, nous avons le plaisir d’accueillir notre nouvelle invitée : la photographe franco-algérienne Lynn S.K. Sur la place de l’église Saint-Aubin, elle présente sa série À chaque fois, l’histoire te rattrape, un travail qui explore les mémoires transgénérationnelles liées à la colonisation et à la guerre, à la croisée de l’intime et du collectif, plus de soixante ans après l’indépendance de l’Algérie. À nos côtés, elle rythmera votre semaine avec ses cartes blanches éditoriales. Après des études de cinéma, Lynn S.K. choisit la photographie afin d’élaborer une recherche en images autour des identités multiples et de l’entre-deux géographique, directement issue de sa propre histoire personnelle, ancrée entre la France et l’Algérie. Son travail autour de l’identité féminine l’amène à collaborer régulièrement avec des autrices telles qu’Alice Zeniter (pour sa pièce de théâtre Edène) ou Lola Lafon pour différents romans et albums. Lynn participe à des expositions personnelles ou collectives en France et à l’international : Biennale des Photographes du Monde Arabe, Mairie du 4ème, Paris (2019), les Rencontres de la Jeune Photographie Internationale, Niort (2019), Photoforum Pasquart, Bienne (2020), Bastion 23/Palais des Raïs, Alger (2017)… Elle travaille également en commande pour la presse ou des maisons d’édition : La Déferlante, l’Humanité, Stock… L’artiste a été lauréate des Regards du Grand Paris porté par les Ateliers Médicis et le Cnap (2023), de la Grande Commande photographique du Ministère de la Culture pilotée par la BnF (2021), et du Soutien à la photographie documentaire du Cnap (2020). Elle a remporté plusieurs prix, dont le Sony World Photography Awards (2018), et a été nominée pour le Foam Paul Huf Award (2019), et le Cap Prize (2020). Lynn est également mentor pour le Tilawin Project, plateforme de mentorat et d’échanges pour femmes photographes basées en Algérie et issues de la diaspora. https://www.lynnsk.net Le portrait chinois de Lynn S.K. Si j’étais une œuvre d’art : Madone de Munch. Si j’étais un musée ou une galerie : un lieu éphémère. Mais s’il faut choisir une institution alors, le Mucem. Si j’étais un·e artiste: moi-même car les autres sont déjà pris. Si j’étais un livre : « Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce » Lola Lafon. Si j’étais un film : La Jetée, de Chris Marker. Si j’étais un morceau de musique : Main dans la main, Elli & Jacno . Si j’étais une citation : « Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes », Anaïs Nin 🖤 Si j’étais un sentiment : la joie ! Si j’étais un objet : une boîte étrange dans un film de David Lynch. Si j’étais une expo : “She Who Tells a Story”– Museum of Fine Arts, Boston (2013) Si j’étais un lieu d’inspiration : près de la mer et de pins parasol. Si j’étais un breuvage : un café allongé noir sans sucre – anti méditerranéen au possible. Si j’étais un héroïne : Tteryel, ⵜⵜⵔⵢⵍ, ogresse et personnage mythologique amazigh. Si j’étais un vêtement : des docs martens, du moins à l’époque où elles tenaient. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Carte blanche à Lynn S.K. : Fragment « À chaque fois l’histoire te rattrape » (mardi 3 juin 2025) • Coup de Cœur de Lynn S.K. : Lola Khalfa (mercredi 4 juin 2025) • Carte blanche à Lynn S.K. : Les avantages d’être un·e photographe racisé·e (jeudi 5 juin 2025) • Carte blanche à Lynn S.K. : Les lentilles de Palestine (vendredi 6 juin 2025) INFORMATIONS PRATIQUES dim08jui(jui 8)10 h 00 minmar02sep(sep 2)18 h 00 min8ème édition Les Femmes s'exposent OrganisateurLes Femmes s'exposent Détail de l'événementNe rien lâcher. Cette huitième édition du Festival LES FEMMES S’EXPOSENT est parcourue de fils conducteurs puissants : appartenance, identité, mémoire, transmission. Des sujets qui résonnent aujourd’hui avec force, à propos Détail de l'événement Ne rien lâcher. Cette huitième édition du Festival LES FEMMES S’EXPOSENT est parcourue de fils conducteurs puissants : appartenance, identité, mémoire, transmission. Des sujets qui résonnent aujourd’hui avec force, à propos desquels l’image devient un champ de bataille des représentations alors que certains récits sont déformés voire effacés, et que les repères semblent vaciller. Dans ce contexte et ce secteur de la photographie fragilisé de surcroît par la baisse des subventions, « ne rien lâcher » prend un sens particulier : nous voulons affirmer la nécessité de la diversité des regards, et défendre tous les droits des photographes dont le premier, celui de travailler dignement. Nos photographes ne lâchent rien. Elles regardent le monde droit dans les yeux. Elles nous font voyager du Groenland au Pakistan en passant par la Californie, la République démocratique du Congo, les États-Unis, les lagons de Polynésie… Elles documentent la douleur comme la beauté. Elles racontent les tragédies climatiques, les conflits oubliés, les injustices systémiques, mais aussi les gestes de résilience, la force des traditions, les renaissances collectives. Elles fouillent les passés intimes, explorent les racines : elles nous transmettent l’image de nos semblables, près de nous ou de l’autre côté de la Terre, révélant l’essence de chacun en des portraits ou des clichés porteurs d’une histoire unique. Nous défendons une photographie qui informe, interroge et relie. Le Festival valorise et soutient les femmes photographes de toutes générations, car leur visibilité reste encore trop faible. Fidèle à son engagement pour une culture accessible à toutes et tous, il propose des expositions en plein air, gratuites – un principe fondateur. Et puis, il y a ces projets tournés vers la jeunesse, l’éducation, l’inclusion : à l’école primaire de Houlgate dans une approche sensible et citoyenne ; à Rouen, avec des femmes détenues, autour de leurs rêves ; avec les jeunes de l’Aide sociale à l’Enfance pour dévoiler les liens intimes entre humains et animaux. Ces actions sont aussi le cœur battant du festival. Car l’accès à l’image, sa lecture, sa compréhension sont devenus une nécessité démocratique. Le Festival a ce rôle : ouvrir des fenêtres sur le monde, aider à sa compréhension, lutter contre le dénialisme et les visions toxiques, créer des espaces où se rencontrent les regards. Dans ce monde fracturé, les femmes photographes ont plus que jamais leur place. Elles sont là, elles racontent, elles montrent. Elles exposent, sentinelles qui ne lâchent rien. Nous non plus. Béatrice Tupin Directrice du Festival LES EXPOSITIONS 2025 : – Maud Delaflotte | Le coton, une histoire américaine – Safia Delta | Des brumées terrestres – Jérômine Derigny | L’océan bouillonnant – Natalie Keyssar | Escaramuzas de Californie – Paloma Laudet | Le secret des sirènes – Camille Michel | Inughuit, gardiens des glaces – Yama Ndiaye | NATAAL* – Isabeau de Rouffignac | Les trop jeunes épouses des moussons – Lynn S.K. | À chaque fois, l’histoire te rattrape – Laura Stevens | Éclats d’ombres (Portraits) – La couleur de nos rêves par les femmes de la maison d’arrêt de Rouen – Mémoires Éducation à l’image à l’école de Houlgate & Les Compagnons par les jeunes du lieu de vie du CPCV Photo de couverture : Affiche 2025 © Natalie Keyssar Dates8 Juin 2025 10 h 00 min - 2 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurLes Femmes s'exposentLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
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