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Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 3 jours ago
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Partager Partager Temps de lecture estimé : 10minsPour sa deuxième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe et tireur Guillaume Geneste, présente la série La maladie du sens issue d’une réflexion à travers une oeuvre nourrie par les récits littéraires et l’histoire des techniques photographiques que l’artiste Anne-Lise Broyer mène depuis l’obtention de la Bourse Stampa et le prix Niépce. Elle nous décrypte ici, le mode opératoire, étape par étape, de la création de ses images… Cette série est actuellement exposée à l’URDLA, à Villeurbanne, jusqu’au 30 novembre. En Gévaudan, 2024 – tirage argentique et dessin à la mine graphite sur tirage argentique / format 80×240 cm © Anne-Lise Broyer Anne-Lise Broyer avec son exposition La Maladie du sens dont le titre est emprunté à Bernard Noël (2001, Éditions P.O.L.) qui est présentée à l’URDLA (Union Régionale pour le Développement de la Lithographie d’Art à Lyon) du 19 septembre au 30 novembre 2024 pose à travers son œuvre, qui part presque toujours d’un récit littéraire pour construire des images, la question des intrications possibles entre les techniques qu’elle utilise pour créer et la grande histoire de la technique de la photographie. Mêlant jusque-là dans plusieurs de ses séries (Leçons de Sainte-Victoire, Regards de l’égaré, Le Chant de la phalène ou Le Langage des Fleurs) dessin et photographie sur le même support papier-photo, l’artiste avait déjà interrogé la notion d’original et de multiples en photographie en intervenant par son geste avec une mine graphite, rendant de fait certaines de ses œuvres uniques. Des œuvres qui parlaient déjà de la frontière entre la réalité et l’imaginaire, brouillaient le regard du spectateur qui ne savait plus très bien si ce qu’il avait devant les yeux était de la photographie ou du dessin. Bouquet d’été, Le soleil noir, 2022 – dessin à la mine graphite sur tirage argentique – série Le Chant de la phalène / format 80×120 cm © Anne-Lise Broyer En s’intéressant depuis cette année à la gravure, grâce à la bourse qui lui a été attribuée par l’ADAGP pour soutenir l’édition d’une oeuvre originale utilisant les procédés de la gravure en taille-douce, l’artiste photographe rejoue à sa façon l’histoire de la photographie depuis Niépce qui chercha dès le début par ses expérimentations à reproduire des dessins par la gravure. Anne-Lise Broyer en profite avec ce travail pour aller encore plus loin dans sa création, où l’original n’est plus le tirage photographique tel que nous le pratiquons ensemble, mais son image reproduite. Broyer, plus que d’autres artistes qui utilisent les procédés anciens pour créer – procédés qui marquent un regain d’intérêt manifeste dans la création contemporaine depuis l’arrivée du numérique – cherche non seulement à donner à son travail une dimension esthétique autre, mais interroge par là même, à travers les techniques de la gravure et les images qu’elle façonne, l’importance qu’a le support en photographie et la notion de reproductibilité de l’œuvre, remontant jusqu’aux origines même de la photographie. En candidatant à cette bourse, Anne-Lise Broyer savait pertinemment – attirée par sa curiosité et consciente des risques encourus – qu’elle allait se confronter à une forme d’inconnu et qu’il lui faudrait savoir réagir devant les difficultés rencontrées le moment venu. La mise en danger est toujours une forme de bravoure que j’apprécie chez l’artiste. De mon côté, c’est en tireur certes heureux de travailler auprès d’Anne-Lise Broyer depuis vingt ans, mais dépossédé quelque part du travail d’interprétation, que je suis intervenu dans le processus de sa création en réalisant ses tirages argentiques sur le papier mat Classic de chez Ilford qu’elle utilise depuis