Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
“Benzine Cyprine” vandalisée : la galerie NegPos relance l’exposition malgré les attaques 6 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 7 jours ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 20 heures ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
S.M.A.K. de Gand, Interview Philippe Van Cauteren, directeur : quelle peinture contemporaine en Belgique ? cap 2032 : le « musée et son double » 6 jours ago
Partager Partager L'EditionPhoto Les crimes passionnels n’existent pas, récits de féminicides par Arianna Sanesi aux éditions D’une rive à l’autre Ericka Weidmann10 février 2021 Temps de lecture estimé : 4minsÊtre une femme c’est connaître dans sa chair, cette sensation de vulnérabilité et de peur ressenties dans les espaces publics ou privés. Etre une femme c’est aussi parfois craindre pour sa vie au sein de son propre foyer. En France, en 2019, 146 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-conjoint, et si le chiffre a quelque peu reculé en 2020, avec 111 décès, cela reste toujours 111 crimes de trop. Dans le monde, une femme sur trois est victime de violences physiques ou sexuelles. Et selon l’ONU*, la moitié des femmes assassinées l’ont été par leur compagnon ou des membres de leur famille. La photographe italienne Arianna Sanisi et les deux historiens Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud viennent de publier « Les crimes passionnels n’existent pas » aux éditions D’une rive à l’autre. Le point de départ de ce travail remonte à 2015, lorsque la photographe d’origine italienne, Arianna Sanisi, entame un travail sur les féminicides en Italie. Elle choisit de l’intituler « I would like you to see me ». Pendant longtemps, les états n’ont pas pris en compte la singularité de ces crimes, et lorsque l’on choisit de ne pas voir la réalité et de cacher ce qu’il se passe au sein du cercle intime, familial, il ne nous reste plus qu’à compter les victimes. Ces dernières années, la conscience s’est éveillée, ces crimes que l’on a trop longtemps qualifiés de passionnels auraient pu être évités. Car combien de femmes assassinées avaient alerté les autorités ? La photographe est donc partie à la rencontre de ces familles endeuillées, dans l’espoir que leur fille ou leur sœur ne tombe pas dans l’oubli. Arianna Sanisi a traversé l’Italie pour raconter l’histoire de ceux·elles qui continuent de vivre avec ce terrible deuil. « Le passé regorge de femmes assassinées seulement en raison de leur sexe. Toutefois, le crime n’était pas saisi dans sa singularité, […] il faut donc replacer le phénomène en perspective. Si des femmes ont été brutalisées, violées, réduites en esclavage, torturées, tuées depuis des siècles, les logiques de leur mise à mort sont spécifiques : elles ne sont pas tuées de la même manière que les hommes, ni avec la même intensité ni avec une ampleur similaire. » Extrait du texte de Lydie Bodiou et de Frédéric Chauvaud C’est grâce à sa rencontre avec deux historiens Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud, que le projet d’ouvrage commence à s’esquisser. Les textes, les témoignages et les images vont ainsi entrer en résonance pour composer un dialogue, afin d’apporter un éclairage essentiel sur un phénomène qui touche l’ensemble de notre société : les violences conjugales et les féminicides. Patrick Rollier, de la toute jeune maison d’édition D’une rive à l’autre, souhaite réaliser l’ouvrage. Les crimes passionnels n’existent pas est son troisième livre, depuis sa création en 2019. L’objet offre deux sens de lecture par deux cahiers reliés. Le premier vient décrypter ces violences et ces crimes dans notre société avec les textes des deux historiens, entrecoupés de photographies d’objets illustrant des témoignages glaçants. Des objets et des situations du quotidien qui font prendre conscience d’une mécanique récurrente opérée par des maris ou des ex-compagnons. La femme devient alors entièrement asservie face à celui qui souhaite la posséder. La violence psychologique, physique et sexuelle, entraine en France, tous les 3 jours, la mort. Le second cahier présente les photographies d’Arianna Sanesi, une par double page, des détails, des portraits, des objets… avant de finir sur l’histoire des victimes. Des femmes de tout âge, des crimes qui se sont déroulés hier, ou il y a 21 ans… Avec ce dénominateur commun que toutes ont été tuées parce qu’elles sont nées femmes. INFORMATIONS PRATIQUES Les crimes passionnels n’existent pas Photographies : Arianna Sanesi Textes : Lydie Bodiou & Frédéric Chauvaud Editions D’une rive à l’autre Parution 26 janvier 2021 17×24 cm 84 pages ISBN : 978-2-9569409-2-0 30 € TTC https://www.editionsdunerivealautre.com/ *Chiffres pour l’année 2017. Marque-page1
L'Interview Rencontre avec Demet Tehmaz. Un lien discret mais constant avec la photographie Ingénieure chimiste de profession, Demet Tahmaz a consacré près de trois décennies à l’industrie pharmaceutique, tout en gardant, en filigrane, un lien ...
News Les trois finalistes du Prix Viviane Esders dévoilés ! Pour cette quatrième édition, le Prix Viviane Esders s’ouvre à l’Europe ! Grâce à un réseau de nominateurs composé de 30 experts ...
Photo Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste Cette semaine, nous poursuivons la restitution de la dernière Masterclass Oeildeep, dirigée par la commissaire indépendante Laura Serani, accompagnée des photographes Stefano ...
L'Edition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
“Benzine Cyprine” vandalisée : la galerie NegPos relance l’exposition malgré les attaques 6 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 7 jours ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 20 heures ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
S.M.A.K. de Gand, Interview Philippe Van Cauteren, directeur : quelle peinture contemporaine en Belgique ? cap 2032 : le « musée et son double » 6 jours ago