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Partager Partager L'InterviewPhoto 70 ans du Laboratoire Picto : Entretien avec Clarisse Bourgeois, Digital Manager Magnum Photos Ericka Weidmann16 octobre 2020 Temps de lecture estimé : 2minsCette année, le laboratoire Picto souffle ses 70 bougies. Un anniversaire célébré au travers de plusieurs projets événementiels et éditoriaux. Parmi eux, une série d’entretiens de personnalités du monde de la photographie : Picto & Guests. Chaque semaine, vous retrouverez sur le site de Picto.fr, des rencontres en vidéo avec des experts qui partagent leur regard ou leur expérience de l’image et plus particulièrement du laboratoire et du tirage. Aujourd’hui, nous partageons l’entretien le avec Clarisse Bourgeois, Digital Manager Magnum Photos. Dans cet entretien, Clarisse Bourgeois nous parle du processus commun pour mettre en œuvre une exposition telle que « Ruines » de Josef Koudelka présentée à la BnF. Au sein de l’agence Magnum, un premier travail de numérisation et de tirages de lecture est effectué. D’abord en petit, puis en moyen format, cette étape préparatoire est longue et complexe afin d’assurer le passage de relai à Christophe Batifoulier au laboratoire Picto, pour les grands formats d’exposition, et répondre à l’exigence attendue par le photographe. Compte tenu de son titre, la digital manager de Magnum aborde bien évidemment la révolution numérique qui est arrivée dans le secteur photographique comme un tsunami. « Au début, nous nous sommes tous dit qu’avec le numérique, ce serait plus facile, mais ce n’est pas du tout le cas. Ce n’est pas parce que le numérique est là qu’on ne fait plus d’analogique. C’est évident que beaucoup ont été malheureux de ce virage digital. Je repense également à l’arrêt du Kodachrome, ça a été difficile pour beaucoup. Mais heureusement, tous ont sauté le pas, avec enthousiasme finalement. Josef Koudelka, lui-même, l’explique d’ailleurs très bien, il est passé au tout numérique, lorsque la technologie lui a permis de répondre à ses plus hautes exigences ». EXPOSITION JOSEF KOUDELKA BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar15sep(sep 15)9 h 00 minmer16déc(déc 16)20 h 00 minRuinesJosef KoudelkaBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementPendant près de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. De ce Détail de l'événement Pendant près de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. De ce projet singulier, la Bibliothèque nationale de France présente 110 tirages exceptionnels : un ensemble inédit intitulé Ruines, qui révèle toute la force et la beauté du lexique visuel de Koudelka. La BnF met ainsi à l’honneur l’un des derniers grands maîtres de la photographie moderne, un photographe à l’oeuvre monumentale, qu’Henri Cartier-Bresson considérait comme son « frère » en photographie et dont il avait décelé l’ « oeil de peintre ». Cette exposition est accompagnée d’un don exceptionnel consenti par le photographe au département des Estampes et de la photographie de la BnF de près de170 tirages issus de cette même série. « Les Grecs et les Romains ont été les plus grands paysagistes de l’Histoire et dès lors, pour moi, photographier le paysage, c’était donner à voir cette admirable science de l’espace, de la lumière et des formes. J’ai trouvé ce qui m’est désormais le plus précieux, le mariage de la beauté et du temps. » Josef Koudelka, extrait de Rencontre, texte de Bernard Latarjet dans le catalogue de l’exposition Ruines Une oeuvre emblématique Projet sans équivalent dans l’histoire de la photographie, la série Ruines est le résultat d’un travail personnel de trente années durant lesquelles Josef Koudelka a parcouru 21 pays du pourtour méditerranéen pour photographier les ruines de tous les hauts lieux de la culture grecque et latine, berceaux de notre civilisation. Si certaines images ont pu être exposées et publiées auparavant – Periplanissis (1997), Chaos (1999), Rome, théâtre du temps (2003), Vestiges (2013) – la série Ruines forme un ensemble de 110 tirages qui n’a jamais été montré. De la France à la Syrie, en passant par le Maroc, la Sicile, la Grèce ou la Turquie, ce sont110 immenses photographies panoramiques en noir et blanc qui livrent le regard de Koudelka sur la beauté chaotique des ruines, vestiges de monuments transformés par le temps, la nature, la main de l’homme et les désastres de l’Histoire. Le panorama : un certain regard et une signature Au fil du temps, le panorama est devenu la signature des paysages de Josef Koudelka. Il offre le moyen de se projeter en imagination sur les lieux mêmes qui sont représentés pour rejouer l’expérience du paysage et inviter le spectateur au voyage. Mais par l’usage singulier qu’en fait le photographe, le panorama, fragmentaire et bouleversé, est aussi à même de restituer l’image ambivalente de la ruine. Ces images à fleur de sol, en plongée ou en contre plongée, guident le spectateur sur des sites maintes fois reproduits et réfutent l’impression de déjà vu par le regard inédit du photographe. Alternance de vues lointaines et de gros plans, de fragments, de jeux d’ombres et d’étagement des plans, les photographies de Koudelka témoignent d’une vision subjective et éclatée du paysage antique, qui pose la série Ruines comme une vaste allégorie du monde. « Le mariage de la beauté et du temps » Koudelka ne souhaite pas immortaliser les ruines antiques, les figer dans une vision romantique mais bien au contraire revenir encore et toujours sur les mêmes lieux pour en enregistrer les évolutions liées au passage destructeur du temps et des hommes, de la nature qui reprend ses droits. Chez Koudelka, l’art et plus précisément la beauté réaffirment leur présence au coeur de ce qui fait et défait le monde. Pour le photographe, la répétition en tant que méthode et non en tant que motif est aussi justement ce qui lui permet d’atteindre la bonne photographie, ce qu’il nomme son « maximum » : répéter les mêmes gestes en accueillant à chaque fois une différence qui inscrit son oeuvre non dans le passé mais dans un devenir. Dans les photographies de Koudelka, la somptuosité des levers et des couchers de soleil qui embrasent les pavements, les colonnes, les sculptures des bas-reliefs soulignent avec justesse la merveilleuse géométrie des sites. Le choix du cadre étiré complexifie la composition et confère aux ruines un caractère grandiose. Cette oeuvre, digne d’un Sisyphe, est servie par toute une grammaire visuelle faite de vues basculées, fragmentées, de panoramas sans horizons, sublimés par un noir et blanc puissant qui révèle les jeux d’ombres et de lumière. Héritage et destruction Ces paysages sont une ode aux ruines de la Mare Nostrum et nous interpellent sur la nécessité de sauvegarder l’héritage de cette civilisation – dont certaines des traces photographiées par Koudelka ont aujourd’hui disparu, détruites par les guerres et le terrorisme, comme à Palmyre. Le photographe valorise ainsi un territoire, aux origines de nos cultures d’Europe, riche des circulations qui l’ont façonné et des archipels qui le peuplent. Ce qui anime ici Koudelka comme dans l’ensemble de ses travaux antérieurs, c’est la recherche de la beauté, une beauté qui peut se nicher au coeur de la destruction mais qui, à l’instar de celle des ruines antiques, résiste. DatesSeptembre 15 (Mardi) 9 h 00 min - Décembre 16 (Mercredi) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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