toujours. Des tirages argentiques qui lui ont servis bien souvent comme matrice. Le moment le plus étonnant et si paradoxal pour le tireur que je suis, fut quand elle me demanda de lui fournir pour faire ses reports, des feuilles de papier photographique débarrassées de tout l’argent qui le constitue pour les utiliser ensuite comme support. Concrètement, nous avons dû au laboratoire, pendant plusieurs jours fixer, laver, redresser et même maroufler pour les plus grands formats, plusieurs mètres carrés de feuille de papier, vierge de toute trace photographique. N’ayant vu à ce jour que très peu du résultat de cette série d’images qu’Anne-Lise Broyer a réalisé en collaboration avec l’URDLA depuis maintenant presque un an, j’ai souhaité qu’elle nous explique comment un tel travail a pu voir le jour. Anne-Lise, peux-tu nous dire ce qui t’a amené à faire ta demande pour cette bourse, et nous raconter ensuite étape par étape comment concrètement la création de telles images s’est passée ? Le titre, La Maladie du sens, est emprunté à Bernard Noël (poète dont j’étais proche). Dans cet ouvrage, une femme parle de l’homme avec qui elle a vécu, son mari, un grand poète. Peu à peu se dessine sous ces lignes le visage de Stéphane Mallarmé, et son œuvre. Le texte parvient à restituer l’un et l’autre, de l’intérieur des sentiments et de la langue, dans un jeu très grave où s’échangent la chair des mots, leur sonorité et leur sens. Je me suis donc placée du côté du complexe, de la difficulté (mallarméenne) mais aussi de celle qui a le complexe de ne pas savoir. Le grand savoir. Ne pas savoir écrire. Ne pas pouvoir. C’est là où je suis aussi comme la femme du poète, à la place de celle qui observe le mystère de l’éclosion de la poésie. Je joue avec ce que je ne comprends pas, avec ce que je ne sais pas faire, écrire… © Cécile Cayon / URLDA Villeurbanne © Cécile Cayon / URLDA Villeurbanne De manière similaire à ma pratique du dessin à la mine graphite directement sur le tirage argentique, l’association de la gravure et de la photographie fabrique des situations visuelles qui renvoient à la spécificité de l’image photographique et à son histoire technique (dessin photogénique, daguerréotype…). Ce procédé est un voyage entre deux mondes sensibles, celui du regard (la photographie) et celui de la main (la gravure). L’œil accueille doucement les images avant de les laisser descendre dans la main. Le spectateur se promène dans l’image, d’une technique à l’autre, comme dans la forêt où l’œil se perd, bute sur un tronc et retrouve l’ouverture d’un chemin, le plein cadre. Cette pratique questionne les zones de frottements, d’intersection du dessin, de la gravure et de la photographie. Il s’agit de conjuguer ces médiums dans leurs limites en les rapprochant, les distordant… Par ce procédé, est rendue infinie la magie de la révélation de l’image. L’image reste latente, comme non fixée. La matière photographique reste mouvante, émouvante. En mariant ces deux gestes, en reliant l’œil à la main, une nouvelle langue s’invente et donne l’illusion d’une invention, d’un « mais qu’est- ce-ce que c’est? » comme pour raviver une possibilité d’émerveillement chez le spectateur. L’encre argenté qui se mélange aux sels d’argent et à la gélatine du papier photographique argentique, crée une étonnante matière dont l’effet est assez troublant. En passant devant les tirages gravés, le regard est perturbé par la lumière réfléchie sur les brillances du trait et en anime les reliefs, rendant ainsi la matière vivante. Ces éclats inversent les valeurs et ravivent ainsi une mémoire primitive de la photographie où chaque image était à la fois « négatif, positif et miroir » et où les techniques de la gravure et celle de le photographie avançaient ensemble. La photographie vient de la gravure (entre autre). Je vais à rebours, de la gravure je retourne vers la photographie. © Cécile Cayon / URLDA