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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsChaque fin d’année, depuis 1955, l’Association Gens d’images récompense la publication d’un ouvrage photographique publié les douze derniers mois. Pour cette édition 2021, c’est le livre « Leaving and waving » de la photographe Deanna Dikeman conçu et réalisé par Cécile Poimboeuf-Koizumi, de la petite maison d’édition Chose Commune. Un travail touchant au long cours, puisqu’il rassemble 27 années de photographies de ses parents prises au moment de leur dire au revoir. On peut d’ailleurs découvrir cette série à l’occasion du festival du Regard, qui se déroule actuellement, jusqu’au 21 novembre et bientôt à la BnF, à l’occasion de l’exposition « Photographie à tout prix ». Leaving 7/1991 © Deanna Dikeman / Chose Commune / Prix Nadar 2021 Leaving 12/1995 © Deanna Dikeman / Chose Commune / Prix Nadar 2021 Alors qu’elle reprenait la route, Deanna Dikeman pointait toujours l’objectif sur ses parents. Ce qui a commencé avec un instantané rapide en 1991 s’est transformé en rituel au fil des années. Le livre documente dans l’ordre chronologique les au revoir alors que les saisons changent et les années passent, en divisant les photographies couleur et noir et blanc. Leaving and Waving — qui fait partie d’un corpus de travail plus important intitulé Relative Moments — est une exploration touchante de la famille, du passage du temps et de la tristesse de se quitter. Leaving 3/2004 © Deanna Dikeman / Chose Commune / Prix Nadar 2021 Leaving 3/2007 © Deanna Dikeman / Chose Commune / Prix Nadar 2021 Deanna Dikeman est née à Sioux City aux États-Unis, en 1954, vit et travaille à Kansas City. Elle photographie sa famille et son environnement du Midwest depuis 1985, année où elle a quitté son poste en entreprise pour suivre des cours de photographie. Elle est titulaire d’une maîtrise et d’une licence de l’université de Purdue. Elle a reçu une bourse de la Fondation Aaron Siskind en 1996, et une bourse de la United States Artists Booth en 2008. Chose Commune, petite maison d’édition basée à Marseille, publie aussi bien des artistes émergents que des grandes figures dont l’oeuvre, encore méconnue du grand public, n’a pas encore fait l’objet de livre d’artiste. Leaving 6/2012 © Deanna Dikeman / Chose Commune / Prix Nadar 2021 Leaving 12/2015 © Deanna Dikeman / Chose Commune / Prix Nadar 2021 Grâce à un soutien du ministère de la Culture, le Prix est doté de 10 000 € pour le lauréat (répartie entre éditeur et photographe). On pourra retrouver le travail de la lauréate à l’occasion de l’exposition annuelle « Photographie à tout prix » à la BnF François-Mitterrand sous l’égide du Département des Estampes et de la photographie du 23 novembre 2021 au 20 février 2022, qui sera ensuite itinérante. Les Livres remarqués de cette édition 2021 – Aller à l’arbre, livre de photographies & disque vinyle 45T flexi disc, photographies & textes Sébastien Siraudeau, édité par MEM. – Amma, photographies et textes de Vasantha Yogananthan, édité par Chose Commune. – Les Bords réels, photographies et texte d’Adrien Selbert, édité par Le Bec en l’air. – Les crimes passionnels n’existent pas, photographies de Arianna Sanesi, textes de Lydie Bodiou et Frédéric Chauvaud, édité par d’une rive à l’autre. – Monica, photographies d’Yves Trémorin, entretien avec Michel Poivert, édité par lamaindonne. – Oraison sauvage, photographies de Jean-François Spricigo, textes de Marcel Moreau et Jean-François Spricigo, édité par Le Bec en l’air. – Son Album, photographies de Masao Yamamoto, texte de Marie-Hélène Lafon, édité par Filigranes. – Surface Tension, photographies de Tabitha Soren, essai écrit par Jia Tolentino, édité par RVB Books. – The World’s First Photobook was Blue, photographies d’Albarrán Cabrera, textes d’Albarrán Cabrera et Lyle Rexer, édité par the(M) en co-édition avec Ira Stehmann et Ibasho. ven01oct10 h 00 mindim21nov(nov 21)18 h 00 min6ème édition du Festival du RegardIntime & Autofictions OrganisateurFestival du Regard Détail de l'événementPour sa sixième édition, le Festival du Regard vous propose une plongée au cœur de l’intime et de l’autofiction. Après avoir exploré la période transitoire de l’adolescence (en 2018), les Détail de l'événement Pour sa sixième édition, le Festival du Regard vous propose une plongée au cœur de l’intime et de l’autofiction. Après avoir exploré la période transitoire de l’adolescence (en 2018), les différentes façons d’« habiter » le monde (en 2019) ou de le parcourir avec curiosité (Voyages extra-ordinaires, 2020), nous vous emmenons aujourd’hui dans l’intimité de photographes-auteurs qui ont pris leur propre vie pour fil conducteur de leur travail. L’approche autobiographique a toujours existé dans la photographie, mais elle est longtemps restée à l’arrière-plan… Si on peut considérer que la première photo de l’intime est, en 1840, l’incroyable autoportrait d’Hippolyte Bayard en noyé (protestant ainsi contre l’oubli par l’Etat de sa propre invention de la photographie), pendant longtemps la mission du photographe était de montrer le monde extérieur, d’être un témoin, un observateur, un reporter. Bien