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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, Hervé Marchand, directeur du festival la Quinzaine Photographique Nantaise, termine avec une réflexion sur le médium photographique. L’occasion de revenir sur la 28ème édition de la manifestation QPN qui vient tout juste de fermer ses portes, mais aussi sur les expositions des éditions précédentes qui tentent sans cesse d’apporter un regard renouvelé sur les pratiques photographiques. Les botanistes aiment à classer les choses, les nommer pour bien les différencier et faciliter leur identification, ils nous ont ainsi partagé la taxinomie, cette méthode de classement par créations de catégories, de taxons. Une approche scientifique qui s’est étendue à bien d’autres champs de la connaissance tant la passion du rangement est un souci commun ! La photographie, prochainement vieille de 200 ans, a donc aussi développé tout un vocable pour qualifier les pratiques et les acteurs de son domaine d’activité. Les terminologies se font jour suivant l’évolution du médium, certaines deviennent obsolètes, d’autres persistent, se précisent, se complètent. Les premiers opérateurs de notre art ont été nommés « héliographes », c’est effectivement avec l’empreinte du soleil qu’ils obtenaient ces élégants « dessins photographiques ». Devenus rapidement « photographes », un nouvel enjeu sémantique s’est posé, ces techniciens de la prise de vue sont-ils aussi des artistes, peut-on leur octroyer la qualité d’auteur ? La grande famille des arts peut-elle adouber la photographie, jusque là modeste et utile servante des arts et des sciences ? Casque d’or, présumés coupables, QPN 2010 Sans attendre le XXe siècle, les tribunaux ont eu à répondre de la question, la jurisprudence a constaté que les images photographiques pouvaient aller au-delà de la simple reproduction automatique de scènes réelles et que la personnalité, l’inventivité de l’opérateur pouvaient trouver à s’exprimer dans ses réalisations. Aujourd’hui il existe un droit de la propriété intellectuelle, le droit d’auteur vient protéger ceux qui créent des « œuvres de l’esprit ». Mais la place de la photographie est toujours un peu flottante, l’image est partout et tout le monde fait des photos, même les machines. De surcroît, l’hybridation des pratiques rend l’attribution de labels plus périlleuse ! La Trocambulante, 2009. Lieu Unique La Trocambulante, 2009 La Trocambulante, 2009. Lieu Unique Ce sont des questions qui reviennent régulièrement au regard de certaines des expositions que le festival propose. La photographie vernaculaire, les fonds d’images trouvées, les collections d’images d’amateurs, les projets participatifs, les fonds iconographiques scientifiques, techniques, industriels … Tout un monde d’images qui s’invitent sur nos murs blancs, nos cimaises et changent alors de statut. Alors, photographes ou pas photographes ? Cette édition de la QPN centrée sur la notion d’illusion a à nouveau amener quelques débats, plusieurs de nos expos venaient flirter avec le monde de la peinture. Nu, 2022 © Isabelle Dehay Des photographies à l’aspect pictural provenaient ainsi de vidéos. Isabelle Dehay réalise des « Pixels Painting » via un algorithme qu’elle applique à ses captations vidéos. Le « ruban filmique » est une matrice, l’œuvre accrochée est un tirage photographique, le sujet, un version revisitée de l’Odalisque de Manet. © José Manuel Ballester © Jérôme Bosch José Manuel Ballester s’empare lui des grands classiques de la peinture, de la renaissance jusqu’à la période moderne. Il vide ces tableaux de tous les personnages et animaux qui y figurent. Voilà donc un photographe qui fait un travail de retouche numérique puis expose des tirages sur toiles montées sous châssis bois au format d’origine de l’œuvre. Nous avons exposé sa version du « Jardin des délices » de Jérôme Bosch, un impressionnant triptyque de 3,86 m. Lors d’une visite commentée, Anne-Laure notre médiatrice, expliquait que ce que le public avait devant les yeux, était une photographie, une dame a vivement protesté car elle, voyait une peinture ! C’était bien tout cela à la fois, ce qui rend plus compliqué une qualification unique et définitive ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jardin_des_d%C3%A9lices https://www.josemanuelballester.com/espanol/videoExposiciones/espaciosOcultos.html Prémices, peintures