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Partager Partager Temps de lecture estimé : 10minsPhoto Elysée est un partenaire institutionnel de Paris Photo. Nathalie Herschdorfer revient sur cet engagement et la plateforme que représente ce rendez-vous unique au monde. Photo Elysée y présente à cette occasion les 8 photographes nominé·e·s du Prix Elysée. Ce prix biennal, l’un de mieux dotés (80.000 francs suisses), permet la concrétisation d’un projet majeur pour des photographes à mi-carrière, s’inscrivant dans les missions de l’institution suisse prescriptrice. De plus, parmi ses riches actualités, Photo Elysée propose une exposition hommage à l’immense photographe Sabine Weiss à travers un dialogue avec la plasticienne Nathalie Boutté. En 2025 le cap sera mis sur l’émergence avec le projet reGeneration qui fête ses 20 ans, faisant du musée un véritable tremplin et sismographe des préoccupations sociétales autour de la génération Z qui questionne les notions d’intersectionnalité, de fluidité des genres, d’ancrage et d’appartenance. Nathalie a répondu à mes questions. Nathalie Herschdorfer, directrice de Photo Elysée photo Amélie Blanc Marie de la Fresnaye. Photo Elysée est un partenaire institutionnel de Paris Photo : que représente cette foire pour vous ? Nathalie Herschdorfer. Il est inhabituel pour une institution muséale d’apparaître dans une foire commerciale. Nous ne sommes pas présents pour vendre des œuvres mais pour ancrer le musée dans ce vaste réseau de partenaires avec qui nous travaillons régulièrement: les galeries, les maisons d’édition, les collections privées, les experts et expertes de photographie, et bien sûr les photographes. Paris Photo réunit des visiteurs internationaux avec lesquels nous souhaitons échanger. Photo Elysée couvre dans ses expositions et dans sa collection toute l’histoire de la photographie, du 19e siècle aux plasticiens contemporains tout en traversant les grands noms de la photographie du 20e siècle. Nous nous intéressons à tous les genres, sans distinction, aux images sur papier et sur écran, sur les murs et dans les livres. Mais nous avons décidé de présenter notre engagement pour la création contemporaine, à travers le Prix Elysée – un prix qui ne consacre pas un photographe pour l’ensemble de sa carrière ou un projet existant, mais un prix qui donne des moyens financiers à un-e photographe pour mener un nouveau projet. Roger Eberhard « Henriette Caillaux Browning FN 1906 » de la série « Meanwhile » en cours courtesy Roger Eberhard (les nominé.e.s du Prix Elysée) MdF. Quelle est la singularité du Prix Elysée ? NH. Le Prix Elysée s’adresse aux photographes à mi-carrière et donne une opportunité de réaliser un projet avec des moyens financiers conséquents. Certains projets trouvent difficilement des financements et c’est la raison pour laquelle une institution comme la nôtre se profile ici, en soutenant des démarches qui ne correspondent pas forcément à celles que nous voyons sur les stands d’une foire comme Paris Photo. Le Prix Elysée est doté de 80’000 francs suisses, ce qui le place parmi les prix les mieux dotés dans le domaine de la photographie. Il est ouvert à tous les genres pour autant que le travail n’ait pas été exposé ou publié et doit encore être développé. La dernière lauréate du prix, l’Américaine Debi Cornwall a pu grâce à ce financement, terminer un projet qu’elle avait entamé, Citoyens modèles, une recherche autour de la performance citoyenne aux Etats-Unis – un pays où la violence est omniprésente car inhérente à une culture militarisée. Debi Cornwall a documenter des camps d’entraînement de la patrouille frontalière mais aussi les rassemblements politiques de Donald Trump. Elle a dépeint cette population américaine qui performe soit la figure du vainqueur, du héros, soit la figure de la victime. Un sujet actuel, très engagé politiquement. Grâce au Prix Elysée, le travail existe sous forme de livre publié chez Radius (US) et Textuel (FR), et