Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 3 jours ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 5 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 4 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 3 jours ago
Partager Partager L'InterviewPhoto Entretien avec Simon Baker, directeur de la MEP, à l’heure du coronavirus Marie-Elisabeth De La Fresnaye23 mars 2020 Temps de lecture estimé : 7minsNous entamons notre tour des acteurs du monde de l’art brusquement impactés par cette situation sans précédent avec Simon Baker le directeur de la Maison Européenne de la Photographie à Paris. Conscient des enjeux mais avant tout concerné par la santé de ses équipes il a su trouver des réponses humaines et justes face à ce défi inédit, la MEP étant fermée, pour continuer à donner du sens et apporter une lecture renouvelée du medium de la photographie au plus grand nombre. « S’il est important de se demander ce que l’on peut faire avec l’art en temps de crise, le principal reste la santé et notre responsabilité vis-à-vis des autres » Comment vous organisez-vous face à cette crise au niveau de la programmation de la MEP et évènements associés ? Nous avons dû fermer suite à la décision de la Ville de Paris que nous avons respecté immédiatement. Mes collaborateurs n’ont pas le droit d’aller à la MEP en ce moment aussi nous avons cherché à optimiser le télétravail, au rythme que chacun choisissait selon ses contraintes personnelles. Nous nous sommes concentrés sur l’humain, à savoir comment chacun se sentait et se trouvait dans le cadre qu’il avait choisi pour pouvoir travailler de façon proche ou lointaine. Au niveau de nos évènements étant donné notre fermeture ils sont soit annulés ou reportés sachant que nous n’avons pas de visibilité jusqu’à nouvel ordre. Nous sommes en train d’imaginer quelques formats d’événements digitaux « consolateurs » pour permettre à nos publics d’accéder, malgré la situation, aux contenus que nous avions préparés pour eux. Sommes-nous face à 2, 4 semaines, 45 jours ? Cela implique de très grandes différences en terme de programmation aussi nous préférons attendre les directives de la Ville de Paris et son département des affaires culturelles. Ils se sont montrés d’ailleurs très réactifs pour nous accompagner et trouver des solutions et Christophe Girard, adjoint à la Culture de la Ville de Paris a déjà en tête des idées avec nous pour la suite. Les solutions virtuelles et digitales comme pour la foire Art Basel avec les “OnLiningViewing Rooms” ou les musées et leur virtual tour semblent-elles envisageables pour donner une visibilité à la MEP pendant cette période ? Cette situation de crise est l’occasion pour nous de réfléchir à de nouveaux formats digitaux que nous allons mettre en place sur notre site et nos réseaux sociaux dans les prochains jours à destination de tous nos publics, en particulier des jeunes publics et des familles. Mon équipe de communication et la community manager qui nous accompagne, très réactives, ont revu le programme des publications sur les réseaux sociaux pour faire face au contexte et ont fait des propositions créatives, notamment en associant l’artiste Erwin Wurm (dont l’exposition vient d’être fermée), qui va travailler avec nous depuis son atelier sur différents contenus. Dans son exposition il y a plusieurs séries d’œuvres qui parlent de l’ennui et la solitude. Nous pourrions rejouer « Instruction for Idleness » ou le film « Adelphi » dans lequel il se trouve coincé dans une chambre d’hôtel et cherche à s’amuser avec les objets à portée de main trouveront une actualité inédite dans le contexte que nous vivons et seront la source d’un défi créatif accessible à tous depuis chez soi lancé à nos followers. Au-delà de l’humour nous allons donner plusieurs pistes pour à la fois divertir tous les gens bloqués chez eux, leur proposer aussi une offre plus pédagogique sur l’art et susciter leur envie de venir plus tard voir nos expositions in real life! Comme l’a souligné votre Président cette période peut être aussi un moment pour lire, se cultiver, faire quelque chose qui ait du sens et j’ai été assez impressionné par sa réaction, contrairement au Premier Ministre anglais pourtant féru de littérature, qui ne l’a pas spontanément mis en avant ! Je pense qu’au niveau de mon équipe c’est aussi une période qui s’ouvre pour que chacun puisse réfléchir à son travail, faire des recherches on line ou dans les livres. J’ai pour ma part quelques essais à écrire et des catalogues pour les expositions à venir que je compte réaliser. Mais quand on réfléchit à notre public au sens large ce ne sont pas que les visiteurs du musée et si on regarde mon expérience passée à la Tate la fréquentation sur le web est plus importante que dans le musée ! Quel impact peut avoir selon vous un tel séisme sur le monde de l’art et de la photographie en particulier ? C’est encore difficile à mesurer mais plusieurs foires sont déjà annulées, Paris Photo New York, Photo London et autres