Villeurbanne © Anne-Lise Broyer © Anne-Lise Broyer © Anne-Lise Broyer Voile argent © Anne-Lise Broyer / adgp La technique de la gravure a été privilégiée pour cette nouvelle série autour de Mallarmé afin d’épouser au mieux le geste du poète, creuser la plaque comme il creusait le vers dans une sorte de précipitation du sens. Ce creusement tente de révéler le « dessous » du visible en libérant l’espace émanant de chaque image. Cette espace crée suite et durée, sens et désir de perception… le dessin à la pointe (sèche) ralentit l’apparition de l’image et en aiguise l’attente. L’encre argentée se dépose directement sur les tirages argentiques de petits ou grands formats (20 x 30 ou 80 x 120 cm). Elle se mêle à l’image photographique, la rehausse, la floute, la rend encore plus sourde. Cette superposition des matières dérègle l’image, cette surface rendue double laisse s’échapper des fantômes comme de brusques condensations de sens, comme la forme rêvée d’un rêve. Les traits à l’encre argent viennent comme des brisures sur l’arrête desquelles la lumière rejaillit vivement. Mallarmé avait un rapport très fort avec l’eau. Il naviguait sur la Seine dans une embarcation qu’il s’était fait construire. La figure de la voile devient un motif dans ma série. Mallarmé appelait celle de sa Yole comme « sa page blanche » et le mouvement de l’eau derrière son bateau, « ses écritures d’eau ». © Cécile Cayon / URLDA Villeurbanne Eventail © Anne-Lise Broyer Eventail © Anne-Lise Broyer © Anne-Lise Broyer J’ai convoqué le hasard. J’ai lancé les plaques de cuivre comme on lance des dés. Elles ont été déposées pendant plusieurs semaines au fond de la Seine, en face de la maison du poète, à Valvins. Elles ont bougé au rythme des courants et ont été gravées par frottements. Ces écritures d’eau, fruit du hasard, sont imprimées sur du papier photographique et mêlées au cours des images de la série. J’ai, tout comme Mallarmé, également composé des éventails… J’ai lu et relu « Le Nénuphar blanc », convoqué les lieux. « Rien n’aura eu lieu que le lieu. » etc etc… D’un bain à l’autre, du lit de la rivière au bac, de l’œil à la main, l’image s’est révélée et suscite la présence du poète depuis les lieux même de son absence. Ce déplacement du geste, de la gravure vers la photographie (et non l’inverse) rejoue l’écriture de Mallarmé, aventure aussi poreuse qu’illuminée qui consiste à tracer des sillons ou plus simplement à les détecter jusqu’à créer ce que l’on peut appeler une brèche de vérité. Meudon 2023 © Anne-Lise Broyer / adgp Le Mesnil 2024 © Anne-Lise Broyer / adgp © Anne-Lise Broyer Chale Mallarme Valvins, 2023 © Anne-Lise Broyer / adgp INFOS PRATIQUES URDLA207 Rue Francis de Pressensé, 69100 Villeurbanne jeu19sep(sep 19)11 h 00 minsam30nov(nov 30)18 h 30 minAnne-Lise BroyerLa Maladie du SensURDLA, 207 Rue Francis de Pressensé, 69100 Villeurbanne Détail de l'événementI. Présentation (Mallarmé – Noël – Broyer) Le titre, « La Maladie du sens », est emprunté à Bernard Noël. Dans cet ouvrage, une femme parle de l’homme avec qui elle Détail de l'événement I. Présentation (Mallarmé – Noël – Broyer) Le titre, « La Maladie du sens », est emprunté à Bernard Noël. Dans cet ouvrage, une femme parle de l’homme avec qui elle a vécu, son mari, un grand poète. Peu à peu se dessine sous ces lignes le visage de Stéphane Mallarmé, et son oeuvre. Le texte parvient à restituer l’un et l’autre, de l’intérieur des sentiments et de la langue, dans un jeu très grave où s’échangent la chair des mots, leur sonorité et leur sens. En s’emparant de ce récit et en s’imprégnant de l’univers Mallarméen, chaque image fabriquée, en n&b (choisi pour être l’écho du « gris du texte » ou quelque chose comme de la « matière grise ») sera pour Anne-Lise Broyer un voyage dans la vie, l’oeuvre et la folie du poète. Dans sa pratique, la photographie a souvent lieu d’abord derrière l’oeil, elle s’y mature et