il a pu être exposé cet été à Arles. Quatre autres photographes ont pu développer un travail conséquent grâce au Prix Elysée, depuis son lancement en 2014 (le prix est décerné tous les 2 ans). Il est important de dire qu’une telle dotation est possible grâce au soutien de Parmigiani Fleurier qui accompagne le Prix Elysée et Photo Elysée depuis 10 ans, et qui nous permet de donner toute la liberté aux photographes. Et ceci doit être relevé car c’est très précieux de la part d’un sponsor de soutenir ainsi un prix de photographie. Cette année nous avons reçu 750 dossiers et présentons à Paris Photo les 8 photographes finalistes choisis par un jury de professionnels. Un nouveau jury se réunira au printemps 2025 pour choisir le-la lauréat-e (parmi les 8). A ce stade, nous sommes particulièrement heureux de pouvoir offrir une visibilité aux travaux des 8 finalistes. C’est ce que Paris Photo offre. Camille Gharbi « A son insu », 2024 de la série « INTIMES CONVICTIONS » en cours courtesy Camille Gharbi (les nominé.e.s du Prix Elysée) MdF. En 2024 huit photographes ont été sélectionné·e·s parmi plus de 750 candidatures du monde entier : quels critères vous ont-ils guidé ? NH. Le jury réunissait des regards distincts (des experts internationaux dans le domaine de la photographie, provenant du monde des musées, des festivals, du livre) ce qui a permis d’embrasser différentes démarches. Le Prix Elysée doit refléter la création contemporaine et rester le plus ouvert possible sans s’enfermer dans un thème ou un langage spécifique. Les 8 finalistes proviennent de différentes régions du monde et utilisent le médium photographique pour mener des recherches qui parlent de sujets, d’enjeux du monde actuel et c’est ce qui comptait pour nous. Parler de notre monde à travers différentes approches : le Marocain Seif Kousmate explore la masculinité; l’Iranienne Hannah Darabi traverse différentes époques à travers la danse populaire en Iran; le Suisse Roger Eberhard interroge l’histoire et comment certains événements d’importance façonne la mémoire collective; le Colombien Felipe Romero Beltrán s’intéresse à la migration rurale vers les villes de Colombie; l’Américaine d’origine russe Anastasia Samoylova traite du changement climatique en renouvelant le récit qu’on peut en faire; le Français Samuel Gratacap documente l’exil en Europe; la Française Camille Gharbi questionne la culture du viol si présente dans nos sociétés; enfin l’Américain Rahim Fortune explore ses propres archives familiales. Hannah Darabi « And All Is Fiction » Mahvashs Book of Pleasure 2024 de la série « Why Don’t You Dance » en cours courtesy Hannah Darabi (les nominé.e.s du Prix Elysée) On le voit, ces différents projets traitent tous de sujets engagés, particulièrement représentatifs de notre époque. Chacun-e avec une écriture photographique très différente. Vue de l’exposition SABINE WEISS × NATHALIE BOUTTÉ Hommage, Photo Elysée ©KHASHAYAR JAVANMARDI Plateforme10 MdF. À l’occasion du centenaire de la naissance de Sabine Weiss, Photo Elysée propose une exposition hommage et invite l’artiste plasticienne Nathalie Boutté à entrer en écho avec l’œuvre : que ressort-il de ce dialogue ? NH. Sabine Weiss est une photographe fascinante et qui est particulièrement connue pour ses photographies de rue en noir et blanc. On cite souvent son nom en relation avec la photographie humaniste. J’ai invité l’artiste française Nathalie Boutté, qui n’est pas photographe mais travaille toujours à partir d’archives photographiques, à venir dans les archives de Sabine Weiss que Photo Elysée conserve suite à une donation de la photographe. C’est la première exposition réalisée après la mort de Sabine Weiss mais aussi un hommage réalisé l’année de son centenaire. Vue de l’exposition SABINE WEISS × NATHALIE BOUTTÉ Hommage, Photo Elysée ©KHASHAYAR JAVANMARDI Plateforme10 Nathalie Boutté était fascinée par la quantité de ses productions, notamment la photographie de studio, de mode, de