évènements comme Kyotographie d’autant plus avec le gel d’import-export des œuvres d’art et la fermeture des déplacements internationaux. Mais le marché n’est qu’une partie de l’art et même si nous allons observer un impact très lourd sur les ventes et les expositions commerciales, nous allons en même temps, assister à une augmentation de la créativité chez les artistes. Il y a beaucoup de photographes et d’artistes qui travaillent de chez eux depuis leur atelier, et trouvent le moyen de continuer leur production dans un tel contexte. J’ai l’exemple du photographe japonais Masahisa Fukase qui était très déprimé et a passé un mois dans sa salle de bains avec son appareil photo. La série qu’il a développée plus tard est magnifique. C’est un cas extrême mais qui illustre que les artistes ont souvent su trouver des réponses originales et créatives face aux crises. « On peut se sentir utile en ce moment en apportant une réflexion pertinente à ce que nous traversons par le biais du medium de la photographie et de l’art » Restez-vous positif ou flegmatique ? Plutôt flegmatique car je suis anglais mais les anglais ont cette capacité formidable à donner le meilleur d’eux-mêmes dans une période de crise. Et si j’ai bien compris la déclaration de M. Macron très volontaire, les français partagent cette volonté aussi. Cela me donne beaucoup de confiance. Plus personnellement ma compagne est chinoise et en Chine même si le contexte politique n’est pas le même, ils ont su réagir avec un sens civique très fort. Ils partagent un vrai sens de la communauté qui peut être un modèle pour nous. Et même si je suis isolé, seul alors que d’autres le sont en famille, j’ai beaucoup plus parlé récemment avec mes proches. Cette pandémie transmissible par l’humain nous oblige à une responsabilité constante vis-à-vis des autres et face à des problèmes graves c’est le moment de soutenir les autres comme on peut. Pensez-vous qu’en matière de conscience écologique cette crise soit une alerte et entraine des changements durables dans nos habitudes et comportements ? En matière de déplacements notamment on va faire la différence entre le nécessaire et le superflu, on va vraiment développer l’habitude du travail à distance et après la fin de la crise on va peut-être garder ces réflexes, ce qui serait positif. A partir du moment où j’ai travaillé à la Tate je me suis posé la question des foires avec par exemple la duplication d’Art Basel puis Art Miami Basel puis Art Basel Hong Kong avec toujours les mêmes gens qui ont visité toutes leurs foires, ce qui était contraire à la raison première de créer ces antennes. On peut se dire que Paris étant déjà la plus belle ville du monde pour la photographie nous pouvons déjà réfléchir à reconstruire le marché de Paris, le contexte de l’art à Paris plutôt que de penser toujours ailleurs ! C’est un choc qui nous est imposé et change considérablement nos habitudes de travail et sans doute aujourd’hui avec les mails, FaceTime, Wechat, Instagram nous avons la possibilité de développer des moyens de travail à distance. Je travaille beaucoup avec mes collaborateurs en lien avec le Japon et on peut écrire des textes, envoyer des images..ce qui, il y a 20 ans aurait semblé impossible ! Les expositions sont actuellement fermées au public, jusqu’à nouvel ordre. La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer04mar(mar 4)11 h 00 mindim07jui(jui 7)20 h 00 minErwin Wurm, PhotographsLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementÀ partir du 4 mars 2020, la Maison Européenne de la Photographie propose de découvrir le travail d’Erwin Wurm, artiste de renommée internationale, sous un nouvel angle, dans le cadre Détail de l'événement À partir du 4 mars 2020, la Maison Européenne de la Photographie propose de découvrir le travail d’Erwin Wurm, artiste de renommée internationale, sous un nouvel angle, dans le cadre de la première rétrospective consacrée à son travail photographique. L’artiste autrichien est célèbre pour son œuvre complexe et conceptuelle, mêlant sculpture, performances, vidéo, dessin et photographie, à travers laquelle il interroge avec humour et cynisme notre relation au corps, en associant espièglerie, burlesque et sens de l’absurde. Réunissant quelque 200 tirages réalisés depuis les années 1990 sur les deux principaux étages de la MEP, cette exposition exhaustive – la première du genre organisée à Paris depuis de nombreuses années – présentera planches contacts originales et tirages provenant des archives personnelles de l’artiste, qui n’ont encore jamais présentés au public. Cette exposition sera l’occasion de montrer le rôle unique joué par ce médium dans son œuvre : bien plus qu’un moyen d’immortaliser ses performances, Wurm considère la photographie comme une forme d’expression “sculpturale” à part entière. Associant œuvres problématisées et images plus philosophiques, l’exposition explorera le processus artistique par lequel il réalisa des œuvres majeures telles que ses « dust sculptures », créées