d’après photo © Robin Lopvet Le signe et la peau. Figure © Alban Lecuyer Human texture. Figure © Alban Lecuyer Les mêmes questions pouvaient se poser pour deux peintures réalisées sur commande pour Robin Lopvet, d’après les images de sa série « Prémices (des natures mortes réalisées par assemblage numérique) ; ou encore concernant la série « Texture humaine 5$ » d’Alban Lécuyer, des portraits retravaillés à partir de fichiers achetés en banque d’image pour 5$. Brodbeck & de Barbuat, de leur côté ont opéré « Une Histoire parallèle » de la photographie en faisant appel à l’intelligence artificielle de Midjourney, c’est par leurs commandes de prompts (sans citer l’œuvre originale ni son auteur) qu’ils génèrent une nouvelle image inspirée d’une photo célèbre. © Brodbeck & de Barbuat Exposition confins, QPN 2022 Faut-il qu’il y ait un photographe pour que ce soit de la photographie ? On pouvait s’interroger lors de l’édition 2022 de la QPN, intitulée « Ici & ailleurs. L’une des expos, « Confins » , était une production du festival réalisée à partir d’images libres de droit de la NASA, de L’ESA … Aucun opérateur photographe n’était à l’origine des clichés, seulement des machines, sondes, télescopes, réseaux de télescopes, le tout assemblé et interprété (couleurs et montages d’images composites) par des équipes d’ingénieurs. Alors, qui fait quoi ? On pourrait dire pas de photo sans photographe ! Mais cette assertion un rien péremptoire fonctionne de moins en moins bien, la photographie s’est hybridée et ses frontières se sont élargies, l’île est devenue archipel. Et c’est peut-être la question du qui fait quoi que l’on devrait interroger. A-t-on vraiment besoin d’y répondre ? INFORMATIONS PRATIQUES La Poste Rodier, Ancien centre de distribution du courrier30-32, rue Louise-Emilie de la Tour d’Auvergne 75009 Paris mer06nov(nov 6)11 h 00 mindim08déc(déc 8)19 h 00 minRéseau LUX #121 festivals et foires de photographie s ’exposentLa Poste Rodier, Ancien centre de distribution du courrier, 30-32, rue Louise-Emilie de la Tour d’Auvergne 75009 Paris Détail de l'événementPhoto : Leaving and waving, 7/1991 © Deanna Dikeman Le Réseau LUX organise la 1ère édition d’un évènement inédit baptisé Réseau LUX #1. Les membres du Réseau LUX – soit 23 Détail de l'événement Photo : Leaving and waving, 7/1991 © Deanna Dikeman Le Réseau LUX organise la 1ère édition d’un évènement inédit baptisé Réseau LUX #1. Les membres du Réseau LUX – soit 23 festivals et foires de photographie en France, se rassemblent à Paris dans un lieu insolite et éphémère: La Poste Rodier, ancien centre de distribution du courrier de 1200m2, au coeur du rrondissement, propriété de La Poste Immobilier, filiale immobilière du groupe La Poste. Du mercredi 6 novembre au dimanche 8 décembre 2024, l’ensemble des membres du Réseau LUX y proposent une exposition, une projection et/ou un projet représentatif de la ligne éditoriale de leur événement. Pour la première fois dans l’histoire de la photographie, l’ensemble des organisateur·ices de foires et festivals français unissent leurs forces pour créer un évènement, monté en un temps record, qui illustre leur action sur le territoire, preuve de la puissance du maillage de ces organisations en France. Réseau LUX #1 est un véritable laboratoire d’une nouvelle façon de concevoir un projet culturel et artistique basé sur le collectif, la mutualisation des moyens et la solidarité. L’addition de toutes les expertises et la synergie des compétences créent de la valeur au niveau collectif. En regroupant les ressources et en les mettant à la disposition de la communauté artistique, cet évènement permet la réalisation de projets ambitieux et novateurs, hors de portée pour des petites organisations. Faire venir à Paris les meilleures expositions montrées en région, en donnant de la visibilité à des artistes et en cessant de produire pour une seule édition, avec l’objectif d’atteindre la sobriété (pilier de la transition écologique) voilà l’esprit de Réseau LUX #1. C’est enfin l’occasion de mettre en pratique les valeurs communes de coopération, d’entraide, d’éco-responsabilité et de transmission au plus grand nombre. Réseau LUX #1 se veut une sorte de « hub du monde de la photographie » convivial et accessible gratuitement à tous et toutes ; une nouvelle voie, une nouvelle façon de « créer ensemble » qui, nous l’espérons marque le début