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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour fêter en beauté 20 ans d’engagement, Mécènes du sud est présent cette année aux côtés des 3 foires de la rentrée de l’art : Art-o-rama avec Yann Serandour, Paréidolie avec Madison Bycroft et Polyptique avec Emmanuelle Lainé, tous anciens lauréats. Fondé en 2003 à Marseille sous l’impulsion d’une dizaine d’entreprises du territoire (80 membres à présent), le réseau ouvre une 2ème antenne à Montpellier. Les deux collectifs : Mécènes du sud Arles-Aix-Marseille et Mécènes du sud Montpellier-Sète-Béziers favorisent l’accompagnement de nombreux projets artistiques autour de valeurs communes d’audace et de liberté. Madison Bycroft Aidos team, 2020 Dessin grand format au pastel Extrait de « Feedback loops »Australia Centre for Contemporary Art Appels à projets, résidences en entreprise et actions structurantes sont les trois axes de rayonnement comme le souligne Bénédicte Chevallier, directrice de Mécènes du Sud Arles-Aix-Marseille. Afin de marquer leur engagement d’un signal fort à la Friche Belle de mai, l’artiste Yann Serandour pose un regard sur la présente d’un container jaune, couleur de l’association qu’il augmente d’une dimension fédératrice et collective. Madison Bycroft dont l’univers baroque et hybride joue des résonnances de l’eau, propose pour Paréidolie une série inédite de dessins sur céramique. Emmanuelle Lainé à la suite d’une résidence à Buropolis Marseille dévoie à l’occasion de Polyptique photos et installations autour de l’ère post-capitaliste et de l’aliénation de la jeunesse. A noter que Mécène du sud soutient également le Pavillon Géorgien à la Biennale de Venise en cette année exceptionnelle. Bénédicte Chevallier revient sur son rôle au sein du réseau, ses priorités au quotidien, les temps forts des 20 ans et sa vision de l’art. Mécènes du sud fête 20 ans d’engagement : quel regard portez-vous sur ce bilan ? Nous n’avions pas eu envie de fêter cet anniversaire en produisant un épais rapport d’activités, une compilation des réussites, une comptabilité des projets soutenus, des résidences, des expositions etc. Le bilan, c’est le futur. Quelle vision portons-nous ? De quelle manière être attractif pour continuer d’avoir un impact ? Nous avons ouvert un grand chantier d’entretiens pour renouer avec les 120 artistes plasticien·nes qui ont traversé notre histoire. Ce sont les mécènes eux-mêmes qui les ont menés avec une curiosité pour ce qu’elles et ils sont devenu·es, pour les œuvres que nous avons produites, pour leurs projets et pour les problématiques qu’ils et elles rencontrent. Nous avons organisé un grand rassemblement dans un esprit « fête de famille ». Nous ouvrons maintenant le second temps de cet anniversaire avec la triple invitation d’Art-o-rama, Paréidolie et Polytyque, et de la Friche Belle de Mai… Portrait de Bénédicte Chevallier © Yann Serandour Quelle philosophie anime le réseau et comment a-t-elle évoluée au fil de ces années ? Notre philosophie reste orientée vers le soutien direct aux artistes, que ce soit en termes de production ou de diffusion. L’évolution qu’il faut relever, c’est celle du territoire. Marseille est devenue extrêmement attractive depuis quelques années pour les artistes. Cette réussite pose la question de la durée. De quels moyens ont-elles et ils besoin pour s’installer durablement ? Combien de membres regroupe Mécènes du sud et quel est leur profil ? Mécènes du Sud regroupe environ 80 membres répartis entre les territoires d’Arles-Aix-Marseille et Montpellier-Sète-Béziers. Il n’y a pas de profil type. C’est toute la richesse de l’association. La typologie des adhérent·es a suivi l’évolution du tissu économique. Il existe des entreprises individuelles, des professions libérales contrairement aux débuts. Il y a beaucoup de diversité donc, en revanche les attentes sont communes. Ce que viennent chercher les mécènes c’est l’impact d’une action collective, l’expertise d’un comité artistique qualifié et la convivialité. Les rencontres que nous permettons avec des artistes en création, les compétences que nous avons développées, notamment en termes de résidences en entreprises, permettent aux membres d’initier des projets. Vous vous engagez à Marseille à l’occasion tout d’abord d’Art o rama depuis de nombreuses années : cette collaboration prend un nouveau visage en cette année anniversaire : pouvez-vous nous en dévoiler les contours ? Pour célébrer cet anniversaire, les mécènes ont imaginé se signaler de manière spectaculaire dans la Friche Belle de Mai, le site d’Art-O-Rama. Ils se sont arrêtés sur un container jaune, la couleur de l’association, pour attirer l’attention et attiser la curiosité sur leur démarche philanthropique. Yann Serandour s’est interrogé sur les représentations que le container charrie. Il s’est intéressé à la dimension collective de Mécènes du Sud, ainsi que sur les compétences, savoir-faire et réseaux, que des membres agrégeaient pour faire aboutir leur projet. Le travail avec Mécènes du Sud a pris la forme d’un échange pour comprendre les « paramètres de l’invitation », comme il dit. La célébration des 20 ans de l’association, celle qui distribue l’argent et le contexte d’une foire d’art contemporain, symbole de la dépense, en posaient les bases. La relation de mécénat a soulevé la question des représentations stéréotypées qu’il véhicule. Mais de quoi parle-t-on ? Le mécénat est-il un statut, un profil, une pratique ? Que permet d’engager le mécénat d’entreprise ? Son projet s’appelle The gift of nothing qui évoque l’idée du don pour le don. Vous soutenez la foire Pareidolie avec l’artiste Madison Bycroft : qu’est-ce qui vous séduit dans ce salon ? Nous avons été mécènes de Paréidolie les premières années de sa création. Les fondateurs de Mécènes du Sud sont des dirigeants d’entreprises aux yeux desquels ce qui structure une filière est fondamental. Son arrivée dans le sillage d’Art-o-rama puis de Polyptyque a renforcé la rentrée de l’art contemporain. Leur capacité à attirer des collectionneurs et la presse permet à la fois de donner de la visibilité à la dynamique scène artistique locale et de créer une économie pour les artistes et leurs diffuseurs. Question plus personnelle : en quoi consiste votre poste au quotidien et comment êtes-vous venue à l’art ? J’ai une activité d’une polyvalence extrême. Le spectre de mes activités est large pour gérer l’association Arles-Aix-Marseille, accompagner les artistes lauréat·es, leur ouvrir des portes et créer des temps d’initiation pour les membres. Je suis épaulée par une gouvernance très active, très investie. L’art est un espace de totale liberté de pensée, un terrain fertile pour l’imaginaire et la rencontre. Ce qui me passionne ce sont les questions qui ne sont pas univoques, celles qui permettent d’ouvrir des nouvelles portes de pensée. Je m’enrichis de la curiosité illimitée des artistes pour nourrir la mienne. Artistes lauréats 2024 : Claire Bouffay /Samir Laghouati-Rashwan /Tania Gheerbrant Mégane Brauer & Claire Astier /Neïla Czermak Ichti Ludovic Hadjeras http://www.mecenesdusud.fr À LIRE Parlement de la Photographie 2023 : De la philanthropie au mécénat, un secteur privé mobilisé en faveur de la photographie Entretien avec Caroline Stein et Bénédicte Chevallier Marque-page0
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