publicité. Ce n’est pas cet aspect de l’œuvre de Weiss qui a été valorisé jusqu’à présent et il s’avère qu’en ouvrant les boîtes d’archives qui sont désormais en notre possession, nous avons trouvé des trésors d’ingéniosité. Sabine Weiss était très créative dans ses travaux de commande, et cette exposition rend ainsi aussi hommage au métier de photographe en dehors de la figure de photoreporter travaillant dans la rue en noir et blanc. Nathalie Boutté a créé des œuvres fascinantes à partir des images de Sabine Weiss faites de centaines de bandelettes de papier. Il y a aussi ces touches de couleur qui apparaissent ici et là, qui dialoguent avec le travail en couleur de Weiss. C’est aussi l’hommage d’une femme à une femme inspirante, deux générations d’artistes qui semblent très éloignées et pourtant… Cette exposition permet à notre musée de prendre connaissance de l’ampleur de ce fonds car il nous faudra encore quelques années pour découvrir toutes les images réalisées au cours de 60 ans de carrière. Pour ce faire, nous collaborons avec Laure Augustins, qui a assisté Sabine Weiss les dernières années de sa vie. Son aide nous est très précieuse. Vue de l’exposition DAIDO MORIYAMA Rétrospective, Photo Elysée ©Eloïse Genoud Plateforme10 MdF. Quels autres projets vous animent-ils ? NH. L’année 2025 sera une année consacrée à la jeune création à Photo Elysée, à travers le projet reGeneration. Cette exposition, intitulée il y a 20 ans ‘reGeneration: photographes de demain’ et qui a eu 4 éditions (c’est-à-dire une tous les 5 ans, en 2005, 2010, 2015, et 2020), a pour objectif de réunir des photographes internationaux qui sont en tout début de carrière. En 2025, 20 ans après le lancement du projet, nous réunirons des photographes qui appartiennent à la génération Z, donc des personnes nées après 1995. C’est évidemment la génération Internet, celle qui utilise abondamment les réseaux sociaux. Nous réalisons que ces très jeunes photographes, qu’ils soient en Asie, en Europe, sur les continents africain ou américain, traitent de sujets communs : ils-elles parlent souvent de leur identité diasporique ou identité plurielle, ils-elles s’intéressent à l’intersectionnalité, à la fluidité des genres ou interrogent la notion de ‘chez soi’ (le sentiment d’appartenance, home en anglais). C’est fascinant de découvrir le regard d’une génération sur le monde. Cela fera l’objet d’une grande exposition thématique à Photo Elysée. Nous sommes actuellement en train de découvrir les travaux de ces photographes très jeunes, qui nous ont été suggérés par des experts provenant des 6 continents. Prix Elysée, les nominé·e·s 2025 : Hannah Darabi (IR, 1981), Roger Eberhard (CH, 1984), Rahim Fortune (US, 1994), Camille Gharbi (FR, 1984), Samuel Gratacap (FR, 1982), Seif Kousmate (MA, 1988), Felipe Romero Beltrán (CO, 1992),Anastasia Samoylova (US, 1984). INFORMATIONS PRATIQUES Le Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris jeu07nov(nov 7)11 h 00 mindim10(nov 10)19 h 00 minParis Photo 2024Le Grand Palais, 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris OrganisateurParis Photo - Reed Expositions Détail de l'événementPhoto : – à gauche – Peter Hujar, Jim Fouratt, 1969 © 2024 The Peter Hujar. Archive, LLC / Artists Rights Society (ARS), New York. Courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco Détail de l'événement Photo : – à gauche – Peter Hujar, Jim Fouratt, 1969 © 2024 The Peter Hujar. Archive, LLC / Artists Rights Society (ARS), New York. Courtesy Fraenkel Gallery, San Francisco à droite – Camille Vivier, Candle (Key), 2021. Courtesy Madé & Camille Vivier En 2024, Paris Photo fait son grand retour au Grand Palais et est heureux d’annoncer la liste des 236 exposants sélectionnés pour cette 27e édition. La foire accueille 191 galeries et 45 éditeurs en provenance de 33 pays dont 64 nouvelles participations. Avec un nouveau secteur curaté, Voices, l’extension du secteur Digital et du secteur Emergence, la venue de nouveaux