à l’aube des années 1990, pour lesquelles l’artiste place un objet sur une surface, le saupoudre de poussière puis retire l’objet afin de montrer l’emprunte résiduelle, ou encore « Fabio Gets Dressed » (1992), inspiré par sa conviction que le corps humain, avec sa capacité à remplir un pull, à occuper l’espace, à prendre ou perdre du poids, est une sculpture à part entière. Seront également exposés « Instructions for Idleness » (2001), « How to Be Politically Incorrect » (2002-2003), « Thinking About Philosophy » (2004), « Nudelskulpturen » (2016) ainsi que des Polaroid récents grand format. En plus de ses photos, vidéos et meubles, l’exposition proposera également ses célèbres « One-Minute Sculptures » à travers des œuvres interactives invitant les visiteurs à devenir des sculptures vivantes en suivant les instructions de l’artiste. Dates4 Mars 2020 11 h 00 min - 7 Juin 2020 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisOther Events La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € La Maison Européenne de la Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer04mar(mar 4)11 h 00 mindim19avr(avr 19)20 h 00 minSecond Self IntroductionGangao LangLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementDans le cadre de la programmation du Studio, dédié à la création émergente, la MEP présente le travail de la photographe chinoise Gangao Lang, lauréate 2019 du Prix Dior de Détail de l'événement Dans le cadre de la programmation du Studio, dédié à la création émergente, la MEP présente le travail de la photographe chinoise Gangao Lang, lauréate 2019 du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents : un travail sur le portrait où prime l’utilisation des outils numériques. Dans Second Self-introduction, Gangao Lang présente des fragments de paysages en alternance avec une série de portraits retravaillés numériquement et qui mettent en scène son amie Li Wanyue. À l’aide des outils numériques, Gangao Lang retouche les traits du visage de son modèle, en accentue les lignes et les volumes, y ajoute des figures géométriques. Par des jeux de lumières et de couleurs, elle souligne également les émotions qu’elle perçoit chez son amie. De cette recherche poétique et formelle naît un portrait intime. Gangao Lang intègre naturellement les outils numériques dans sa pratique artistique, ils lui permettent de créer « un trouble insaisissable permettant d’intensifier la dimension sensible du réel ». Ses œuvres révèlent une volonté de mise à distance d’une conception de la photographie comme trace objective, les retouches digitales venant intensifier ce qui est imperceptible. GANGAO LANG Née en 1998 dans la province de Henan en Chine, Gangao Lang est étudiante au Shanghai Institute of Visual Arts, école qu’elle intègre grâce à sa série Girls Rule. L’année passée elle a participé à l’exposition collective OCEAN au Slime Engine Contemporary Art Space de Shanghai. PRIX DIOR DE LA PHOTOGRAPHIE POUR JEUNES TALENTS La maison Dior a créé en 2018, en partenariat avec l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles (ENSP) et accueilli par Luma Arles, le Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents. Destiné à soutenir et à promouvoir la création photographique émergente, le Prix distingue, sur un thème renouvelé chaque année, les travaux de jeunes artistes issus des plus grandes écoles internationales d’art et de photographie. Il est décerné chaque année, début juillet, en parallèle des Rencontres d’Arles. Pour sa deuxième édition, sur le thème « Woman-Women faces » et autour des mots clés beauté, féminité et couleur, le Jury du Prix Dior de la Photographie pour Jeunes Talents a salué et primé le travail de la photographe chinoise Gangao Lang. Dates4 Mars 2020 11 h 00 min - 19 Avril 2020 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisOther Events La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € La Maison Européenne de la Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
Covid-19 : La photographie, un secteur en pleine paralysie Un point sur les aides financières publiques
Photo Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke Cette semaine nous terminons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est achevée en décembre 2024 sous l’égide de Raphaële Bertho, Bruno ...
News PODA : Un Doisneau à petit prix ! Un an après la sortie de cette collection particulière de photographies en toute petit format et à petit prix, la PODA accueille ...
Interview Art Contemporain We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré A l’occasion des 20 ans de leur rencontre, Nicolas Beaumelle & Aurélien Porte (We Are The Painters) dévoilent dans l’exposition à la ...
L'Interview Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart
L'Interview Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 3 jours ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 5 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 4 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 3 jours ago