sûr on peut retrouver des traces d’intimité chez Edward Weston, dès 1935, quand il réalise des nus de Charis Wilson qui deviendra sa compagne. Mais celui qui va définitivement ancrer l’intime dans une photographie de témoignage, c’est Robert Frank dans «Les Américains», qui se clôt par une photo prise au petit matin sur une route où l’on devine sa famille endormie dans un véhicule mal garé le long de la route. Quelques figures titulaires ont définitivement fait basculer la photographie dans l’autobiographie et l’intime. On peut citer Nan Goldin et sa «ballade de la dépendance sexuelle» (1986), toute l’école japonaise issue de Nobuyoshi Araki et de Daido Moriyama, ainsi que la filiation nordique qui s’ouvre avec Christer Strömholm, s’épanouit avec Anders Petersen et se multiplie au XXIème siècle avec JH Engstrom, Jacob Aue Sobol et beaucoup d’autres… En France, l’arrivée quasi simultanée dans le sillage de Christian Caujolle de l’agence Vu d’Antoine d’Agata et de Michael Ackerman, à la fin des années 1990, ancrent définitivement le corps du photographe comme étant un élément constitutif du travail artistique. Désormais, le photographe est autant derrière l’appareil que devant, dans une sorte de dédoublement de personnalité. En accueillant dans cette édition quelques photographies emblématiques de Michael Ackerman et un film sur Antoine d’Agata, nous mettons justement en valeur ce basculement où l’intimité du photographe dialogue en prise directe avec le monde extérieur. Cette façon d’affirmer le « je » (que l’on pourrait prendre pour une forme d’égotisme quand il est mal géré) va aussi permettre de renouveler et de revivifier la photographie créative. En se rapprochant d’une forme de narration, les «mises en scènes» de l’intime vont devenir le pendant photographique de ce que l’on nomme en littérature « l’autofiction ». Ce genre mal défini nous a paru intéressant à mettre en parallèle avec la notion de l’intime photographique. Comment se dévoiler sans aller trop loin ? Comment faire de sa propre personne un personnage « extérieur » ? Comment éviter le piège de l’autocongratulation ou de l’autoflagellation ? Comment trouver la bonne distance quand on est à la fois l’auteur et l’acteur, le sujet et l’objet ? Mais surtout comment mêler fiction et réalité dans ce qui est à la fois une création artistique et un témoignage documentaire ? Sylvie Hugues et Mathilde Terraube Directrices artistiques du Festival du Regard Photographes exposé·es • Alberto Garcia Alix : De donde no se vuelve • Jen Davis : Eleven Years, et sa suite Stephen and I • Marc Riboud et Catherine Chaine : Clémence • Patrick Taberna : Autres journées • Eva Rubinstein : Elégies • Lolita Bourdet : Plamondon • Marilia Destot : La Promesse • Sylvia Ney : De l’autre côté de l’eau • Patrick Cockpit : Franco et moi • Franck Landron : Ex Time • Kourtney Roy : Enter as Fiction • Robert Doisneau : Meilleurs vœux • Deanna Dikeman : Leaving and waving • L’intime et l’autofiction vus par : Hippolyte Bayard, Araki, Lucienne Bloch, Miroslav Tichý, Ralph Eugene Meatyard, Michael Ackerman et une sélection de tirages du XIXème. • Projections des court-métrages de Kourtney Roy et des films documentaires de Franck Landron (Limite(s) d’Antoine d’Agata et Un flirt photographique sur l’œuvre de Claude Nori) • Exposition Bambino (le Festival du Regard à destination du jeune public) Photo : Fiction 77 © Kourtney Roy DatesOctobre 1 (Vendredi) 21 h 00 min - Novembre 21 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurFestival du RegardLearn More CalendrierGoogleCal BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar23nov(nov 23)9 h 00 min2022dim20fev(fev 20)20 h 00 minLa photographie à tout prixUne année de Prix Photographique à la BnFBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementLa BnF propose une promenade à travers la création photographique contemporaine en exposant une sélection d’œuvres des lauréats des prix photographiques qu’elle soutient. Depuis 1955, la Bibliothèque est partenaire de deux Détail de l'événement La BnF propose une promenade à travers la création photographique contemporaine en exposant une sélection d’œuvres des lauréats des prix photographiques qu’elle soutient. Depuis 1955, la Bibliothèque est partenaire de deux prix initiés par l’association Gens d’images, le prix Niépce, qui distingue un photographe de 50 ans ou moins qui travaille en France, et le prix Nadar, qui récompense chaque année un livre photographique français remarquable. Elle s’est également associée en 2006 à la Bourse du talent dont les lauréats français ou internationaux des sections Reportage, Portraits et Paysages de l’année sont exposés. Enfin, elle participe depuis 2020 au nouveau Prix du tirage photographique collection Florence et Damien Bachelot, porté par le Collège international de photographie du Grand Paris, qui célèbre l’art du tirage. Commissariat Héloïse Conesa, conservatrice au département des Estampes et de la photographie, BnF. © Bernard Plossu / Prix du tirage Collection Bachelot 2021 DatesNovembre 23 (Mardi) 20 h 00 min - Février 20 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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