bascule devant la rétine juste un court instant, le temps de la prise de vue. Elle naît d’abord à la lumière intérieure de la pensée. La lumière extérieure, solaire, n’agit que comme le révélateur de cette image mentale. Sans lire on ne voit rien. Derrière chacune de ses photographies se cache beaucoup de désirs d’écriture. Chaque image fait appel à la mémoire de lectures et l’important est-il aussi de s’interroger sur le retour de cette mémoire dans le présent. Ce projet « La Maladie du sens » s’inscrit dans la continuité de ses précédentes recherches, dans une approche singulière qui caractérise sa démarche qui peut se résume à une « expérience de la littérature par le regard ». Photographier constitue pour Anne-Lise Broyer un véritable geste littéraire, mais dans une langue qui se parle et s’entend par le regard : un langage qui circule en silence et conserve en lui une part de mystère, de secret… La langue de l’oeil, cette langue que le regard parle, est peut-être cet espace entre les lignes que beaucoup d’écrivains cherchent. L’oeuvre de Mallarmé, sera comme écrite en caractères invisibles dans chaque image… L’ensemble se composera d’intérieurs, de paysages, de visages, d’objets où chaque ébranlement de l’âme viendra affleurer dans l’expression d’une émotion profonde. Il suffira de prêter l’oreille à la voix des choses et les regarder « jusqu’à l’accord »… Dans cette série de photographies et de gravures, un récit se construira dans cette nécessité de restituer l’évidence d’une écriture, ce récit se voudra ouvert, tel un film mnémonique dont la projection se poursuivrait après le générique final. La vie y sera perçue dans ses moindres reliefs et dans son mouvement le plus infime, le plus délicat. Elle s’intéresse cette fois-ci, comme l’y invite le dispositif de Bernard Noël, à parler à l’intérieur de la langue, et à rendre visible cette bascule de la pensée vers l’écriture. Les images seront un lieu de passage, imago, forme complète après métamorphose… du texte au tirage. Elles diront quelque chose en détachant les voyelles et les consonnes, en prononçant le monde dans la clarté de l’insu. Dans une esthétique très minimaliste proche des films de Dreyer, dans un dénuement du motif comme les peintures d’Hammershoi empêchant toute bavure de l’expressivité et de la narrativité, ces images tenteront de rendre compte de l’obsession de Mallarmé, d’un ajustement de la langue dans cette hésitation prolongée entre le son et le sens. Le point de vue sera tournant, tantôt celui du poète, tantôt celui de cette femme qui observe la pensée au travail sans la comprendre. Complexe est le mot qui vient, l’adjectif et le nom. D’abord : Qui contient, qui réunit plusieurs éléments différents, difficile ou bien : Ensemble des traits personnels, acquis dans l’enfance, doués d’une puissance affective et généralement inconscients. Fabriquer des images de « La Maladie du sens » c’est aussi fabriquer des images du côté du non-savoir et du savoir, du côté du complexe et de la complexité. Le titre de ce livre, « La Maladie du sens » se veut aussi l’écho de l’époque que nous traversons, complexe et souvent perdue dans ses contradictions. L’ensemble de la série sera composée de photographies argentiques, de gravures imprimées sur des tirages argentiques et de gravures tirées sur du papier photographique. II. Les estampes De manière similaire à sa pratique du dessin à la mine graphique directement sur le tirage argentique, l’association de la gravure et de la photographie fabrique des situations visuelles qui renvoient à la spécificité de l’image photographique et à son histoire technique (dessin photogénique, daguerréotype…). Ce procédé est un voyage entre deux mondes sensibles, celui du regard (la photographie) et celui de la main (la gravure). L’oeil accueille doucement les images avant de les laisser descendre dans la main. Le spectateur se promène dans l’image, d’une