éditeurs contemporains et le retour du livre ancien, Paris Photo élargit l’offre artistique et propose des projets qui explorent les frontières de l’image. Une collection institutionnelle de photographies sur la scène lituanienne sera présentée dans le cadre de la Saison France Lituanie en partenariat avec la BnF et le Centre Pompidou. « Cette édition ambitieuse qui se traduit par une liste d’exposants toujours plus internationale signera notre retour au Grand Palais. À cette occasion, nous avons œuvré avec Anna Planas et notre comité de sélection pour présenter une foire avec des projets dignes des plus grandes institutions et qui questionnent les frontières de l’image. L’enthousiasme de nos galeries et éditeurs démontre encore une fois la place centrale de Paris sur le marché de l’art. Nous avons hâte de retrouver nos collectionneurs, les institutions, les professionnels et amateurs à la foire en novembre. » – Florence Bourgeois, directrice de Paris Photo Secteur Principal Le secteur Principal réunit cette année 145 galeries, des grands noms de la photographie et de l’art contemporain aux côtés de nouvelles participations de la scène internationale. La foire compte des nouveaux arrivants et grands retours dont plusieurs galeries d’Amérique latine telles que RGR (Mexico) et Vermelho (Sao Paulo) qui participeront pour la première fois cette année. La galerie Taka Ishii (Tokyo) revient avec un group show d’artistes japonais mais aussi Mariane Ibrahim (Paris, Chicago, Mexico City) et Carlier Gebauer (Berlin, Madrid). En retrouvant ses quartiers historiques, la foire présente les projets de galeries majeures avec Fraenkel (San Francisco), Stevenson (Capetown, Johannesburg, Amsterdam), Yancey Richardson (New York) ou encore Howard Greenberg (New York) et Gagosian (Etats-Unis, Europe, Asie). Les grandes galeries européennes comme Karsten Grève (Cologne, Paris), Nathalie Obadia (Paris) et Christophe Gaillard (Paris) seront également présentes. L’année 2024 célèbre le centenaire de Robert Frank, dont des œuvres seront présentées chez Pace (Etats-Unis, Europe, Asie) et Thomas Zander (Cologne, Paris) mais aussi chez les éditeurs avec Steidl. Des photographies historiques auront une place centrale sous la nef avec la présentation de l’intégralité de la série People from the Twentieth Century d’August Sander, pour la première fois en Europe, chez Julian Sander (Cologne). Le secteur Principal se déploiera dans l’ensemble de la nef du Grand Palais et intègrera des installations et projets de grand format. Un nouveau secteur curaté, Voices Paris Photo lance cette année le nouveau secteur Voices pour convoquer le regard sensible et ouvert sur le monde de personnalités du monde de l’art dont la sélection sera révélée en septembre. Cette première édition du secteur sera portée par Azu Nwagbogu, commissaire du pavillon du Bénin à la Biennale de Venise et fondateur du LagosPhoto festival ; Sonia Voss, auteur et commissaire d’exposition qui s’intéresse aux scènes photographiques écloses derrière le rideau de fer, notamment la photographie est-allemande et la Lituanie des années 1970 et 1980 ; et Elena Navarro, curatrice indépendante, qui a fondé le festival international de la photographie FotoMéxico. Secteur Emergence Le secteur Emergence explore le dynamisme de la scène contemporaine avec 23 projets dont le travail de Caroline Corbasson chez Dilecta (Paris), les collages de Miguel Angel Tornero, Juan Silio (Santader, Madrid), Popel Comou, Torch (Amsterdam) ou le travail intriguant sur les algues vertes d’Alice Pallot chez Hangar (Bruxelles). Le secteur Emergence prendra place dans les coursives du premier étage. Secteur Digital Le secteur Digital, lancé pour la première fois en 2023 s’agrandit avec 15 projets, qui prendront place au cœur de la nef. Dédié aux artistes qui intègrent les réalités digitales à leur travail ainsi qu’à l’exploration de l’utilisation des pratiques digitales dans l’évolution du médium, il mettra à l’honneur