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L’odeur de la nuit était celle du jasmin de FLORE, livre lauréat du Prix Nadar 2020

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La 65ème édition du Prix Nadar Gens d’Images vient d’être attribuée à l’ouvrage « L’odeur de la nuit était celle du jasmin » de FLORE, publié aux éditions Maison CF – Clémentine de la Féronnière. Ce travail est à découvrir à partir du 15 décembre – date de réouverture des musées – à l’Institut de France, à l’occasion de la restitution du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts 2016. Ce livre s’inscrit dans la continuité d’une précédente édition « Lointains souvenirs » sorti en 2016 chez Contrejour, qui proposait une variation autour de la jeunesse indochinoise de Marguerite Duras.

© FLORE

Pour ce premier ouvrage réalisé avec FLORE, l’éditrice Clémentine de la Féronnière s’est entourée de Nelly Riedel, graphiste qui réalise la plupart de ses ouvrages, Adrian Claret sur l’éditing et la photogravure, et l’équipe des Deux-Ponts Manufacture d’Histoires pour la fabrication, la pré-presse et l’impression. Ce livre au format original, relié à la japonaise, a été imprimé sur une machine traditionnelle offset, en bichromie et quadrichromie. Il est né d’un vrai travail de collaboration intense, entre les différents corps de métier. Une version italienne de ce livre est publiée chez Postcart.

L’odeur de la nuit était celle du jasmin s’inscrit dans la continuité du livre de FLORE, Lointains souvenirs (Éditions Contrejour, 2016) qui proposait une variation autour de la jeunesse indochinoise de Marguerite Duras. Dans ce nouveau travail réalisé dans le cadre du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts, l’artiste puise dans ses souvenirs d’enfance, dans les récits de ses grands-parents qui ont vécu à la même période et aux mêmes endroits que Marguerite Duras d’insondables mystères nourrissant ce qu’elle ressent aujourd’hui comme une part d’imaginaire commun entre elle et l’écrivaine.

Artiste photographe franco-espagnole née en 1963, FLORE vit actuellement à Paris. Lauréate en 2018 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts, elle réalise ses travaux sur le long cours, souvent lors de voyages. Ses œuvres ont fait l’objet d’acquisition et d’expositions dans différentes institutions prestigieuses comme le Musée du Petit Palais, la BnF, le MMP+ de Marrakech ou le Mémorial de Rivesaltes. Plusieurs monographies ont été éditées sur son travail par les éditions Contrejour, André Frère, Maison CF et Postcart Italie.

Créées en mai 2011, la galerie et les éditions Clémentine de la Féronnière se sont développées avec la volonté revendiquée de soutenir le travail de ses photographes sur le temps long. La galerie représente notamment James Barnor, FLORE, Peter Mitchell, Anne Rearick ou Guillaume Zuili. Située sur l’île-saint-louis à Paris, elle accueille en moyenne cinq expositions par an et a rapidement trouvé sa place au sein des grandes foires internationales de photographie. En 2020, Maison CF a publié sept livres de photographies, avec des auteurs comme Gilles Favier, JR, Mathieu Kassovitz ou Guillaume Zuili.

INFORMATIONS PRATIQUES
L’odeur de la nuit était celle du jasmin
Photographies de FLORE
Textes de Marguerite Duras
éditions Maison CF – Clémentine de la Féronnière
Impression bi-chromie et quadri-chromie
Reliure à la japonaise
Format 17 cm x 31 cm x 2,5 cm
146 pages
ISBN 979-10-96575-16-9
45€

mer28oct(oct 28)11 h 00 min2021dim31jan(jan 31)18 h 00 minL’Odeur de la nuit était celle du jasminFLOREAcadémie des beaux-arts - Institut de France, 23, quai de Conti – 75006 Paris

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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