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Partager Partager Une tension à l’œuvre. Une chute de sable sèche et théâtrale pour le LIFE Saint-Nazaire en écho à une chute d’eau spectaculaire pour l’Opéra Graslin (Voyage à Nantes, 2020), Stéphane Thidet aime relever les défis dans une réponse au lieu sous le régime des concordances sonores. Si selon les acousticiens les fréquences du spectre sonore dégagent une couleur, le rose se rapproche le plus de la cascade, offrant une sorte d’apaisement. Un paradoxe dont se saisit l’artiste pour susciter un paysage mouvant et énigmatique, un fantôme, en lien avec l’histoire même du LIFE, bunker élevé par des prisonniers français dans l’ancienne base sous-marine allemande dont la silhouette massive et autoritaire repose sur un matériau friable et prêt à s’écrouler, le sable. L’éternel et l’éphémère comme le souligne l’artiste qui a du développer de nouvelles solutions technologiques, aux côtés de l’entreprise nantaise spécialisée en ingénierie, Puzzle, pour se confronter de façon inédite à la chute en continu du sable. « Bruit rose », ce rideau à huit mètres de hauteur rejouant la salle de spectacle de cet équipement culturel atypique, donne à voir au-delà de son rapport au sublime et à la peinture -ce halo cuivré qui surgit de l’ombre à la lumière – son impressionnante machinerie, comme souvent chez l’artiste. Mais cette ruine contemporaine porte en elle les germes d’une possible renaissance dans un cycle où la répétition le dispute à l’effondrement programmé, la « gravité l’émerveillement potentiel» selon les mots de l’artiste. Sa réponse magistrale à l’invitation de Sophie Legrandjacques, directrice du Grand Café qui a mené une ambitieuse programmation hors les murs dans cette emblématique Alvéole 14 se veut un message fort face aux vents contraires qui soufflent autour d’un virage pris par la Ville remettant fortement en cause ce volet contemporain au LIFE. Stéphane Thidet,Bruit rose, 2022 au LiFE–base sous-marine de Saint-Nazaire. Production Le GrandCafé–centre d’art contemporain.Courtesy Galerie Aline Vidal, Paris@ ADAGP, Paris, 2022.Photographie Martin Launay, Ville de Saint-Nazaire Stéphane Thidet est représenté par les galeries Aline Vidal (Paris) et Laurence Bernard (Genève). Nicolas Deshayes avec « Chambre froide » renoue avec la vocation première du centre d’art Le Grand Café : sa brasserie, son jardin, ses arrière-cuisines. Entre abstraction et organique, intervention manuelle et processus industriels, rigidité du métal et souplesse des fluides corporels, ordinaire et extravagant, froid et chaud, l’artiste dessine des paysages expansifs et équivoques. A la manière d’une trilogie, l’exposition de Saint-Nazaire rejoue et prolonge les enjeux engagés au Frac Dunkerque avec Glissements et au Creux de l’Enfer avec Gargouilles. Au fil de ses résidences en entreprise et rencontres, l’artiste expérimente les variations thermiques de la matière comme la mousse polyuréthane fondue, le plastique thermoformé ou la cire chauffée pour donner naissance à des excroissances qui contaminent l’espace. Des sculptures sous le signe de l’hybridation et de l’antagonisme où la nourriture et sa digestion sont au cœur du processus. Au rez-de-chaussée, la fontaine monumentale dont le son nous séduit de prime abord, se révèle en réalité surprenante avec ses jets dérisoires et ses formes molles aux allures de boyaux ou de lombrics. L’artiste s’est inspiré du récit de Victor Hugo sur les égouts de Paris (Les Misérables), ce monde souterrain, ces entrailles grouillantes et repoussantes qu’il fait remonter à la surface. Après le grand nœud de bronze couleur émeraude dont la boursouflure parasite la tuyauterie de chauffage, un changement d’échelle s’opère au premier étage avec ce qui ressemble à un banquet. La série de petites sculptures en bronze, Gargouilles, produite en Auvergne, se saisit de l’épiderme comme un champ d’exploration, dans un effet de zoom où les surfaces sont transpercées de poils lisses et patinés de couleur noir, marron ou verte, comme des morceaux de corps exposés dans des musées d’histoire naturelle mais aussi un épiderme qui devient viande avec cette membrane rose luisante qui renvoie aux étals d’une boucherie ou aux anciens frigidaires du Grand Café. Des créatures hybrides aux allures de cyborgs dont l’enveloppe de métal poli regarde du côté de la science-fiction, l’une des sources d’inspiration de l’artiste. Son prochain projet s’inscrit dans le cadre d’une commande publique pour un parc en Angleterre, pays d’adoption de l’artiste depuis son enfance. L’œuvre qui serait branchée à un système de chauffage géothermique, dans une démarche éco-responsable, vise à créer un nouvel habitat pour les hommes ou les animaux, un refuge autant qu’une fuite prétexte à de nouvelles expérimentations. Nicolas Deshayes,vue de l’exposition Chambre froide,au Grand Café–centre d’art contemporain, Saint-Nazaire,2022.Courtesy de l’artiste et Modern Art, Londres. Photographie Marc Domage. Nicolas Deshayes,vue de l’exposition Chambre froide,au Grand Café–centre d’art contemporain, Saint-Nazaire,2022.Courtesy de l’artiste et Modern Art, Londres. Photographie Marc Domage. Nicolas Deshayes est représenté par la Galerie Modern Art (Londres). 🎧 En écoute : Stéphane Thidet pendant la visite INFOS PRATIQUES : Stéphane Thidet, Bruit Rose Hors les Murs au LIFE Base sous-marine Alvéole 14, Saint-Nazaire Jusqu’au 2 octobre 2022 Nicolas Deshayes, Chambre froide Le Grand Café 2 place des Quatre Z’Horloges, Saint-Nazaire (Terminée) A partir du 8 octobre : Minia Biabiany – en partenariat avec le Palais de Tokyo Le Grand Café – Centre d’art d’intérêt national – Saint-Nazaire grandcafe-saintnazaire.fr Marque-page0
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