d’une grande aventure pour le Réseau LUX et l’ensemble de ses membres. – a ppr oc he & unRepresented Un monde en mue, Sylvie Bonnot – Arles, les Rencontres de la photographie Le Best Of, Nuit de l’année 2024 – Biennale de l’Image Tangible Vestiges of the Unearthed, Victoria Ahrens Installation collective de François Ronsiaux / Dominique Clerc / Philippe Calandre / Vidya Kelie / Nadia Rabhi / Jean-Baptiste Perrot – Boutographies Je ne veux plus vous voir (mais c’est provisoire), Laura Lafon Cadilhac – BPM – Biennale de la Photographie de Mulhouse First proposition – Word images & myth, 2023, Ange Frédéric Koffi – Circulation(s) FOCUS UKRAINE I joke therefore I am, Maryna Brodovska Safe Threat / Boats / Faces, Dima Tolkachov « Okolotok », when scary fairy tales turn into reality, Yevheniia Laptii Don’t Look at the Pain of Others, Lisa Bukreyeva – Festival du Regard Leaving and waving, Deanna Dikeman – Itinéraires des Photographes Voyageurs Mythos / La maison sans nom, Nía Diedla Le murmure des égarés, Aurélia Frey – Les Villes Invisibles Comme une romanité du futur, Fabrice Jurquet Question de nature, Laurent Gueneau – LES NUITS PHOTO Projection : Les lauréats 2024 – L’été photographique de Lectoure Robin Lopvet – Mesnographies Leaving one for another, Olgaç Bozalp – Nicéphore+ Robe, Arina Essipowitsch – Phot’Aix Elle était une fois, Tamachaôts…, Djamila Beldjoudi-Calin Après les cigognes, Vanessa Kuzay – Photoclimat Love and Justice, Laetitia Ky Pictures of Junk, Vik Muniz – PhotoSaintGermain Nord-Ouest, Pascal Amoyel – Planches Contact L’autonomie de la nature, Jacopo Benassi Administrations normandes, Olivier Culmann Non Fiction, Henri Kisielewski Time Machine Dreaming In Deauville, Max Pam – Promenades Photographiques Campus, workshop collectif – QPN-Quinzaine Photographique Nantaise Répliques, Mayotte en république, Franck Tomps DatesNovembre 6 (Mercredi) 11 h 00 min - Décembre 8 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Poste Rodier, Ancien centre de distribution du courrier30-32, rue Louise-Emilie de la Tour d’Auvergne 75009 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Château des ducs de Bretagne4 Pl. Marc Elder, 44000 Nantes ven18oct(oct 18)10 h 00 mindim17nov(nov 17)19 h 00 minQPN 2024 : 28ème Quinzaine Photographique NantaiseIllusionChâteau des ducs de Bretagne, 4 Pl. Marc Elder, 44000 Nantes Détail de l'événementVoilà presque deux siècles que la photographie nous accompagne en nous permettant d’enregistrer des images fidèles à la réalité. Une fidélité qu’il faut cependant relativiser car, des pionniers de la Détail de l'événement Voilà presque deux siècles que la photographie nous accompagne en nous permettant d’enregistrer des images fidèles à la réalité. Une fidélité qu’il faut cependant relativiser car, des pionniers de la photographie jusqu’aux pratiques les plus contemporaines permises par les technologies du numérique, les photographes jouent souvent les faussaires ! L’illusion est au coin de l’image, jouant de notre confiance, parfois de notre crédulité. Sous différents atours, la tromperie s’immisce dans le document, un monde d’artifices à la fois séduisant et inquiétant ! L’Atelier • Christian Lutz « Insert coins » • Collection du Musée Niépce • Alban Lécuyer : « Texture humaine 5$ » • Christophe Beauregard : « Semantic tramps » • Brodbeck & de Barbuat : « Une Histoire parallèle » • José Manuel Ballester : « Espacios ocultos » • Isabelle Dehay : « Pixels Paintings » • Robin Lopvet: « D.O.G.S», «Prémices » • Vincent Fournier : « Space Project » • Prix QPN 2024 : Franck Tomps | « Répliques » Mayotte en République • Lycée Bougainville | « Portraits de chef.fes » La Générale • Alban Lécuyer : « Ici prochainement » | « Downtown Corrida » Espace 18 • Ariane Yadan « Altered States » Passage Sainte-Croix • Marjorie Gosset : « Transbordeuses » Centre Claude Cahun • Mathieu Gafsou : « Vivants » Galerie Gaia • Anthony Caer : « Glaz » Galerie Robert Dantec • Leah Desmousseaux : « La première image » Galerie Hasy (Le Pouliguen) • Max Miechowski : « Land Loss » MAPDL • Sébastien Pageot : « Illusion » Galerie Invisible • Benoit Chailleux : « Unbelievable Truth » Photo : © Photo : Robin Lopvet – série D.O.G.S DatesOctobre 18 (Vendredi) 21 h 00 min - Novembre 17 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuChâteau des ducs de Bretagne4 Pl. 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