des artistes contemporains comme Alina Frieske et Jonas Lund. Pour la deuxième année, le secteur est curaté par Nina Roehrs. Secteur Editions Le secteur Editions, largement plébiscité par le public, réunit les maisons d’édition et témoigne de la place du livre dans l’histoire du médium photographique. Les éditeurs contemporains seront rejoints par Mörel, The Eriskay Connection, Void ou Kodoji Press et le livre ancien retrouvera toute sa place à travers les projets du Plac’Art Photo ou Dirk K. Bakker Boeken. Le secteur investit de nouveaux espaces et sera situé au premier étage du Grand Palais. Elles × Paris Photo Le parcours Elles × Paris Photo, qui met à l’honneur le travail de femmes photographes, sera cette année curaté par Raphaëlle Stopin, directrice du Centre photographique Rouen Normandie et ancienne directrice du festival de Hyères. Réalisé en partenariat avec le ministère de la Culture et avec le soutien de Women In Motion, un programme de Kering pour mettre en lumière les femmes dans les arts et la culture, Elles × Paris Photo a permis d’augmenter la représentation des femmes artistes sur la foire, passée de 20 % à 36 % depuis 2018. Pour la première fois cette année, et avec le soutien de Kering, le programme se renforce d’une aide concrète à quatre galeries proposant des expositions monographiques ou expositions collectives de femmes photographes. Dates7 (Jeudi) 11 h 00 min - 10 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLe Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris OrganisateurParis Photo - Reed ExpositionsLearn More Get Directions CalendrierGoogleCal ACTUELLEMENT À PHOTO ELYSÉE Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne sam22jui(jui 22)10 h 00 min2025dim23fev(fev 23)18 h 00 minSabine Weiss & Nathalie BouttéHommagePhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementÀ l’occasion du centenaire de la naissance de Sabine Weiss, Photo Elysée présente une exposition en hommage à la photographe décédée en 2021 et invite l’artiste plasticienne Nathalie Boutté (France, Détail de l'événement À l’occasion du centenaire de la naissance de Sabine Weiss, Photo Elysée présente une exposition en hommage à la photographe décédée en 2021 et invite l’artiste plasticienne Nathalie Boutté (France, 1967) à dialoguer avec ses photographies. Alors que Sabine Weiss a construit son œuvre en photographiant la rue ou répondant aux commandes en travaillant dans son studio, Nathalie Boutté ne photographie pas mais découpe minutieusement des bandes de papier sur lesquelles elle imprime un texte. Elle recompose ensuite les images dont elle s’est inspirée en assemblant les languettes de papier recréant ainsi l’œuvre en volume. Les images, faites de bandelettes qui permettent de créer des dégradés de gris lorsqu’il y a du texte – ici les citations de Sabine Weiss, se dévoilent au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. En ouvrant ses archives à Nathalie Boutté, Photo Elysée dévoile un pan méconnu de l’œuvre de Sabine Weiss, notamment le travail en studio. Etablie à Paris en 1946, la photographe, figure majeure de la photographie humaniste, était animée par une curiosité insatiable envers son médium. L’exposition dévoile quelques trésors parmi les 200 000 négatifs et 7 000 planches-contact qui composent son fonds reçu en 2017. Photo Elysée possède l’une des plus grandes collections dédiées à la photographie dans le monde. Celle-ci couvre toute l’histoire du médium, de son invention au XIXe siècle aux technologies numériques. Au sein de Photo Elysée, Sabine Weiss rejoint d’autres noms de la photographie, tels René Burri, Leonard Freed, Henriette Grindat, Monique Jacot, Lehnert & Landrock ou Ella Maillart. Photo : Sabine Weiss, 1953 (C) Sabine Wei ss Collection Photo Elysée DatesJuin 22 (Samedi) 21 h 00 min - Février 23 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne ven06sep(sep 6)10 h 00 min2025dim12jan(jan 12)18 h 00 minDaido MoriyamaUne rétrospectivePhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementPhoto Elysée présente une exposition majeure dédiée à l’un des plus grands photographes japonais. La rétrospective, produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil), fait escale en Suisse après Détail de l'événement Photo Elysée présente une exposition majeure dédiée à l’un des plus grands photographes japonais. La rétrospective, produite par l’Instituto Moreira Salles (Sao Paulo, Brésil), fait escale en Suisse après Berlin et Londres. Au cours de ses soixante années de carrière, Daido Moriyama (né en 1938 à Osaka) a modifié de manière décisive notre perception de la photographie. Il a utilisé son appareil photo pour documenter son environnement immédiat et pour explorer visuellement la société japonaise d’après-guerre. Mais il a également remis en question la nature même de la photographie. Son langage visuel incomparable est aussi loué que ses innombrables publications, qui sont au cœur de son travail. Les sujets photographiques de Moriyama ont captivé les spectateurs dès le début, qu’il s’agisse des médias de masse et des publicités, des tabous de la société ou de la théâtralité de la vie quotidienne. Il a saisi le choc entre la tradition japonaise et l’occidentalisation accélérée qui a suivi l’occupation militaire du Japon par les États-Unis après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Inspiré par des artistes américains tels qu’Andy Warhol et William Klein, le photographe a donné vie à la société de consommation naissante au Japon. Il a exploré la reproductibilité des images, leur diffusion et leur consommation. À maintes reprises, Moriyama a placé ses archives d’images dans de nouveaux contextes, jouant avec les agrandissements, les recadrages et la résolution de l’image. Aujourd’hui encore, son esprit artistique pionnier et son intensité visuelle restent novateurs. Photo : Kanagawa, 1967. Tiré de A Hunter. © Daido Moriyama/Daido Moriyama Photo Foundation. DatesSeptembre 6 (Vendredi) 21 h 00 min - Janvier 12 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne ven01nov10 h 00 min2025dim12jan(jan 12)18 h 00 minMaya RochatPhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementÀ l’automne, Photo Elysée donne carte blanche à l’artiste visuelle suisse Maya Rochat. À travers son travail, elle joue avec les images, les superpose et les manipule pour réaliser des Détail de l'événement À l’automne, Photo Elysée donne carte blanche à l’artiste visuelle suisse Maya Rochat. À travers son travail, elle joue avec les images, les superpose et les manipule pour réaliser des montages visuels colorés et saturés qu’elle présente sous forme d’installations singulières et texturées. Maya Rochat explore la photographie, la peinture, l’installation et la performance. Travaillant in situ, à l’intérieur et à l’extérieur des institutions traditionnelles, son travail reflète un intérêt artistique pour le langage organique, exprimé par différents médiums, qu’il soit analogique ou numérique, figuratif ou abstrait, imprimé ou en mouvement. DatesNovembre 1 (Vendredi) 21 h 00 min - Janvier 12 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal Photo ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne ven06sep(sep 6)10 h 00 min2025dim12jan(jan 12)18 h 00 minLee ShulmanThe Anonymous Project, Home & AwayPhoto Elysée, Pl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Détail de l'événementHome & Away est une installation photographique réalisée à partir de la collection de The Anonymous Project. Collectant des diapositives couleurs des 70 dernières années, The Anonymous Project préserve cette Détail de l'événement Home & Away est une installation photographique réalisée à partir de la collection de The Anonymous Project. Collectant des diapositives couleurs des 70 dernières années, The Anonymous Project préserve cette mémoire collective. Dans ses installations, Lee Shulman donne une seconde vie aux personnes souvent oubliées de ces instants capturés en