technique à l’autre, comme dans la forêt où l’oeil se perd, bute sur un tronc et retrouve l’ouverture d’un chemin, le plein cadre. Cette pratique questionne les zones de frottements, d’intersection du dessin, de la gravure et de la photographie. Il s’agit de conjuguer ces médiums dans leurs limites en les rapprochant, les distordant… Par ce procédé, est rendue infinie la magie de la révélation de l’image. L’image reste latente, comme non fixée. La matière photographique reste mouvante, émouvante. En mariant ces deux gestes, en reliant l’oeil à la main, une nouvelle langue s’invente et donne l’illusion d’une invention, d’un « mais qu’est-ce que c’est ? » comme pour raviver une possibilité d’émerveillement chez le spectateur. L’encre qui se mélange aux sels d’argent et à la gélatine du papier photographique argentique, crée une étonnante matière dont l’effet est assez troublant. En passant devant les tirages gravés, le regard est perturbé par la lumière réfléchie sur les brillances du trait et en anime les reliefs, rendant ainsi la matière vivante. Ces éclats inversent les valeurs et ravivent ainsi une mémoire primitive de la photographie où chaque image était à la fois « négatif, positif et miroir » et où les techniques de la gravure et celle de le photographie avançaient ensemble. La technique de la gravure sera pour cette nouvelle série autour de Mallarmé encore une fois convoquée. Il s’agira de creuser la plaque comme le poète creusait le vers comme dans une sorte de précipitation du sens. Ce creusement révèlera le « dessous » du visible en révélant l’espace émanant de chaque image. Cette espace créera suite et durée, sens et désir de perception… le dessin à la pointe (sèche) ralentira l’apparition de l’image et en aiguisera l’attente. L’encre (avec une pointe d’argent) se déposera directement sur les tirages argentiques de grands formats (80×120 cm) se mêlant à l’image photographique, la rehaussant, la floutant, la rendant encore plus sourde. Cette superposition des matières dérèglera l’image, cette surface rendue double laissera s’échapper des fantômes comme de brusques condensations de sens, comme la forme rêvée d’un rêve. Les traits à l’encre argent viendront comme des brisures sur l’arrête desquelles la lumière rejaillira vivement. Ces photographies gravées se mêleront aux simples prises de vue, l’ensemble sera ponctué par une suite d’écritures d’eau, empreintes du lit des trois cours d’eau que Mallarmé contempla (la Seine, le Rhône, la Tamise). Des plaques de cuivre seront déposées pendant plusieurs semaines au fond de ces trois fleuves, près des lieux de vie du poète. Elles bougeront au rythme des courants et se graveront par frottements. Ces poèmes d’eau seront imprimés sur du papier photographique et mêlés au cours des images de la série. Cette technique mariant gravure et tirage argentique ouvre des possibilités inédites. Mais cette gageure nécessite de longs et coûteux temps de recherches. Ce déplacement du geste, de la gravure vers la photographie (et non l’inverse) rejoue l’écriture de Mallarmé, aventure aussi poreuse qu’illuminée qui consiste à tracer des sillons ou plus simplement à les détecter jusqu’à créer ce que l’on peut appeler une brèche de vérité. Toute vérité traverse un paradoxe, le troue, le franchit. On tend les contrastes, on les met à jour, c’est le travail du contemporain. DatesSeptembre 19 (Jeudi) 22 h 00 min - Novembre 30 (Samedi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuURDLA207 Rue Francis de Pressensé, 69100 Villeurbanne Get Directions CalendrierGoogleCal Anne-Lise Broyer est représentée par la Galerie S. : https://www.galerie-s.com/ Site d’Anne-Lise : https://www.annelisebroyer.com A LIRE Anne-Lise Broyer est la lauréate du Prix Niépce 2024 Les éditions au féminin : Le temps est caché dans les plis d’une fleur – Anne-Lise Broyer Favori0
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