couleurs Kodachrome. Conçue pour l’Atelier de Photo Elysée, Home & Away invite les visiteurs·euses à s’installer dans un intérieur inspiré des grandes années de la diapositive. « Pour moi, la maison a toujours été un lieu de plénitude. Un endroit où l’on peut vraiment être soi-même, à l’abri des regards du monde extérieur. C’est là où je me sens en sécurité. La maison est comme un refuge, un havre où chaque objet et chaque recoin racontent une histoire familière. C’est là où mes souvenirs s’entrelacent avec les routines quotidiennes, créant un tissu de sécurité et de sérénité. Les murs de chez soi, imprégnés de familiarité, sont un rappel constant de nos racines et de notre identité ancrée dans le passé et le présent. Néanmoins, l’idée des vacances évoque l’évasion et l’exploration. C’est l’occasion de quitter la familiarité de chez soi pour plonger dans l’inconnu, découvrir de nouveaux lieux et cultures, et s’immerger dans des expériences enrichissantes. Les vacances offrent un souffle d’air frais, une pause dans le quotidien, et la liberté de se perdre et de se retrouver dans des paysages et des horizons différents. Chez moi ou ailleurs sont deux facettes complémentaires de notre vie, chacune apportant son propre équilibre à notre existence. Ils nous rappellent que la maison est plus qu’un simple espace physique ; c’est un état d’esprit où nous trouvons confort et sécurité, tandis que les vacances sont une bouffée d’air frais qui nourrit notre curiosité et notre désir de découvrir le monde au-delà de nos quatre murs. Pourtant, malgré leurs différences apparentes, la maison et les vacances partagent un lien profond : celui de la résonance émotionnelle et de la signification personnelle. Tandis que chez soi nous ancre dans nos racines et nous rappelle qui nous sommes, les vacances nous défient de voir le monde sous un nouvel angle et d’élargir nos perspectives. Home is where the heart is. » L’Atelier Photo Elysée est un espace en libre accès ouvert à toutes et tous. Il est investi par des artistes avec des installations immersives qui parlent de la photographie. L’Atelier propose également régulièrement des activités pour explorer la photographie tout en s’amusant, ainsi qu’une sélection d’ouvrages à consulter librement. Lee Shulman (1973, Londres, Royaume-Uni) vit et travaille à Paris. Diplômé d’une licence en cinéma et photographie de l’université de Westminster, il est un réalisateur multiprimé de films dans la publicité et de vidéos musicales. C’est aussi un collectionneur d’art passionné. En 2017, il a fondé The Anonymous Project, un fonds de près d’un million de diapositives Kodachrome, des années 40 jusqu’à l’arrêt de la production dans les années 2000, devenu l’une des plus importantes collections de photographie amateur au monde. Une mémoire collective et un procédé photographique disparu qu’il explore sous divers angles d’approche, des indices sociologiques contenus dans les images aux qualités techniques de la pellicule. Ses recherches se déploient à travers de nombreuses publications, expositions et projets artistiques collaboratifs. DatesSeptembre 6 (Vendredi) 21 h 00 min - Janvier 12 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuPhoto ElyséePl. de la Gare 17, 1003 Lausanne Get Directions CalendrierGoogleCal https://elysee.ch Autres expositions de Plateforme 10, le nouveau quartier des arts Lausanne : • Mudac : We Will Survive ou comment les néo-survivalistes se tournent vers le design pour se préparer à un avenir incertain et assurer leur survie. • MCBA : Thalassa! Thalassa! L’imaginaire de la mer & • André Tommasini. « Une vie à sculpter » https://www.mcba.ch/expositions/thalassa-imaginaire-de-la-mer/ Un voyage à Lausanne s’impose ! A LIRE Nathalie Herschdorfer, Nouvelle directrice de Photo Elysée, est notre invitée de la semaine Interview Nathalie Herschdorfer, Photo Elysée autour des expositions Deborah Turbeville, Richard Mosse… Favori0
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